Ces manœuvres pour manipuler le Synode (II)

Un extrait exclusif du livre d'Edward Pentin, traduit par Anna

>>> Ces manœuvres pour manipuler le Synode (I)

 

Je préviens mes lecteurs, c'est très long, mais très intéressant, et très édifiant pour comprendre ce qui se passe en ce moment (voir exemple le dernier Magister ici: chiesa.espresso.repubblica.it) (*).
Avant de lire ce qui suit, je n'avais pas compris à quel point l'insertion de la référence aux "couples" homosexuels dans la Relation intermédiaire du Synode 2014 avait été un coup de force soigneusement planifié, et même un authentique putsche!!!
Comment imaginer que cela ait pu se faire à l'insu du Pape (le cardinal Baldisseri, qui n'est sans doute qu'un second couteau l'a du reste totalement exclu, probablement sur ordre d'en haut, dans une interview de janvier 2015)
Maintenant, s'il y en a qui préfèrent ne rien voir, libre à eux!

(*) Les travaux de cette assemblée sont secrets comme ils ne l’avaient jamais été. Les informations fournies par les sources officielles sont inutilisables. Il n’existe pas de traductions pour les pères synodaux qui ne savent pas l’italien.

La manipulation d'un Synode du Vatican

La publication de la Relation intermédiaire explosive, lors du synode de l'année dernière a suscité desaccusations de procédure manipulée, mais ce n'était que le début. Un extrait exclusif d'une nouvelle investigation dans ce qui s'est produit dans l'assemblée des évêques et qui a fait la une des journaux.

www.catholicworldreport.com
Traduction par Anna

Le Rapport intermédiaire

Ce qui avait amené beaucoup de monde à penser à une manipulation de l'Assemblée, à l'intérieur et à l'extérieur de la salle synodale, ce fut la publication le 13 octobre de la Relatio post disceptationem, ou rapport intermédiaire, sur les discussions synodales de la première semaine.

De nombreux pères synodaux étaient en colère car la Relation ne reflétait pas la majorité des opinions des participants au synode, ni la discussion qui avait eu lieu pendant la semaine, et elle avait été publiée sans qu'ils en eussent pris connaissance.
Le Cardinal George Pell, préfet du Secrétariat pour l'Économie, fut le premier à protester lors d'un débat dans la Salle, le jour même de la diffusion de la Relation, suivi par de nombreuses interventions houleuses. Inquiet que la Relation pût être publiée sans que personne (dans la Salle) ne s'en aperçût, il signala ce qui était bon dans le rapport, et releva aussi quelques graves lacunes dans le texte. Selon des sources présentes, le cardinal australien avait dû insister dans sa protestation face aux responsables du synode qui auraient préféré qu'il se taise.

Dans une interview télévisée du 16 octobre avec le Catholic News Service, le Cardinal Pell disait que le document était tendancieux, biaisé, et qu'il ne représentait pas les sentiments des pères synodaux". Il disait que les "trois quarts" de ceux qui en avaient discuté plus tard "avaient des problèmes avec le document". Il ajoutait qu' "une absence majeure" dans le document était l'enseignement des Écritures et "une prise en compte de la tradition de l'Église".
"C'était comme s'il y avait une vision idéalisée de toute situation imparfaite" affirmait le Cardinal Pell. "Un père m'a dit …qu'il n'aurait pas voulu que ses enfants jeunes adultes le lisent car ils en auraient été troublés, et cela a été dit dans plusieurs groupes de travail."

Le rapport intermédiaire "a créé l'impression que l'enseignement de l'Église avait été sans miséricorde jusqu'à ce moment, comme si l'enseignement de la miséricorde commençait seulement à présent", affirmait l'archevêque polonais de Poznan, Stanislaw Gadecki.

Trois paragraphes controversés étaient l'objet de discussion, dont le contenu avait été à peine ou pas du tout traité par les pères synodaux. Un de ces paragraphes faisait référence aux propositions, censées avoir été faites par plusieurs participants au synode, pour la réadmission à la Sainte Communion des catholiques divorcés et civilement remariés, et deux autres paragraphes traitaient de l'accueil pastoral des homosexuels et des couples en cohabitation.

