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MEDJUGORGE, ENCORE
 

C'est vraiment un hasard (ou un signe?) que recherchant hier des informations sur María Vallejo-Nágera (cf. "La trahison des élus"), je sois tombée sur cette video publiée sur Youtube. Cette femme serait-elle aussi parmi les bons fruits de Medjugorge? Carlota a traduit ses propos. (11/7/2011)

-> Voir ici: Les bons fruits de Medjugorje




 



Carlota:

La femme de lettres María Vallejo-Nágera est la fille d’un très célèbre médecin et écrivain espagnol. Elle a fait donc partie de la « riche bourgeoisie catholique espagnole » à l’époque franquiste (simple constatation et non jugement bien évidemment). Elle est arrivée à l’adolescence et à la fac dans les années quatre-vingts à l’époque du socialisme triomphant espagnol. Elle avait 17 ans quand Felipe González (le « grand frère » de J. L. Rodríguez Zapatero) est arrivé au pouvoir.
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Dans ce reportage (ndt : je n’ai pas traduit tout mot à mot mais c’est un magnifique et très vivant témoignage) María Vallejo-Nágera explique qu’elle avait écrit son premier roman paru en 1999, en se montrant très critique envers sa foi [catholique] et en se moquant des prêtres. En fait elle n’avait pas la foi [ou pour moi, elle n’avait pas fait la transition entre sa croyance de la petite enfance et l’âge adulte. Le lien foi et raison n’avait pas été cultivé, et la raison avait étouffé la foi].
Elle se trouvait donc à Londres où son mari travaillait et où elle avait fait la connaissance d’Anglicans. Ce sont eux qui lui ont parlé pour la première fois de Medjugorje. Elle a été étonnée que ce soit justement des Anglicans qui l’informent du phénomène. Elle a décidé d’aller voir elle-même sur place.
La première journée elle s’y ait retrouvée vraiment en touriste, prenant des photos de tout et de rien (et même, dit-elle, d’une façon pas très polie par rapport aux prêtres célébrant) et puis….vint la conversion. Elle se trouvait sur le chemin entre l’Église de Medjugorge et la salle de conférence où devait s’exprimer le plus jeune des voyants, Jacob. Elle marchait en blaguant avec ses amis sans parler du tout de religion. Et puis elle a regardé le ciel (il faisait ce jour là très beau) et pendant trois secondes, elle a eu l’impression d’être déconnectée de son entourage et qu’une rosée d’amour lui tombait dessus. Elle ne s’était jamais sentie jusqu’alors tant aimée et qu’un tel amour pouvait exister et que c’était l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous. Et pourtant dit-elle encore : « j’étais une femme entourée avec l’amour de ma famille, de mon mari (ndt un mariage heureux depuis de nombreuses années), de mes enfants ». Elle ajoute qu’elle a ressentie alors une grande honte de n’avoir pas répondu à cet amour et pourtant elle avait été élevée dans une famille catholique qui avait tout fait pour lui enseigner cet amour, qu’elle avait été à l’école dans des établissements catholiques, mais qu’elle ne s’était jamais vraiment intéressée au sens de l’Eucharistie…
Elle a mis six mois avant de raconter au prêtre irlandais qui avait accompagné leur groupe à Medjugorje ce qui lui était arrivé parce que elle avait l’impression d’être devenue « folle » pendant quelques secondes. Il lui a répondu qu’elle n’était pas devenue folle et que c’était cela la conversion, que Medjugorje était le poumon du monde des conversions et que des milliers et des milliers de pèlerins lui avaient déjà dit la même chose. À partir de là, elle « est devenue amoureuse » de la Messe. Elle ne savait rien de l’Eucharistie, ni de la Messe, et pourtant à Londres, ses pieds la conduisaient tous les jours vers une église pour qu’elle puisse prier. Et quand elle a mieux compris la Messe, elle s’est rapprochée de la Confession qui avec l’Eucharistie sont les deux cadeaux de base. Le chemin de la sainteté est long et particulièrement difficile mais qu’il ne faut pas se décourager. Elle conseille à tous d’aller à Medjugorje un lieu rempli de spiritualité. Et elle nous donne vraiment envie de connaître la rencontre qu’elle a fait il y a quelques dix ans.




Un autre témoignage

Par ailleurs pour Medjugorje, voilà ce que dit le Père Juan García Inza (*)
(Source)

Je reviens de Medjugorje
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(...)
L’Église est très prudente et ne se prononce pas sur les apparitions privées.
Le Pape Jean-Paul II a dit que Medjugorje était le confessionnal du monde et que s’il n’était pas Pape, il irait là-bas pour se confesser. Benoît XVI encourage les fidèles à y aller accompagnés de prêtres. Et il a nommé une importante Commission de théologiens, juristes et experts sur ces thèmes pour qu’ils étudient le cas et en leur temps, donnent leur opinion autorisée.
Tout laisse à penser que tant que les apparitions et les messages ne cesseront pas, parce que la Vierge en aura décidé ainsi ou parce que les voyants seront morts, l’Église ne donnera pas son jugement sur le cas. Il faut prendre en compte le fait que l’Église ne canonise personne de son vivant, mais après la mort, et après avoir vérifié que rien n’a été dit et fait contre la foi chrétienne.

Ces jours derniers j’ai participé à une Retraite mondiale de prêtres sur le thème « Le prêtre et le Sacrement de la Confession ». