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Dieu nous appelle à une nouvelle croisade

Le prophète Elie

... pour résister aux "leaders mis en place par le gouvernement-fantôme qui domine le monde". L'un d'eux, malheureusement, occupe le Trône de Pierre. Réflexion d'un prêtre italien, sur son blog "La scure di Elia" (27/9/2017)

>>> Don Elia est une "vieille" connaissance de ce site: voir ICI.

Dieu nous appelle à une nouvelle croisade

Don Elia
mercredi 20 septembre 2017
lascuredielia.blogspot.fr
Traduction d'Isabelle

Le Seigneur n’abandonnera pas son Eglise. Les Apôtres étaient douze et le Seigneur recommencera avec un petit nombre. Nous devons avoir la foi, l’espérance et la force (cardinal Carlo Caffarra en larmes, quelques jours avant sa mort).

Parler de situation dramatique est désormais superflu : seuls ceux qu’hypnotise la propagande dorment tranquilles, comme si tout allait bien. L’invasion est sous les yeux de tous : des milliers de jeunes gens vigoureux et qui n’ont pas du tout l’air de personnes mal nourries cherchant à échapper à la famine, continuent à débarquer tous les jours sur nos côtes, repêchés par notre propre marine à quelques kilomètres des côtes libyennes. Le retrait des « organisations humanitaires » soudoyées n’a réduit que partiellement le flux des migrants sans formation qui échouent, pour finir, soit dans le réseau du travail en noir et de la criminalité organisée, soit dans des campings improvisés sur les places italiennes, qu’ils quitteront éventuellement de temps en temps, afin de tuer l’ennui, pour quelque viol solitaire ou collectif. Tout le monde sait, entre autres, que ce que l’on appelle « accueil » est devenu un business très lucratif. Il faut être purement et simplement stupide pour crier au racisme en s’indignant contre ceux qui dénoncent ce cauchemar ; il faut être criminel, par contre, pour exhorter à l’accueil inconditionnel.

A la première catégorie appartiennent les décérébrés de gauche, qui ont perdu l’usage de la raison. La pensée marxiste peut en effet se définir comme le virus du SIDA de la raison : il en détruit les défenses immunitaires, c’est à dire la capacité à reconnaître et repousser les erreurs et les absurdités. Peut-être faudrait-il les plaindre ? Non, parce que se laisser déformer intellectuellement par le marxisme est une faute, encore plus grave pour celui qui a été élevé dans la religion catholique. Font partie de la seconde catégorie ces leaders mis en place par le gouvernement-fantôme qui domine le monde. A Rome, il y en a deux particulièrement en verve.
Le premier est une petite dame qui, après s’être créé une image avec un job (surpayé) dans une agence des Nations-Unies, a été choisie pour occuper la troisième plus haute fonction de l’Etat (n.d.t. : il s’agit de Laura Boldrini, présidente de la Chambre des Députés) et qui, du haut de son siège, ne manque pas une occasion pour répéter, en ayant l’air de ne pas très bien comprendre ce qu’elle raconte, la petite leçon qu’on lui a fait apprendre par cœur. Comme le déficit démographique de notre pays l’inquiète tant, il suffira de lui rappeler que les Italiens seraient bien plus nombreux si six millions d’entre eux n’avaient pas été exterminés dans le sein maternel.

Le second – hélas ! – occupe une position moralement et spirituellement bien plus haute ; ce qu’il dit est de son propre cru, ce qui – avec l’insistance et le ton culpabilisant sur lequel il le dit – lui donne une apparence de crédibilité, fût-ce seulement en vertu de la tâche qu’il est censé accomplir. On sait toutefois très bien à présent que lui aussi a une mentalité marxiste : il a confessé lui-même avec candeur qu’il s’est fait « initier » à la politique (à une époque où l’unique approche autorisée était précisément le marxisme) par une ardente apôtre du communisme, qui fut bien aise de passer un tas de livres interdits au jeune provincial des jésuites. Une conquête qui n’est pas rien… sauf que lire ces textes était – et reste – un péché grave, à moins d’y être autorisé pour des raisons valables. Notre homme, qui passa ensuite par une crise existentielle (et pour cause !) pensa bien faire en confiant son âme – à un bon directeur spirituel ? Mais non ! cela fait préconciliaire ! – à une habile psychanalyste juive… Et donc, si l’on tient compte du fait que la psychanalyse freudienne ramène tout au sexe et que la psychanalyse jungienne réduit Dieu à un archétype culturel, il sera tout de suite évident qu’il n’y a rien de mieux pour démolir un prêtre.