Le paragraphe le plus controversé était celui sous le titre "Accueil aux homosexuels". Le paragraphe démarrait en affirmant que les homosexuels "ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne", ajoutant: "Nos communautés sont-elles capables d'accueillir, d’accepter et de respecter leur orientation sexuelle sans compromettre la doctrine catholique sur la famille et le mariage?".
Et il poursuivait: "Sans nier les problèmes moraux liés aux unions homosexuelles, il faut noter qu'il y a des cas où l'aide réciproque jusqu'au sacrifice représente un soutien précieux dans la vie des partenaires."

Les détracteurs soulignaient qu'il n'y avait pas de référence à la doctrine catholique selon laquelle les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont "intrinsèquement désordonnées", que les actes sont des péchés graves (ou des péchés tout court), et que l'orientation homosexuelle est "objectivement désordonnée".

Dans une interview du 17 octobre, le cardinal Burke décrivait la Relation intermédiaire comme "un document gravement défectueux qui n'exprime pas de façon adéquate l'enseignement et la discipline de l'Église et, sous certains aspects, propage l'erreur doctrinale et une fausse approche pastorale".

L'Associated Press rapportait que le Cardinal Erdö, essayant d'expliquer comment le document était né, avait déclaré à Radio Vatican que les seize responsables qui avaient rédigé la Relation s'étaient efforcés de synthétiser les positions de trente ou quarante évêques sur chaque sujet spécifique et qu'ils s'étaient dépêchés pour finir à temps. Il avait admis qu'il pouvait y avoir des cas où le rapport disait que de "nombreux" évêques avaient proposé une certaine position alors que juste "quelques-uns" l'avaient fait.

L'Archevêque Bruno Forte, secrétaire spécial du synode, généralement considéré comme l'auteur principal du document, est connu pour ses positions progressistes et pour être le promoteur actif de changements dans la pratique pastorale envers les personnes engagés dans des unions "irrégulières", tout en affirmant que ces changements restent fidèles à la doctrine catholique.

Le théologien italien, avec tous les autres membres du comité de rédaction, s'inspirait des longs discours déposés par tous les pères synodaux avant l'Assemblée. Apparemment, quelques points de ces discours écrits avaient été intégrés dans le rapport préliminaire, même si les évêques ne les avaient pas mentionnés pendant les quatre minutes allouées à chaque orateur. Le porte-parole du Vatican, le Père Jésuite Federico Lombardi déclara qu'il se souvenait d'un seul discours (sur 265) traitant des homosexuels durant le débat.

Les défenseurs de la Relation affirmaient donc qu'il n'était pas surprenant qu'une bonne partie du rapport intermédiaire ne semblât pas familière parce que les écrits [préalablement ndt] soumis n'avaient pas été publiés, ni distribués aux évêques. Les présentations orales ne reflétaient qu'un résumé ou un point particulier qu'un évêque voulait faire. Puisque aucune des interventions verbales n'avait été transcrite, il aurait aussi été difficile de résumer l'intervention présentée par chaque père synodal et de l'ajuster ensuite pendant le synode avec ce que le père synodal disait dans la salle. Et aussi, s'agissant du document intermédiaire, il devait être produit très vite afin de constituer la base des discussions de la deuxième semaine.

Le Père Stephen Fawcett, un des assistants du Synode chargé de rédiger un bulletin officiel de tous les travaux, dit que "pour être juste avec eux [ceux qui ont rédigé la Relation], c'était une tâche énorme parce que vous aviez les Lineamenta [les lignes guide du synode] qui avaient été publiés par avance et c'était long, 75 pages. Ensuite vous aviez 182 pères synodaux produisant 182 contributions. Il y avait aussi cinq heures de débat libre, et en 48 heures ils devaient résumer avec précision tout cela en quatorze pages et en cinq langues. C'est vraiment une tâche difficile."
Mais, ajoute-t-il: "D’un autre côté, je ne pense pas que l'on puisse dire que c'était un résumé des discussions. Ça ne l'était pas, voilà tout.

