Un certain 28 février

Comment ne pas se souvenir aujourd'hui du 28 février 2013, et des minutes dramatiques où le Saint-Père quittait le palais apostolique?... (28/2/2017)

Que dire, qui n'ait été dit et redit mille fois depuis lors.
Au delà de toutes les polémiques, de toutes les conjectures sur les raisons du départ, de tous les discours savants sur la validité de la renonciation, et même sur la régularité du conclave qui devait voir moins de deux semaines plus tard l'élection de François, aujourd'hui est le jour où il faut surtout se souvenir que Benoît XVI était aussi un homme d'une grande humanité, et qu'il nous a été donné de vivre ce jour-là (à travers la télévision qui pour une fois a été globalement à la hauteur de la tâche), pour ainsi dire à ses côtés, des moments bouleversants d'une extraordinaire intensité émotionnelle.
Je pense notament à celui où il quitte le palais apostolique, aux larmes de Georg Gänswein, à celles de son chauffeur, au survol de Rome en hélicoptère et au dernier adieu depuis le balcon de Castelgandolfo, que l'on peut revoir, le coeur serré, dans une série de vidéos encore en ligne sur le site de... La Repubblica (désolée pour les pubs...).

Mes lecteurs qui voudraient se replonger dans l'atmosphère de ces jours douloureux, entre le 11 et le 28 février 2013, aimeront peut-être se "balader" dans les pages spéciales que je leur ai consacrés: benoit-et-moi.fr/2013-I/demission .