La lettre de François
Journée mondiale de "Laudato si'". Avec une ironie subtile, Sandro Magister relève une particularité dans la liturgie de la parole célébrée hier après-midi Place Saint-Pierre à l'occasion de la Journée mondiale de la Création décrétée par François
>>> Voir aussi:
¤ François et notre "Mère Terre" (Riccardo Cascioli)
¤ L'Église entre immigration et Europe (Interview d'Ettore Gotti-Tedeschi)
Livret de la célébration: www.vatican.va/news_services/liturgy/libretti/2015/20150901-libretto-giornata-cura-creato.pdf
Journée mondiale de "Laudato si'".
Mais certains ont des objections.
Settimo Cielo
1er/9/2015
Traduction par Anna
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À la veille de la journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, proclamée par le Pape François pour le 1er septembre, le Vatican a publié le livret avec la liturgie de la parole qui sera célébrée dans l'après-midi Place Saint Pierre.
Le schéma est identique à celui de la première partie de la messe, avec l'introït, les trois lectures, le psaume responsorial, l'alléluia.
Avec toutefois une exception. Alors que la première et la troisième lecture sont, comme toujours, tirées respectivement de l'Ancien Testament et des Évangiles, la deuxième lecture, au lieu que d'une lettre de Saint Paul, est tirée de la lettre encyclique de François "Laudato si'".
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Trois mois après sa publication, "Laudato si'" est devenu le document le plus cité et le plus louangé de ce pontificat.
Mais là aussi avec quelques exceptions, voire quelques commentaires critiques.
Parmi ceux-ci il y a celui de l'ancien président du IOR Ettore Gotti Tedeschi, dans une interview de fin août à Formiche.it: "L'Église entre immigration et Europe. La version de Gotti Tedeschi.
En voici les passages principaux. Gotti Tedeschi est économiste et banquier, mais ses critiques - comme on le voit - sont de caractère non pas économique mais avant tout théologique et moral.
(...)
Suivent des extraits de l'interview d'Ettore Gotti-Tedeschi à "Formiche". Celle-ci a également été traduite par Anna, et fait l'objet d'un article séparé: L'Église entre immigration et Europe.
Parmi les passages cités par Sandro Magister émerge particulièrement celui-là:
Je voudrais rappeler que l'Église, à travers deux Papes, Jean-Paul II et Benoît XVI, avait une stratégie à l'égard de l'Europe: la re-christianiser. Si cette stratégie ne devait pas être reconfirmée et si une vision œcuménique et de laïcisation de l'Église prévalait (..) , les effets de ce choix pourraient être dévastateurs.