L'inclusion de la question homosexuelle dans le document intermédiaire sembla contrarier le Cardinal Erdö qui, en sa qualité de rapporteur général, était responsable du contenu du document. Cela aussi avait inspiré à de nombreux opposants le soupçon que quelque manipulation s'était produite. Interrogé le 13 octobre au sujet du paragraphe concerné lors d'un point de presse sur la Relation, il donna la parole à Forte disant: "Celui qui a rédigé le texte doit savoir de quoi il parle".

La journaliste de l'Associated Press Nicole Winfield écrivit qu'il "n'y avait pas de moyen de savoir qui parmi les évêques avait proposé un langage aussi innovateur ou s'il était plutôt un reflet des idées de Forte".
Avec le temps, toutefois, on apprit que pendant la première semaine, au maximum seulement trois pères synodaux avaient mentionné la question homosexuelle. Selon une source qui était présente dans la salle synodale "ce n'était pas une question", mais "elle l'est devenue par la manière dont la Relation a été traitée par les responsables du synode." Un des participants au synode, s’exprimant lui aussi sous anonymat, dit que l'Église est en général "très précise" dans les mots qu'elle choisit, et que "nous n'utilisons jamais ce langage". Rien ne laissait présager ces paragraphes, ajoute-t-il, il n'est donc pas réaliste de penser que cette phrase avait été incluse par accident.". Il affirme que ces passages "n'avaient aucun rapport " avec les Lineamenta ou les débats mais qu'ils étaient "tombés du ciel".

Parlant avec les journalistes le jour suivant la publication de la relation, le cardinal Wilfrid Napier, archevêque de Durban, disait que le document ne correspondait pas du tout avec ce dont ils avaient discuté, et il ajoutait: " J'ai été surpris comme vous qu'il ait été publié…. les médias ont vu le document avant que nous l'ayons reçu; nous n'avons donc pas pu nous entendre à son sujet".

Un témoin au synode le matin de la publication de la Relation intermédiaire se souvient d'un père qui , après avoir écouté la lecture du document dans la salle synodale, confiait qu'il appréhendait que ce document pût être distribué à la presse".
"[Il ne va pas être être distribué], n'est-ce pas?", avait-il demandé aux responsables du synode. "Euh, il l'est déjà" avait répondu l'un d'eux, selon le témoin, ajoutant: "Nous l'avons envoyé à la presse avant de vous le lire".

La Relation (6000 mots) a aussi été traduite en plusieurs langues en à peine 48 heures après sa publication. Pour de nombreux détracteurs, cela équivaut à une preuve supplémentaire qu'elle avait, au moins en partie, été déjà rédigée avant la fin de la première semaine des débats, voire même avant que le synode n’eût commencé.

Le Cardinal Napier, un des 15 membres du conseil permanent du synode, a constaté la façon dont la Relation intermédiaire avait été perçue par les médias, représentant l'Église comme faisant un pas "étonnant" et "révolutionnaire" vers l'acceptation de l'activité homosexuelle comme moralement légitime. Une fois que de telles perceptions des médias "en sont là, il n'y a pas moyen de les faire revenir."
Pour les opposants, il est évident que ceux qui connaissaient préalablement la Relatio pouvaient prévoir la réaction des médias. Même le Père Lombardi l'avait admis lors de la conférence de presse du 15 octobre, déclarant aux journalistes que c'était "quelque chose que nous tous qui avons à faire avec la communication aurions pu prévoir".
Il semble donc raisonnable de conclure que celui qui était derrière la diffusion du document aux médias connaissait probablement l'impact qu'il allait avoir et l'envoya effectivement par-dessus la tête des pères synodaux, en plus que de celle du pape ( ?), sembla-t-il à ce moment.

