Petit lexique du religieusement correct


sur le site "Riscossa Cristiana". Savoureux et particulièrement utile à la veille de la publication de l'exhortation post-synodale sur la famille (28/3/2016)



Les mots qui vous roulent.
Mini dictionnaire semi-sérieux de la pensée ecclésiale religieusement correcte à l'époque de François


21 mars 2016
Marco Manfredini
www.riscossacristiana.it
Ma traduction

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Il y a certains termes, dans le langage d'aujourd'hui, qui, malgré qu'ils soient nobles, et fassent indubitablement partie du bagage de bien porté par le christianisme, sont souvent dénaturés dans leur sens; dans de nombreux cas, ils sont même utilisés dans le sens opposé à celui qu'ils avaient à l'origine, générant ainsi des ambiguïtés et l'incapacité d'une véritable compréhension de ce qu'ils veulent dire.

D'autres termes sont inventés de toutes pièces, on pourrait dire dans le but précisl de démolir ce peu de civilité et de bon qui restent, réduisant évidemment à l'insignifiance le vrai catholicisme en ce qui concerne la sphère publique.

Dans l'attente impatiente, ou plutôt terrorisée de l'exhortation conclusive du Synode tout juste signée par le pape, qui sera connue seulement en Avril, j'ai essayé de rassembler quelques-uns de ces mots qui résonnent avec une insistance croissante à travers les médias, les institutions, dans les palais sacrés, parfois même sur les documents officiels produits par le clergé.

Sans prétendre à l'exhaustivité, et dans l'ordre rigoureusement alphabétique:

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ACCUEIL
Nous accueillons tout le monde, sans critères, des hordes de gens qui apportent avec eux des cultures et des religions incompatibles avec les nôtres, alimentant de fausses illusions et persévérant dans l'utopie multiculturaliste, tout comme nous accueillons chez nous les diversité LGBT, en les faisant passer pour la normalité ou à la limite comme des excentricités gays. Ces deux accueils feront exploser notre société, la première littéralement, la second de l'arrière. Il ne faut pas être prophètes.
[Le mot] apparaît 29 fois dans le Rapport final du Synode (RFS).

Quand vous entendez ou lisez le mot, commencez à actionnez le système d'alarme: niveau 7.

ACCOMPAGNER
Mot record pour ses 40 apparitions dans le RFS, il est l'un de ceux qui respirent la bonté et la miséricorde, mais est parfois utilisé dans des contextes quelque peu suspects. Par exemple: il faut pratiquer l'«accompagnement dans différentes situations», les familles blessées doivent être accompagnées, ainsi que celles «où vivent des personnes ayant une orientation homosexuelle». Ce qui est vrai, si par accompagner, on entend aider avec amour à revenir au vrai bien de l'homme et de la famille, à guérir les blessures et les tendances contre-nature, sans cacher les problèmes ou les considérer comme normalité.
Dans tout cet accompagnement, malheureusement, on croit lire parfois un certain acquiescement au mal.
Le niveau d'alerte, pour l'instant, est minime: 6.

BLESSURES
Nous avons appris au synode qu'il y a beaucoup de familles blessées. A dire vrai, nous le soupçonnions déjà: en regardant autour de nous, nous voyons désormais plus de couples avec des problèmes, séparés ou divorcés, que de couples qui restent unis; seulement que nous les appelions familles à risque, en danger, ou détruites, brisées, éclatées; mais bon, va pour blessées. Toutefois, si elles sont blessées, il faut les soigner, chose très difficile et pas toujours possible; si elles sont blessées, cela signifie qu'elles sont infectés par quelque mal qui doit être éradiqué tôt ou tard. Mais surtout, et jamais comme aujourd'hui, il faudrait faire oeuvre de prévention.
Cette idée de prévention et de protection de la famille peut-elle venir d'une Eglise qui disserte de communion pour les divorcés remariés, parle de graines de bonté chez les couples homosexuels, et accepte en silence qu'on légifère contre la nature parce qu'elle «ne se mêle pas de la politique italienne»?
Quelles blessures peut soigner une Eglise qui a cessé de parler de l'indissolubilité du mariage, et qui accepte de marier n'importe qui sans avoir la moindre connaissance de ce qu'il ou elle a fait, ou quelqu'un qui va se marier à l'église pour avoir de bonnes photos? Combien de mariages aujourd'hui sont effectivement valides?
A dire vrai, il semble que sur cette question il y ait dans le document synodal un semblant de lucidité, une lueur de prise de conscience: il est presque inutile de courir après les boeufs une fois qu'ils se sont échappés (paragraphes 57 et 58 du rapport final).