Ou plutôt non, démolir n’est pas le mot le plus juste. En réalité, il s’agit de déstructurer un esprit et de le restructurer d’une manière contraire au fonctionnement correct de la raison, qui reflète l’ordre objectif de la réalité. Cette perversion de l’intelligence, combinée à la gnose marxiste, provoque un dysfonctionnement mental humainement irrémédiable : celui qui ne pense pas comme moi aura toujours immanquablement tort parce qu’il est un bourgeois réprimé sexuellement ; j’aurai toujours immanquablement raison parce que j’ai pris conscience des mécanismes véritables qui meuvent les individus et la société… Pour guérir, il faudrait un miracle, mais ce genre de miracles requiert le libre assentiment de la personne (justement ce que celui qui est mentalement déformé est incapable de donner). Comme si cela ne suffisait pas, un catholique dans ces conditions reste complètement dépourvu de défenses intellectuelles contre le modernisme et il ne peut s’empêcher de l’assimiler sans aucune critique ni aucun filtre. Tirez les conclusions et vous aurez le portrait-robot de nombreux prêtres formés ces années-là, puis devenus évêques, cardinaux et…

Que le personnage en question ait été mis en place par l’élite mondialiste est hautement probable. Les communications de John Podesta, bras droit de Hillary Clinton, parlent explicitement d’un plan pour déclencher, dans l’Eglise catholique aussi, un « printemps » révolutionnaire. Puis il y a encore l’aveu explicite du cardinal Danneels (ex-archevêque de Malines-Bruxelles et protecteur d’un évêque accusé de pédophilie) au sujet de la « mafia » de Saint-Gall ; ou encore la révélation sur un autre membre de ladite mafia, le cardinal Murphy O’Connor, et son activité de coordination des cardinaux du Commonwealth en vue de l’élection de l’Argentin, challenger perdant du conclave de 2005. Les cardinaux des USA furent, quant à eux, convaincus par le nonce Vigano, exilé du Vatican ; les sud-américains, conduits par le cardinal Hummes, n’avaient pas besoin d’être convaincus. A la fin, on enrôla la bande à Bertone, à coups – semble-t-il – de promesses d’immunité qui furent tenues. Ses hommes en effet figurent parmi le petit nombre de ceux qui sont restés en selle, pour ne rien dire du « grenier » tristement célèbre d’où personne ne peut déloger leur patron…

On dirait que, pour certains ecclésiastiques, les seuls critères d’inspiration sont, non certes pas le bien de l’Eglise et moins encore la foi, mais plutôt l’argent et le pouvoir (et éventuellement quelque chose d’autre). Dommage que toutes ces liaisons soient interdites sous peine d’excommunication et avec pour effet d’invalider l’élection, par la Constitution Apostolique Dominici Gregis de Jean-Paul II. Mais personne ne bouge dans la hiérarchie : des quatre – les seuls – qui ont ouvert la bouche sur un point particulier, deux sont décédés inopinément… Un des survivants a presque quatre-vingt-dix ans : quant à l’autre, on a tenté de le reléguer sur une petite île du Pacifique, mais il n’a pas marché : prions pour qu’il reste sauf. Ce type de gens ne plaisante pas ; maintenant qu’avec la complicité de prélats corrompus dans l’esprit et les mœurs ils sont parvenus à mettre sur le trône de Pierre un soi-disant catholique qui défend leurs idées avec conviction, ils ne tolèrent pas la contestation. La situation semble, à vue humaine, sans issue ; mais ne tirons pas les conclusions sans le bon Dieu : nous ressemblerions aux apostats.