L'homme du Pape


Il se nomme Jeffrey Sachs, et il est un conseiller de plus en plus écouté du Pape, servant de liaison entre le Saint-Siège et l’ONU, dans la promotion d’un « nouvel ordre mondial » où le premier ne joue qu’un rôle de supplétif (23/7/2016).

Jeffrey Sachs apparaît plusieurs fois dans ce site, notamment dans cette traduction d'un article paru en mars 2015 dans Il Foglio: benoit-et-moi.fr/2015-I/actualite/qui-est-jeffrey-sachs


Jeff Sachs, le conseiller pro-avortement du Pape.

Observatoire du Vatican
Le meilleur des collaborateurs et des soutiens du Vatican


Elisabeth Yore
remnantnewspaper.com
19 juillet 2016
Traduction d’Anna


Soyez avertis. La photo ci-dessus en dit long sur cette papauté et ses collaborateurs. Vous les reconnaîtrez aux radicaux qu'ils fréquentent.

Son influence lui permet un accès accru au Pape, il siège bien en vue sur le podium des intervenants, tandis que le pape François s'exprime au sommet des juges contre la traite des personnes et le crime organisé (Vatican, 3 juin 2016)
Il sourit et écoute François saluer et remercier « nombre de collaborateurs extérieurs prestigieux - à qui je présente mes remerciements chaleureux - qui sont engagés aujourd’hui dans d'importantes activités pour la défense de la dignité humaine et de la liberté ».
Il hoche la tête d’un air entendu car il est parmi les premiers des «collaborateurs externes prestigieux » du Pape.
Le discours du Pape continue et François identifie ces « collaborateurs »: «On peut également compter sur la synergie importante et décisive avec les Nations unies. Je suis heureux que les 193 représentants des pays membres de l’ONU aient approuvé à l’unanimité les nouveaux Objectifs de Développement Durable et intégral ».
Après trois ans d'intense chicanerie politique, François admets sans ambages que les « collaborateurs importants » du Vatican ne sont autres que les Nations Unies et ses Objectifs pro-avortement du Développement Durable (ODD).
Malgré les protestations du Remnant, de l'Institut Lépante, de Voice of the Family et de LifeSiteNews et de beaucoup d'autres qui à plusieurs reprises ont mis en garde contre les objectifs anti-vie et anti-catholiques et les tactiques contraceptives, de manipulation du genre, et pro-avortement des ODD des Nations Unies, François ne recule pas dans son soutien aux ODD. Depuis son élection, sa papauté a vite adopté le programme écologiste de l'élite séculière mondiale, en collaborant avec les Nations Unies, le sauveur bureaucratique mondial de l'environnement.
En trois courtes années, l'impensable enveloppe le siège de Pierre, un agenda séculier radical qui sape le dépôt de la foi.
Comment cela s'est-il produit si rapidement?
La réponse tient dans l'homme assis au podium papal. Son nom est Jeffrey Sachs et il est le maître d'œuvre/tête pensante des ODD des Nations Unies derrière l'éco-doctrine papale de la foi. Ne vous y trompez pas. Il opère en toute impunité et avec la bénédiction expresse de François.

. Sachs domine le Vatican comme son principal porte-parole écologiste, comptant pas moins de neuf apparitions et discours à l'Académie Pontificale [des Sciences Sociales] du Vatican durant les trois dernières années.
. Sachs opère comme expert et homme à tout faire des Nations Unies, qui défend tout, de la montée des mers à l'accroissement démographique.
. Sachs escorte ses amis laïques, Ban Ki Moon et Bernie Sanders, partout dans les salles du Vatican.
. Sachs rédige les documents du Vatican sur le changement climatique.

Jeffrey Sachs dépasse largement le simple rôle de collaborateur du Vatican. Il est décrit par la Présidente de l'Académie Pontificale des Sciences sociales Margaret Archer comme un de ses "plus grands soutiens" (ndt: rappelons que le Chancelier n'est autre que l'argentin Marcelo Sánchez Sorondo, conseille (et ghoast writer du Pape)

Qui est Jeffrey Sachs, ce "soutien parmi les meilleurs du Vatican"?

C'est le Directeur de l'Institut de la Terre à l'Université Columbia et directeur du Réseau du Développement des Objectifs du Millénaire des Nations Unies, conseiller spécial du Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon et auteur de (quoi d'autre) The Age of Sustainable Development (L'Âge du Développement Durable).
Plus troublant, Sachs "perche" comme dispositif permanent sur les murs du Vatican de la papauté de François, opérant comme une curie unipersonnelle du changement climatique, promouvant inlassablement l'agenda des Nations Unies sur le changement climatique. Il est l'expert autoproclamé de tout ce qui concerne la planète, et son influence troublante continue d'augmenter au Vatican.