Espérons, mais, le niveau d'alarme est 9.

DÉFI
On parle de défi, de préférence au pluriel défis, et c'est encore mieux en faisant précéder le mot de nouveaux et suivre de pastoraux.

En soi, le terme aurait un sens viril, combatif, sinon belliqueux, non seulement au sens physique, mais aussi au sens figuré: social, politique, culturel. Au contraire, il est désormais couramment utilisé dans le jargon ecclésial pour indiquer, avec une connotation neutre sinon positive, les saletés auxquelles la modernité nous confronte et que nous nous garderons bien de combattre et de dénoncer en tant que telles pour ne pas trop perturber et ne pas mettre en péril l'une des entrées déjà célèbrissimes: le dialogue .
Déjà présent en abondance dans le vocabulaire ambigu du cléricalisme progressiste, il a littéralement explosé au dernier synode sur la famille, au point que dans le RFS, le mot défi (ou défis) apparaît 19 fois. Il se partage la primauté, comme mot le plus ambigu de la période identifiée avec ce pontificat, avec cet autre mot en croissance rapide: le discernement (voir ci-dessous).

Niveau d'alarme: si c'était possible, plus de 10.

DIALOGUE
Il y a un certain temps, quand j'entendais parler de dialogue, le premier et le plus ancien cheval de bataille du progressisme postconciliariste, le réflexe était de mettre la main sur l'étui [du revolver]. Puis, un peu l'habitude, un peu l'escalade des termes nouveaux et plus modernes, je m'y suis hélas habitué.
Je trouve le mot défini dans les dictionnaires comme «discours alterné entre deux ou plusieurs personnes» ou «discussion plus ou moins d'accord visant à comprendre»; de fait, quand il est utilisé par des hommes d'Eglise ou des chrétiens adultes (c'est-à-dire ceux qui sont à la mode), plutôt que comme instrument, le dialogue est entendu comme but suprême à atteindre à tout prix, en particulier au détriment de la vérité; il devient un cercle vicieux: on dialogue pour aller à la rencontre des "croyants autrement", et on va à leur rencontre pour dialoguer.
Mais quand, en dialoguant, le croyant a explicité sa foi faite de l' expérience du Christ et de la rencontre avec lui, mais aussi de dogmes, commandements, devoirs, prière, s'il s'avère, toujours en dialoguant, que le "croyant autrement" pratique habituellement une religion qui peut être:

a) fausse (le protestantisme, l'islam, l'hindouisme, le bouddhisme etc.);
b) dépassée (judaïsme), donc aussi fausse;
c) inventée à partir de zéro à son propre usage (comme «Je sens qu'il y a un dieu, mais il ne peut pas être celui de l'Eglise»);
d) agnostique;
e) relativiste;
f) athée et / ou anti-cléricale;
g) philosophies maléfiques (gnose);
h) associations anti-chrétiennes (franc-maçonnerie);
i) etc..