Dans les coulisses, les responsables synodaux essuyèrent les tirs des participants synodaux pour la manière dont la Relation avait été communiquée, quelqu'un déclarant que l'incident mettait en évidence la nécessité d'une stratégie cohérente des communications du synode. "Aucune relation intermédiaire n'a jamais produit des nouvelles [dans la presse], jamais", remarquait Austen Ivereigh, l'auteur de The Great Reformer: Francis and the Making of a Radical Pope (Le Grand Réformateur: François et la fabrication d'un Pape Radical). "Ils auraient dû le prévoir".
Ivereigh, qui est aussi co-fondateur de Catholic Voices, un groupe qui se propose d'améliorer l'image de l'Église dans les médias, pense qu'il est très improbable que la Relation fasse partie d'une stratégie plus large visant à influencer l'opinion publique et faire ainsi pression sur l'Église afin qu'elle change, cela n'étant pas compatible avec la personnalité de François (ndr : Ivereigh est en principe un bergoglien convaincu).
"Si certaines personnes, dans le synode, avaient tenté de le faire, ou pensaient que c'est ce qui allait se produire, ils ne saisissent vraiment pas François et ne comprennent pas l'Église". François, dit-il, "aurait horreur de toute tentative d'exercer des pressions sur le synode de l'extérieur, à un un point telque les gens en seraient surpris."
Ivereigh, ancien rédacteur adjoint de The Tablet, ajoutait que le pape "déteste l'idée des lobbies, des groupes de pression, des groupes idéologiques." ( ???)

Au moment de la publication de la relation intermédiaire le Vatican n'avait pas dit clairement si le pape l'avait vue avant la publication. Quand je demandai au Père Lombardi, lors du point de presse du 15 octobre, si le pape François l'avait lue avant qu'elle soit publiée, le porte-parole du Vatican déclara qu'il en avait assez de toujours répéter que la procédure normale était de publier le rapport, sous-entendant que le pape l'approuvait peut-être sans la lire. Il avait été incapable de dire formellement s'il l'avait lue.
Cela semblait normal puisque ces documents sont en général publiés pendant le synode, mais normalement ils sont en Latin, et ne sont jamais un sujet d'actualité, et donc rares sont ceux qui y prêtent attention. Une théorie circulant à l'époque était que le pape, confiant que le document était acceptable et de routine (?), avait laissé simplement le synode des évêques s'en occuper comme il l'estimait approprié.

Finalement, presque quatre mois après le synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire du Synode des évêques, admit que le pape avait "vu et approuvé" le document.

"Ce point est important non seulement à cause de son autorité, mais aussi parce qu’il rassure le Secrétaire Général", déclarait Baldisseri dans une interview à Aleteia de Janvier 2015.
Réfléchissant aux événements de cette semaine-là, le cardinal Napier me dit qu'il avait compris qu'il y avait des problèmes dès la lecture de la Relation. 'Qu'est-ce que c'est que ça? Tout semble présenté sous un éclairage tellement positif', se souvient-il. "Je ne savais pas que les médias l'avaient déjà reçu avant nous! Oui, elle était sur les ondes avant même que nous ayons commencé à en discuter."

C'était tellement partial, incroyable ", dit Fawcett. "Ce que je lisais [dans la presse] ne semblait pas être le synode auquel j'assistais,."
Mais il dit que la manière dont la presse l'avait rapporté ne l'avait pas complètement surpris, en voyant ce qui leur avait été fourni par les communiqués du synode, et que la faute n'était donc pas entièrement celle de la presse. "Je ne pense pas du tout que la presse était à blâmer, mais je ne pouvais pas mettre en relation le synode auquel j'avais participé avec celui qui était rapporté [dans la presse].

Le Cardinal Napier se souvient d'avoir écouté la BBC le matin et d'avoir entendu les journalistes "nous dire comment l'Église Catholique changeait sa politique en matière d'unions gay, de ceci, de cela et d'autre. Nous n'en avions même pas discuté, d'où cela venait-il? Lorsque le document (nous) a été lu, nous avons appris d'où ça venait." Le cardinal entendait par là le Secrétariat Général du Synode.