Ce "meilleur des soutiens" du Vatican a écrit que l'avortement est une « option de moindre risque et de moindre coût » (ça c'est un discours d'économiste) que mettre un enfant au monde.
Ce "meilleur des soutiens" du Vatican estime que « les taux de fécondité élevés sont délétères pour le développement économique ».
Ce "meilleur des soutiens" du Vatican soutient avec force que « la légalisation de l'avortement réduit significativement, d'un demi-enfant en moyenne, le taux de fécondité totale d'un pays ». Ça c'est une bonne chose pour Sachs.
Ce "meilleur des soutiens" du Vatican a préconisé pendant 20 ans une politique mondiale de santé reproductive de l’ONU remplie d'avortement et de contraceptifs.
Ce "meilleur des soutiens" du Vatican promeut des nouveaux Objectifs du Développement Durable des Nations Unies basés sur la promotion de "ressources de santé sexuelle et reproductive", incluant les abortifs, les contraceptifs et les "services d'avortement ".

Entendez-vous le cri collectif d'horreur qui vient des tombes des papes sous la Basilique Saint Pierre?


LE COMPLOT S'EPAISSIT
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Il y a deux semaines, au Sommet des juges contre la traite des personnes, Sachs s'est à nouveau exprimé (bien qu'il ne soit évidemment pas juge), saisissant l'occasion pour faire avancer la réalisation de son projet favori, les nouveaux Objectifs du Développement Durable des Nations Unies. Dans son exposé introductif révélateur, Sachs a souligné la collaboration étroite du projet des Nations Unies et de l'éco-exhortation du Pape, Laudato Si'.
Jeffrey Sachs a reconnu que le Pape François et son encyclique Laudato Si' « ont rendu possibles à la fois l'adoption des Objectifs du Développement Durable en septembre 2015 et l'accord sur le Changement Climatique de Paris en décembre 2015 ».
Oui, vous avez bien entendu. La collaboration a réussi magistralement! La présence assidue de Sachs au Vatican a donné l'assurance et la coordination permettant à l'agenda des Nations Unies sur le changement climatique et le développement durable d'être enrichi et défendu par l’encyclique Laudato Si' du Pape Francois.
Que d'astuce et d'habileté politique de leur part !
Laudato Si', le manifeste très controversé et scientifiquement discutable sur le changement climatique, publié le 18 juin 2015, a préparé la voie pour l'adoption en septembre 2015 des Objectifs du Développement Durable des Nations Unies, imprégnés d'avortement et de contraception. Pour assurer ultérieurement la victoire des ODD aux Nations Unies le pape François a scellé l'affaire en s'adressant à l'Assemblée Générale de l’ONU le 25 Septembre et les exhortant afin que:
« L’adoption de l’‘‘Agenda 2030 pour le Développement Durable’’ au Sommet mondial, qui commencera aujourd’hui même, est un signe important d’espérance. J’espère que la Conférence de Paris sur le changement climatique aboutira à des accords fondamentaux et efficaces. »

Et voilà ! Suite à la publication de Laudato Si' et au discours papal à l’ONU, les ODD étaient adoptés par l'Assemblée Générale des Nations Unis, suivis par l'adoption de l’accord sur le Climat de Paris en Décembre 2015. Ces pierres miliaires séculières marquent une vraie réussite politique pour le Vicaire du Christ!
Après trois ans d'intense coordination et de timing subtil, le plan concocté à l'Académie Pontificale des Sciences Sociales révèle une coopération radicale, séculière, politique et globale continue sous ce pontificat.

Jeffrey Sachs est maintenant confortablement installé comme la cheville ouvrière du Pape orchestrant la coopération, l’administration et le partenariat ONU/Vatican/Obama pour promouvoir le contrôle démographique, sous le masque du changement climatique global. Comme un larbin consentant dans ce mouvement mondialiste finalisé à bâtir un ordre mondial à travers le contrôle démographique, la dé-carbonisation, la taxation climatique, la désindustrialisation et la redistribution de la richesse, le Vatican dépêche toutes ses précieuses ressources, y compris les sommets, les académies pontificales, les astucieuses vidéos papales, les spectacles lasers d'animaux sur la façade de Saint Pierre, et, oui, une encyclique, pour prêter sa voix morale à une stratégie mondiale immorale.

Si seulement les millions d'enfants à naître menacés et de Chrétiens persécutés pouvaient bénéficier de ces vastes ressources du Vatican.