Le Pape humble change de lunettes

Sonnez trompettes! Oui, je sais, c'est une nouvelle "dérisoire" qui semble trancher avec le caractère dramatique de l'actualité. Mais elle est tellement significative!!

A l'évidence, le Pape pense lui aussi que l'histoire (mais laquelle?) s'écrit avec des images...

3 septembre, surprise au centre de Rome: le Pape Bergoglio s'est présenté dans une célèbre boutique d'optique, via del Babuino, à deux pas de la Piazza del Popolo (donc dans le centre de Rome) pour changer ses lunettes.
Le pape est resté une quarantaine de minutes pour prendre les mesures des nouveaux verres.
"Pas de monture neuve, a-t-il dit au gérant, il faut seulement refaire les verres. Je ne veux pas trop dépenser". Puis à l'oreille (!!) du responsable du négoce, il a ajouté: "Pas de ristourne, je veux payer ce que je dois".
Le Pape est arrivé vers 19h, accompagné de son cérémoniaire, Mgr Guillermo Karcher.
Devant la vitrine de la boutique historique s'est tout de suite attroupée une foule stupéfaite de passants.
C'est le gérant du magasin qui a procédé à un examen de la vue du Pape: il en est ressorti la nécessité de verres progressifs. La semaine prochaine, il fera parvenir les lunettes au Vatican.
Très ému, le gérant a dit ensuite aux journalistes: "En 50 ans d'activité, j'en ai vu passer chez moi des personnages illustres, Federico Fellini, la Massina (Giulietta), Soraya, et même Bill Clinton. Mais recevoir le Saint-Père est une émotion qui vous donne les frissons"...

(reportage ANSA)

 


Le Pape n'est donc pas allé dans une boutique de "périphérie", mais dans une boutique très chic du centre de Rome. Sans doute pour économiser l'essence, "Laudato si" oblige....

Sur Vatican Insider , Giacomo Galeazzi nous en dit un peu plus.
Décidément, la flagornerie des bergogliens en général, et de certains journalistes en particulier, n'a plus de bornes, et les limites du ridicule sont pulvérisées:

Une petite voiture s'est arrêtée devant une vitrine Via del Babuino. Sans hâte, très tranquillement, souriant, le pape en est descendu. Aucune sécurité. Seul le conducteur de la voiture a attendu au volant. Immédiatement une foule de touristes a commencé à prendre des photos. La Piazza del Popolo est à deux pas et le va-et-vient des touristes est incessant. Comme un client quelconque, François dialogue avec un opticien, se fait mesurer l'écart entre les yeux et explique ce qu'il lui faut. Derrière la vitrine, les curieux observent, stupéfaits, comme aimanté par une scène sans précédent, impensable jusqu'à récemment.

François s'est présenté seul dans un magasin d'optique de Rome pour acheter une paire de lunettes. Il avait déjà dit dans une interview à une chaîne de télévision sud-américaine:" Ça me manque de ne pas pouvoir manger une pizza le soir". Et au retour du voyage au Brésil, il avait lancé une phrase qui est devenue un symbole de son pontificat: "Nous devons être normaux".
Stupeur et intérêt des passants qui l'ont attendu à la sortie. Juste à côté, habite un de ses anciens prêtres de Buenos Aires qui travaille au Vatican.
Récemment Mgr Guillermo Karcher a porté chez Spiezia (nom de l'opticien) des lunettes à réparer. C'étaient celles de François, et l'opticien a offert de lui faire une nouvelle paire, mais le pape a demandé à réparer les vieilles, et ainsi fut fait. Le coût de la réparation, 5 euros, a été dûment payé et le chèque a depuis été jalousement conservé dans le magasin. L'opticien, toutefois, n'a pas abandonné, il a fait une nouvelle paire de lunettes pour François et après quelque temps, il a eu la joie de voir que le Pape les portait. Ce sont les lunettes que François, hypermétrope et presbyte, porte actuellement (ndt: alors, qu'est-il venu faire hier, s'il a déjà les lunettes?).
Beaucoup de gens ont afflué pour assister à ce curieux hors-programme pontifical, entre la police municipale et la police nationale qui ont travaillé ensemble au maintien de l'ordre.
"Après quarante minutes, François a quitté le magasin et dans la voiture, dans laquelle il y avait seulement le conducteur, il est rentré au Vatican", rapporte Radio Vatican