Interrogé sur la façon dont la Relation avait été reçue par les pères synodaux en général, le Cardinal Napier dit: "Oh, il y a eu une explosion. Et cela a empiré."
Ils avaient reçu le document le lundi matin de la deuxième semaine du synode, et n'avaient donc pas eu la possibilité de le lire avant d'aller dans les petits groupes. Pendant la pause café, quelques membres du groupe de Napier étaient tombés sur des rapports de la presse au sujet de la Relation, et Napier leur avait suggéré de les lire plus attentivement à la fin de la session.
Avec d'autres modérateurs et secrétaires des groupes de travail il avait été ensuite convoqué à une rencontre avec le cardinal Baldisseri dans la Salle. "C'était chaud. C'est là que j'ai compris à quel point les gens étaient en colère.
À ce moment ils ont commencé à décrire la réaction de leurs groupes."
Le Cardinal Napier se souvient d'un père synodal qui disait qu'il avait mis son nom sur le document, mais que ce n'était pas ce qu'il avait écrit. "D'autres ont demandé: Comment peut-on affirmer que cela provient du synode alors que nous ne l'avons même pas encore discuté?"
Un autre participant au synode avait exprimé son inquiétude, disant "il y a des choses ici comme quoi le synode a dit ceci et cela et autre chose, mais personne ne les a jamais dites. C'est là qu'il est devenu clair qu'il y avait des manipulations en cours", se souvient le cardinal sud-africain.

George Weigel, biographe du Pape Saint Jean-Paul II, a écrit en Janvier dans un article pour First Things (*) que la relation intermédiaire "a vraiment fait durcir la position de nombreux pères synodaux" ("put iron in their spines"). Le document, affirme-t-il:

était censé être un instantané des principaux thèmes des débats de la première semaine de l'assemblée générale du synode, ultérieurement explorés et précisés par les groupes de discussion sur base linguistique pendant la deuxième semaine du synode. Mais Forte l'a rédigée comme un projet de document final du synode, mettant en lumière des aspects qui seraient de grand intérêt pour un organisme international qui attend avidement la Grande Capitulation Catholique face à la révolution sexuelle, et s'est retrouvé, lui et son rapport intermédiaire, pratiquement désavoué par le cardinal Erdö, rapporteur du synode, (ou résumeur officiel), au point de presse lors de la présentation de la relation intermédiaire.
html et http://benoit-et-moi.fr/2015-I-1/actualites/entre-deux-synodes-partie-ii.html


Le vaticaniste chevronné Sandro Magister affirme que l' "ouverture de la part du synode de la Sainte Communion à ceux qui ont divorcé civilement et se sont remariés", ainsi que "l'étonnant changement de paradigme sur la question de l'homosexualité" qui s'est retrouvée dans le rapport intermédiaire "n'auraient pas été possibles sans une série de mesures habilement calculées de la part de ceux qui avaient et ont le contrôle des procédures".

Une source très proche du synode a dit que si les trois paragraphes controversés n'avaient jamais paru, les pères synodaux "n'auraient jamais discuté des questions doctrinales. Elles n'auraient jamais été en question," a-t-il dit. "C'est ce qui leur a fait prendre conscience que la partie doctrinale manquait dans le document."
Il dit s'attendre à ce que ce soit une "leçon apprise".
L'Archevêque Forte reste secrétaire spécial du synode d'octobre 2015, a-t-il indiqué mais, d'après lui, "la procédure va changer".

* * *

(*) www.firstthings.com/article/2015/01/between-two-synods .
Traduit par Anna en janvier 2015 en deux parties:
¤ benoit-et-moi.fr/2015-I-1/actualites/entre-deux-synodes-partie-i
¤ benoit-et-moi.fr/2015-I-1/actualites/entre-deux-synodes-partie-ii