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Obama parle du pape

dans une interview au Wall Street Journal

En septembre 2015, François doit effectuer un voyage aux Etats-Unis. Le motif officiel est la rencontre mondiale des familles, à Philadelphie, le 26 septembre. Sur le trajet aller, une escale à Cuba est prévue.

Le Wall Street Journal a interviewé Barack Obama, qui s'exprime sur un large éventail de sujets. Parmi ceux-ci, le pape.
Voici la réplique concernée (c'est du langage parlé, la transcription malmène il me semble quelque peu la grammaire... et/ou mon anglais n'est pas à la hauteur).
La sollicitude pour les pauvres, l'inquiètude pour la paix, et pour le sort des chrétiens au Moyen Orient fait évidemment partie du package, mais il est évident que la discussion sur le "réchauffement de la planète" est le coeur du débat (habilement présentée à partir du concept d'"intendance", tout à fait acceptable, et même parfaitement conforme à la doctrine de l'Eglise).

Q: Vous aurez bientôt la visite du pape.
Obama: Yeah.

Q: Qu'allez-vous lui dire? Que pensez-vous qu'il voudra vous dire?
Obama: Eh bien, j'ai eu l'honneur de le rencontrer une fois déjà, c'est une personne extraordinaire, je pense un leader transformant, pas seulement au sein de l'Église catholique, mais au niveau global.
Vous savez, dans notre dernière conversation, nous avons passé beaucoup de temps à parler des questions sur la pauvreté et de la façon dont nous aidons les derniers d'entre les pauvres à travers la planète, et je soupçonne que c'est un thème auquel il va continuer à s'intéresser. Nous allons parler de changement climatique, j'en suis sûr, parce qu'il est très clair qu'une partie des enseignements de l'Église et une partie de ma foi est que nous devons être de bons intendants de cette incroyable planète qui nous a été donnée, et il y a des pas qui peuvent être faits là-dessus; et des vulnérabilités des plus pauvres parmi les pauvres, en cas de changement climatique si on n'aide pas à traiter la question. Et je pense [que nous parlerons des] questions de guerre et de paix. Vous savez, c'est quelqu'un qui, à juste titre, je pense, exprime des préoccupations au sujet de la réduction des conflits et de la guerre, y compris au Moyen-Orient, où les chrétiens ont été brutalement attaqués. Et nous nous consultons avec l'Église de très près sur la façon dont nous pouvons protéger les minorités religieuses dans certaines de ces zones de guerre.

(blogs.wsj.com)

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