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Ne jamais céder sur la doctrine de l'Eglise

Ettore Gotti Tedeschi a relevé dans un livre de José Maria Escrivà - fondateur de l'Opus Dei - "Solco" (en français "Sillon") quelques pensées qui s'appliquent à la situation d'aujourd'hui

>> L'édition en italien (à laquelle se réfère EGT, pour la pagination): ares.mi.it/products-solco-100.html
>> L'édition en français: fr.escrivaworks.org/book/sillon.htm

Je ne voudrais pas prêter à Ettore Gotti Tedeschi des intentions qui ne sont pas les siennes, aussi m'abstiendrai-je de commenter le choix de ces citations - dont on ne peut malgré tout que relever la consonnance avec la situation actuelle de l'Eglise.

Ne jamais céder sur la doctrine de l'Eglise

La Nuova Bussola
Ettore Gotti-Tedeschi
26 avril 2015
(ma traduction)
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L'apologète chrétien et latin du IIIe siècle, Tertullien [ndt: Benoît XVI lui consacrait sa catéchèse du 4 mai 2007], affirmait (Apologeticum, 37):
«Nous sommes d'hier, mais nous avons déjà rempli le monde».
Aujourd'hui, il pourrait écrire que «Nous avons 2000 ans et nous avons changé le monde».
Et pourtant, le monde refuse de le reconnaître, et même le nie. Mais dans le même temps, pourtant, il craint les conséquences d'une culture nihiliste, sans valeurs de référence, parce qu'il comprend ce que cela signifie et plus encore pourrait signifier dans le monde globalisé.

Sans la doctrine chrétienne, que serait le monde? Avant longtemps, on regrettera de s'être si radicalement opposés aux enseignements du Christ. Et nous, catholiques, nous regretterons de ne pas avoir insisté dans leur affirmation, surtout en ces tout derniers temps. Si au contraire nous savions insister, avec foi, courage et détermination, pour affirmer la vérité que nous croyons, je pense que d'ici peu on nous remercierait de l'avoir fait. Malgré les intimidations qu'une partie du monde moderne prétend utiliser, il nous remercierait. C'est pour cela qu'en soutien à notre Saint-Père et à la Sainte Eglise catholique, apostolique et romaine, l'exhortation est: ne renonce pas à affirmer la doctrine, le Magistère et sa tradition.

À l'appui de ces considérations, je voudrais apporter quatre réflexions cueillies dans un livre, "Solco" (Sillon), d'un grand saint de ce siècle, San Jose Maria Escriva.

¤ Ne cède jamais sur la doctrine de l'Eglise. Lorsqu'on fait un alliage, ce qu'on perd, c'est le meilleur métal. En outre, ce trésor n'est pas à toi, et - comme le dit l'Evangile - le Maître peut t'en demander compte quand tu t'y attends le moins (Solco,3 58).

¤ Je suis d'accord avec toi qu'il y a des catholiques pratiquants et même pieux aux yeux des autres, et peut-être sincèrement convaincus, qui servent naïvement les ennemis de l'Eglise ... Il s'est infiltré dans leur propre maison, avec différents noms mal compris - l'œcuménisme, le pluralisme, la démocratie - le pire ennemi: l'ignorance (Solco, 359).

¤ Bien que cela semble un paradoxe, il n'est pas rare que justement ceux qui s'autoproclament fils de l'Église sont aussi ceux qui sèment la plus grande confusion (Solco, 360).

¤ Que les loyaux (fidèles) n'agissent pas: c'est ce que veulent les déloyaux. (Solco, 362).

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Donc, il faut perséverer «per Ipsum et cum Ipso et in Ipso ...»!

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