Pour ceux qui ne veulent pas voir
L'accueil glacial du Pape aux participants à la Marche pour la Vie hier à Rome (9/5/2016)
A l'occasion de la Marche pour la Vie annuelle à Rome, le dimanche 10 mai 2015, les participants s'étaient rassemblés à midi, sous les fenêtres du Pape pour entendre le discours d'Angelus (ou plutôt le Regina Caeli du temps pascal). Et surtout, ils espéraient quelques mots d'encouragement, bien décidés à manifester bruyamment leur présence, leur engagement, mais aussi leur attachement au successeur de Pierre. La déception avait été grande, François s'étant contenté d'un vague salut générique, perdu au milieu d'"une longue série de salutations aux associations, confréries, groupes de pèlerins, gardes civils et forestiers..." (récit ici: benoit-et-moi.fr/2015-I/actualite/la-marche-pour-la-vie-et-le-pape).
Hier avait lieu l'édition 2016 de la même Marche pour la Vie de Rome, et bis repetita: le Pape s'est signalé par une encore plus grande froideur.
Antonio Socci cite la page Facebook d'un participant, qui décrit la scène en ces termes:
LE HONTEUX ACCUEIL DE BERGOGLIO AUX PARTICIPANTS À LA "MARCHE POUR LA VIE 2016" DE ROME...
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Environ 30 mille personnes ont participé à la "Marche pour la Vie de Rome" aujourd'hui, 8 mai, contre l'avortement et toute forme de menace contre la vie elle-même. Quand ils sont arrivés Place Saint-Pierre pour l'Angélus de midi, ils s'attendaient à recevoir un salut chaleureux et un message d'encouragement du pape; et à la place.... les seuls mots - très froids et juste par obligation - ont été: "Je salue les participants à la marche pour la vie" sans ajouter quoi que ce soit. Pire, s'entendant appeler par le Pape, les participants à la marche ont commencé à crier pour attirer l'attention, au point que le Pape a dû s'arrêter dans sa lecture pendant un bref instant pour ensuite la reprendre, agacé.
Regardez l'accueil glacial de Bergoglio aux 30 mille personnes rassemblés à Rome en défense de la vie. Il y a de quoi rester sans voix...
Si vous ne voulez pas voir tout l'Angelus, commencez à 11'15".
(Nino Messina)