... nous disions donc que si ce dernier n'a aucun intérêt pour ce que vous essayez de lui transmettre ou est horrifié par vos croyances "moyennageuses", ou porte subrepticement atteinte à votre foi insinuant le doute en vous parce qu'il est peut-être plus intelligent, mieux préparé, plus télégénique, ou, dans le meilleur des cas s'il vous écoute avec intérêt, mais une fois épuisés les arguments reste dans sa conviction, à un certain moment le dialogue se termine et tout le monde rentre à la maison. C'est à Dieu, s'Il le veut, de faire le reste. Sinon, au mieux, on perd son temps sans rien conclure, au pire, on est susceptible d'absorber des idées malsaines et de compromettre sa propre foi.
Quand le dialogue devient aussi œcuménique, attention, mieux vaut changer l'air: Enzo Bianchi va se pointer.
Les «Chaires des non-croyants» ou «Dialogues dans la cathédrale» (initiatives du cardinal Martini) sont le sommet de cette pathologie appelée dialoguite, où tout le monde parle en faisant semblant, en règle générale, d'être d'accord. Et la seule façon d'y parvenir est d'éviter de dire clairement la Vérité dont seule l'Eglise du Christ est porteuse. «L'important, c'est que vous appreniez à vous inquiéter», diasit le défunt cardinal Martini. En réalité, ces initiatives étaient vraiment inquiétantes.
Mais je dois faire un rectificatif. Le sommet a été atteint récemment par le cardinal Ravasi, qui non content de s'être exhibé dans la danse du Pacha Mama, s'est même mis à dialoguer ouvertement avec la franc-maçonnerie. Inutile, Cardinal, malgré vos efforts vous ne réussirez pas à démolir l'Eglise du Christ. Ni vous, ni le Prieur (ndt: Enzo Bianchi, qui se fait appeler prieur de Bosé) ni Mgr Galantino.

Malgré le pouvoir du mot, comme niveau d'alarme, je mets seulement 8: désormais, nous devrions être vaccinés contre.

DISCERNEMENT
Présent 21 fois dans le RFS, nous sommes face à l'un des deux mots-clés (avec "défis") utilisé comme cheval de Troie dans le début de ce millénaire pour saper le catholicisme de l'intérieur. Discernement sonne bien, cela fait très "monastère", Enzo Bianchi en a même fait le titre d'un livre, et cela seul suffirait.
Le sens de ce mot, pris dans un dictionnaire, est «la faculté et l'exercice de discerner, c'est-à-dire de distinguer le bien et le mal, et par extension jugement, critère». Il est évident que pour un chrétien comme pour toute personne saine d'esprit, on distingue entre le bien et le mal afin de pouvoir choisir le bien (réussir ensuite à le réaliser est une autre question); néanmoins, on l'entend de plus en plus comme «la faculté et l'exercice de trouver une justification, dans un cas spécifique, pour faire ce que nous voulons, même si cela va à l'encontre de la loi de Dieu, avec l'approbation des prêtres».
Un peu comme cela s'est passé avec la conscience, terme un peu obsolète qui était invoqué à tort, comme l'enseignait le regretté Palmaro, en particulier par les hommes politiques catholiques pour justifier les prises de position les plus erronées et les plus hétérodoxes. Il suffisait de revendiquer la liberté de conscience, et on pouvait voter ce qu'on voulait, ou que le parti imposait, pour aberrant qu'il fût.

Niveau d'alerte maximal: 10.

DIVERSITÉ (/DIFFÉRENCE)
[les euphémismes politiquement corrects ne se traduisent pas mot à mot dans toutes les langues, les italiens ont les leurs, très transparents malgré tout]
La diversité est un atout, nous disent-ils tous. Évidemment, cela dépend de ce qu'on entend par ce mot.
Composant fondamental du langage "correct", il a longtemps été adopté par les délicats pour définir une situation, une personne sur la base de ce qu'elle n'est pas: diversement habile (handicapé), diversement croyant, diversement ci, diversement ça, cela pourrait même faire sourire .
Sauf qu'ensuite, on a commencé à parler de valeurs différentes, de familles différentes, de parentalité différente, d'orientation sexuelle différente, et l'affaire est devenue plus grave.
Un jour, on va en arriver à parler de "diversement différent", et peut-être qu'à ce moment-là, en chevauchant la crête de la folie, nous redeviendrons normaux.

