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Autisme: l'indignation à géométrie variable

L'insupportable police de la pensée contre François Fillon. Quand Alain Juppé parlait de l'"autisme" de Benoît XVI... (7/3/2017)

Les petits curés du politiquement correct et autres gardiens de la nouvelle morale et du "vivre ensemble" (!!) se déchaînent contre François Fillon qui, venu s'expliquer dimanche soir sur la chaîne du service public, a osé affirmer à plusieurs reprises qu'il n'était pas "autiste". D'où indignation des associations d'autistes, et déchaînement immédiat des pavloviens qui peuplent les "réseaux sociaux" (cf. www.francetvinfo.fr).
Sans porter aucun jugement sur la prestation de François Fillon et le bien-fondé de ses arguments, je me contente de rappeler (car je ne l'ai pas oublié) qu'il y a 8 ans presque jour pour jour, le 18 mars 2009, le candidat malheureux aux primaires de droite et accessoirement chouchou actuel des médias avait employé les mêmes mots en parlant de Benoît XVI, sans que personne ne songe à lever un cil.
Je cite en effet le Monde du 18/3/2009 :

L'ancien premier ministre et maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, a estimé, mercredi 18 mars, sur France Culture, que les propos et attitudes récents du pape Benoît XVI sont sources de malaise et créent "un vrai problème". M. Juppé a expliqué, en citant la réintégration d'evêques "dont l'un est l'apôtre – si j'ose dire – du négationnisme", l'excommunication au Brésil et l'affaire du préservatif, que "ce pape commence à poser un vrai problème".

Au Brésil, "qu'une gamine de 9 ans qui a été violée, dont la vie est en danger, soit – sinon elle-même – du moins ses parents et le médecin qui l'a aidée à avorter excommuniée, c'est une absence de charité chrétienne extraordinaire", a poursuivi l'ancien chef de gouvernement.

"Aller dire en Afrique que le préservatif aggrave le danger du sida, c'est d'abord une contrevérité et c'est inacceptable pour les populations africaines et pour tout le monde", a-t-il poursuivi.
"Il y a un vrai problème", "je sens autour de moi un malaise profond", a ajouté M. Juppé, qui dit avoir "l'impression" que le pape "vit dans une situation d'autisme total".

Il n'y a rien à ajouter, malheureusement.