Un article en espagnol, de l'Agence catholique Agencias/InfoCatólica, traduit par Carlota (8/9/2010)

33 mineurs chiliens sont bloqués à 700 mètres sous terre depuis le 5 août dernier dans le désert chilien d'Atacama (carte ci-contre. Source) à la suite d'un éboulement. Un de ces évènements dramatiques qui en même temps, suscitent le consensus.
Des opérations de sauvetage sont en cours, qui pourraient durer au moins trois mois.
Le 29 août, le journal Sud-Ouest consacrait un bel article à leurs conditions de survie, et l'on apprenait avec surprise et émotion que les hommes avaient installé une salle de prières! Prier était donc pour eux une priorité!

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Le refuge, prévu pour 25 personnes, est on ne peut plus rustique. Il contient une dizaine de couvertures étendues à même le sol, un kit médical de base, un réservoir d'eau potable, et c'est à peu près tout. Mais dès le premier jour, les mineurs se sont organisés : ils ont rationné l'eau et les vivres, instauré des réunions quotidiennes où ils prennent les décisions ensemble. Ils ont installé un espace pour prier, un bac rouillé pour faire leur toilette et se laver les dents, et leur « casino » : une table et des dominos qu'ils ont confectionnés.
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Le même jour, saluant les pèlerins de langue espagnole après la prière de l'angélus à Castel Gandolfo, Benoît XVI mentionnait « avec affection les mineurs qui se trouvent prisonniers dans la mine de San José, dans la région de Atacana, au Chili ».
Le pape les a recommandés, ainsi que leurs familles à « l'intercession de saint Laurent ». Il les a assurés de sa « proximité spirituelle » et de ses « prières continuelles » afin qu'ils « demeurent sereins, dans l'attente d'une conclusion heureuse des travaux qui sont mis en œuvre pour les sauver » (Zenit)

Carlota a traduit un article d'une agence d'information catholique Agencias/InfoCatólica

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Les 33 mineurs ensevelis au Chili reçoivent des chapelets bénis par le Pape
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Les 33 mineurs chiliens (ndt en fait 32 Chiliens et 1 Bolivien) ensevelis depuis le 5 août au fond d’un gisement, ont reçu jeudi dernier (2 sept) des chapelets bénis par le Pape Benoît XVI, a dit l’archevêque de Santiago du Chili, le cardinal Francisco Javier Errázuriz, au cours d’une messe en plein désert d’Atacama. « Aujourd’hui sont en train d’être descendus par « la Paloma » (ndt surnom du conduit qui permet de ravitailler les mineurs, en référence au pigeon voyageur), 33 chapelets bénis par le Pape, c’est la première raison de ma présence ici », a dit le prêtre qui est arrivé jusqu’à la Mine San José, proche de la ville de Copiapó (800 km au nord de Santiago), où il a présidé une cérémonie religieuse pour les familles des mineurs.
Aux alentours de la Mine San José, a été monté un grand campement où vivent les parents des mineurs ensevelis et le personnel chargé du sauvetage. C’est là que le cardinal Francisco Javier Errázuriz, a de nouveau remercié Dieu pour ce « cadeau », celui d’avoir permis de retrouver vivants ces travailleurs. Le cardinal a eu aussi l’occasion de converser téléphoniquement avec les mineurs.
Les 33 mineurs qui sont depuis le 5 août à l’intérieur de la mine par 700 mètres de fond, maintiennent le contact avec l’extérieur grâce à un conduit introduit au moyen d’une perforatrice, après qu’il ait été possible de déterminer qu’ils se trouvaient tous vivants, le 23 août dernier, fête de Ste Marie, Reine de l’Univers, ce qui est considéré comme un authentique miracle, demandé à Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie et des Saints, tant par les mineurs que par beaucoup de leurs familles et alliés, comme en général, par le peuple chilien chrétien, vivement affecté par cet événement.
Par le conduit on leur envoie des tubes en plastiques connus sous le nom de “pigeons”, à l’intérieur desquels on met des aliments, des médicaments, du courrier, du matériel pour communiquer par vidéo et audio et cette fois-ci les chapelets envoyés par le Pape Benoît.
Il faudra 3 à 4 mois pour assurer le sauvetage des mineurs, d’après les dires des autorités, même si les responsables des opérations ont déjà creusé sur 41 mètres, - un cinquième de la distance totale, et ils étudient d’autres options pour sortir les hommes plus rapidement.