Niveau d'alarme: 9.

DIVISIF (/QUI DIVISE)
Heureusement pas encore entré dans les documents officiels du clergé, c'est un néologisme hideux très populaire parmi les politiciens et les journalistes; il indique dans un sens négatif un argument qu'il vaut mieux laisser de côté, car il crée des fractures et n'est donc pas adapté au dialogue .
...
Remiser au grenier les éléments de division serait comme dire: «Laissons de côté les choses importantes, accordons-nous sur les bagatelles». Les éléments de la division, plus on les cache, plus ils reviennent ensuite avec force, parce qu'ils ne sont pas accessoires, ils sont l'essentiel.

Niveau d'alarme:8; niveau d'horreur: 10.

EXPÉRIENCE
(..) Dans son sens dévié traduit en termes bruts, c'est l'expérience qui indique une recherche de la nouveauté aussi incessante que peu concluante, suggèrant une attitude éternellement adolescente ou sentimentaliste.
Il est clair que la rencontre avec le Christ est une expérience fondamentale pour un chrétien, mais une fois qu'on l'a rencontré, inutile de chercher autre chose; renouveler l'expérience avec Lui, c'est très bien, mais courir sans cesse vers de nouvelles sensations, de nouvelles émotions, dans une sorte d'anxiété de performancee religieuse, a - j'en demande pardon à quelques amis -, quelque chose pathologique.

Niveau d'alerte contenu: 7.

FÉMINICIDE
Primo: pourquoi les inventeurs de mots inutiles ne font-ils pas au moins l'effort de les créer pour qu'ils soint supportables à l'oreille?
Secundo: et le "mâlicide", alors, où est-il? Pourquoi n'a-t-il pas été inventé? Et obésicide, journalisticide, prêtricide?
Juste ridicule.

Niveau d'alarme: 6+. Niveau de nausée: 10.

FRAGILITÉ
Bien sûr que nous sommes tous fragiles, comment le nier. Fragiles car faibles face au mal, enclins à tomber dans le péché et à céder aux tentations. Dans toutes ses variantes, la fragilité apparaît 15 fois dans le RFS, il vaut donc mieux y prêter attention.
Un peu comme cela se produit avec les blessures , le sentiment est qu'on mijote un peu dans cette situation, qu'on en prend acte comme d'une chose neutre, presque positive. Non, la fragilité est négative, il faut que l'Eglise, à travers ses pasteurs, nous aide à être forts, à coup de doses massives de fortifiants: Prière & doctrine, Charité & Vérité.
Le mot s'accompagne volontiers d'immaturité, comme pour s'en complaire.

Niveau d'alarme: 7.

HOMOPHOBE
«Dans ma ville / il y a une maladie / qui ne s'en va pas / c'est l'homophobie». Ainsi chantent, entre deux insultes, nos sympathiques antagonistes quand les "Sentinelles debout" manifestent pacifiquement pour qu'on ne nous enlève pas le droit de dire que deux et deux font quatre.
Eux, les Sentinelles, inoffensifs dans leur pieux silence, seraient les homophobes, les malades, ceux qui haïssent, intolérants, violents, bref, les méchants. Les autres qui, dans le meilleur des cas, se contentent de hurler dans un mégaphone des obscénités et leur mépris, et dans le pire ..., sont bien sûr les bons. Quand on vous le dit, un monde à l'envers. Et même inverti.

Niveau d'alarme: 9 ½.

INTÉGRATION
Après avoir accuelli, il faut intégrer. Il est vrai que maintenant, ce qu'on nomme l'Occident, après avoir nié ses racines chrétiennes, n'a plus grand chose à offrir en termes de propositions humaines, civiles, sociales, culturelles. Sans oublier les «valeurs» de l'Occident, étalées par beaucoup, mais que personne n'énumère exactement - tout au plus parle-t-on d'une liberté générique (voir le point suivant): comme il y a la liberté, et un vide de contenu, ceux qui arrivent auront tendance à le remplir avec les leurs, et pour finir, c'est nous qui nous devrons nous intégrer. Mais ce sera par la force, avec l'alternative de disparaître, comme cela se passe depuis un certain temps dans des pays tels que l'Irak, la Syrie, le Pakistan, etc.
Et Saint-Pierre arborera le drapeau noir de l'Etat islamique.

