L'adieu à Benoît XVI à travers les banderoles
L'hommage de la foule des "anonymes", Place Saint Pierre, en février 2013, dément les insinuations fielleuses des médias. Un beau diaporama sonorisé, sur le site de Raffaella
Contrairement à ce que disent les médias, Benoît XVI a été très aimé comme pape; et il est aujourd'hui objet de vénération.
L'anniversaire de son départ a pourtant donné l'occasion à quelques folliculaires de donner une nouvelle fois la mesure de leur talent... non, de déverser leur fiel.
Non contents de l'avoir détruit pendant huit ans, ils le calomnient jusque dans sa retraite.
Il leur faut à tout prix liquider son Pontificat, pour passer à autre chose, vite refermer cette parenthèse déplaisante pour eux... et tous les moyens sont bons.
Emblématique, l'alignement de lieux communs (resucée laborieuse des articles de ses confrères qui passent leur temps à se recopier mutuellement, et, comme le leur avait dit malicieusement Benoît XVI, qui inventent, lorsqu'ils n'ont rien à dire) du correspondant de l'AFP à Rome, qui titre "Benoît XVI largement oublié, mais regretté par certains...". Il ne mérite pas d'être cité, ni même en lien, tellement il est médiocre; je laisse mes lecteurs faire éventuellement leurs recherches, et surtout deviner qui sont les "certains". C'est tellement gros que cela fait sourire.
Plus inquiètant, l'article d'un collaborateur de Radio Vatican en français, qui commence par ces mots fielleux: "Un anniversaire éclipsé par l’extraordinaire popularité du Pape François". On attendait un peu plus du "journal du pape", et surtout autre chose que l'affirmation empoisonnée que Benoît XVI "[laissait] à son successeur une Eglise catholique aux eaux agitées dans un monde en pleine mutation, marqué par la sécularisation et le relativisme".
Il est du même niveau que celui cité plus haut, mais ce qui le rend pire à mes yeux, c'est que l'AFP, au moins, n'a pas la prétention d'être un média religieux, ou cathophile.
L'affection de la foule, témoignée par les images, dément tous les clichés de ces désinformateurs militants.
