Le choix de Trump


Voter pour Trump, c'est peut-être - aussi - sauver la paix mondiale, mais c'est surtout saisir une occasion unique de renverser la dictature du politiquement correct. Formidable réflexion (écrite par un homme!) sur le site Campari & de Maistre (30/10/2016)

 
Le monde occidental a l'occasion de mettre un terme à la déculturation diabolique mise en œuvre par la synarchie planétaire. Qu'il la saisisse!

Fan de Trump contre la dictature du politiquement correct


Nicola Tomasso
www.campariedemaistre.com
29 octobre 2016
Ma traduction (soulignements de moi)

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Le vote américain n'est pas seulement un choix historique (epocale) entre un représentant des pouvoirs occultes mondialistes et un représentant de la richesse entrepreneuriale à la sauce trivialo-libérale américaine. Il y a quelque chose de plus derrière ce défi, et cela concerne la dictature honteuse et latente du politiquement correct qui s'affirme en Occident.
Si nous pensons que Trump a commencé à perdre des points depuis les accusations publiques de sexisme avancées contre lui par sa rivale, nous comprenons quelle est la vraie portée de la présidentielle américaine: éteindre les derniers râles de la résistance à ce flot pathétique de moralisme, d'indignation à retardement et de conformisme sans dignité.
Trump représente la virilité dans son acceptation la plus naturelle, radicale, enracinée. Cette virilité qui désormais n'arrive plus jusqu'aux jeunes générations occidentales, toutes imprégnées des idéologies de l'uniformisation et de l'indifférenciation des sexes. Entre une tablette et un smartphone, la relève occidentale fantasme sur les droits, l'égalité, la liberté, le gender, le respect de la diversité et autres fadaises dévirilisantes. L'offense perpétuelle du mâle moderne à la nature crie vengeance, et ainsi la création (ou le Créateur?) punit l'Occident avec le taux le plus élevé jamais atteint de stérilité et d'impuissance.
Dans ce marasme gay friendly, on voit poindre leur nez, plus arrogants que jamais, les animalistes et les végétaliens, tous déterminés à s'asseoir dans le fauteuil de la nouvelle dictature occidentale anti-humaine, une sous-culture dévastatrice et mortelle, capable de renverser et de remettre en question la réalité jusqu'à ses formes structurantes, comme la sexualité et les appétits. Le résultat est un homme privé de sa virilité, de son instinct à "se procurer", improductif et stérile, incapable d'être père. Mais prêt à s'indigner, à participer à quelque marche pacifiste ou écologiste, dans le même temps accusateur et cathartique, pour faire étalage de sa rigueur morale. A la loi naturelle et au sentiment de culpabilité résultant du péché se superpose le nouveau Code éthique: écologisme (renonciation à la domination de la création), homosexualisme (renoncement à la maîtrise de soi), multiculturalisme (renoncement à sa propre identité culturelle), politiquement correct (renoncement à la réalité et à l'honnêteté intellectuelle).

Le besoin de rédemption de l' homme se libère dans les «vertus publiques», dans cette course imbécile pour se conformer aux standards que la nouvelle dictature impose. Pendant ce temps, l'homme est là à se vider lui-même, savourant la pomme des nouveaux serpents et des nouvelles Eve, victime d'une marque d'accusation ontologique qui se cache dans son âme: son potentiel meurtrier. La rhétorique du féminicide [très présente en Italie, en France, elle prend plutôt le nom de "violences faites aux femmes", ndt], cloue en effet le mâle à une condition meurtrière perpétuelle, un criminel par nature.
Et le voilà contraint à marcher, impuissant, victime de rééducation au son des campagnes médiatiques derrière lesquelles se cachent les diaboliques auteurs de cette dévastation humaine. Et ainsi, tous indignés, tous hypersensibles, tous moralement ébranlés par les comportements obscènes du magnat américain: il faut être d'une intégrité absolue dans la nouvelle religion du politiquement correct. Et malheur ensuite à celui qui dit que les lobbies qui financent la Clinton sont les mêmes qui promeuvent l'élimination des fœtus partout dans le monde, le pourrissement de l'espèce humaine avec les contraceptifs et la poursuite du conflit au Moyen-Orient.
A coup sûr, un programme fait de frontières et de murs, orienté vers une politique isolationniste, comme celui de Trump, pousserait à retirer l'inutile contingent américain en Syrie, où l'on fait semblant de combattre l'Isis en jouant à de petits jeux diplomatiques avec la Russie. Mais malheur à celui qui dirait à un pacifiste que le Prix Nobel de la Paix [Obama] a alimenté plus que jamais l'instabilité au Moyen-Orient, que la Clinton est son digne successeur, et qu'avec Trump, le monde pourra respirer et savourer le calme de la paix: il pourrait s'en indigner! Le drapeau arc-en-ciel flotte où le vent souffle, dans le courant souhaité par la franc-maçonnerie mondialiste: la plus grande guerre que l'homme ait jamais combattu contre lui-même.

À ce système, Donald Trump se soustrait, avec une rhétorique qui peut être déplaisante par moments, offrant aux électeurs un modèle de mâle capable de s'enrichir, de se procurer des femmes, vulgaire, viril. Ce n'est pas le summum pour nous catholiques, mais c'est providentiel pour l'époque dans laquelle nous vivons.
Le monde occidental a l'occasion de mettre un terme à la déculturation diabolique mise en œuvre par la synarchie planétaire. Qu'il la saisisse!