Niveau d'alarme: 8 ½.

LIBERTÉ
Libéralisme , libertarisme, libertinisme, libertinage, arbitraire: le mot liberté est généralement associée à l'un de ses dérivés détournés, chacun avec sa propre histoire, sa propre philosophie erronée résultant de l'élévation au tout d'un aspect ou d'une perversion interprétative de l'original.
Sans recourir au pape Grégoire XVI qui définissait la liberté de conscience simplement comme «un délire», dans le Catéchisme le plus récent , nous lisons que «Il n'y a pas de véritable liberté sinon au service du bien et de la justice» (CEC 1733); «La liberté de l' homme est finie et faillible» (CEC 1739); «La liberté atteint sa perfection quand elle est ordonnée à Dieu, notre béatitude» (CEC 1731).

niveau d'alarme: dépend beaucoup du contexte.

MISÉRICORDE
C'est l'une des particularités du christianisme, c'est donc avec regret que nous devons compter ce mot parmi les dangereux. Mais nous ne pouvons pas l'éviter, parce que si autrefois, il était clair que la miséricorde était celle du «va et ne pèche plus» réservé au pécheur repentant, aujourd'hui, elle est souvent entendue à l'envers avec le sens «viens et continue à pécher» réservé au pécheur impénitent, qui s'emploie peut-être à répandre publiquement son erreur comme une chose normale, ou même positive.
Ou comme synonyme d'"assistancialisme" tiers-mondiste, ou pour justifier une très chic ouverture indiscriminée, à la «il y a de la place pour tout le monde».
Une miséricorde séparée de la vérité, évidemment, n'est plus miséricorde, mais un énième mot-piège. Nous n'ajouterons rien d'autre, par ... miséricorde.

Niveau d'alarme: 10, en particulier dans l'année en cours, pour risque de l'indigestion.

PROPHÉTIQUE
Parler de manière prophétique, terme pour l'usage duquel Enzo Bianchi pourrait entrer dans le Livre Guinness des records, justement grâce à des gens comme lui, a pris pour les oreilles averties, le sens de "précurseur dans la dissolution". Que ce soit clair, je n'en ai pas spécialement après le prieur de Bose; c'est lui, bizarrement, qui est présent à chaque fois que la saine doctrine est en danger. Voici donc une série d'exemples:

«L'étreinte entre François et Kirill, un signe prophétique».
«Les évêques, les moines comme moi, les prêtres, qu'ils se contentent d'un rôle prophétique, inspiré».
«[...] quand le pape Jean avec son discernement prophétique identifia parmi les" signes des temps" l'entrée des femmes dans la vie publique [...]» (attention, ici un autre mot que nous avons déjà vu fait son apparition en une combinaison explosive).
«Le pape Bergoglio réussit à communiquer la confiance. Prophétique, son voyage à Lampedusa».
«[...] C'est l'amour pour cette vérité [recherchée à travers le chemin œcuménique] qui conduit le pape lui-même, les pasteurs des différentes communautés et les chrétiens ordinaires de toutes les confessions à poser des gestes prophétiques en vue de l'unité».
«[Avec François] nous sommes revenus à un christianisme prophétique qui sait dire la vérité sans concession, même face aux puissants» (comment se fait-il alors que les puissants fassent la queue pour aller chez lui, avec échange mutuel d'effusions, cf. www.chiesa?).

Nous en déduisons deux choses: tout ce que fait Bergoglio est prophétique, mais lui aussi, le prieur, est un vrai prophète. De la démolition.

Niveau d'alarme: 9. Démangeaisons: 10.

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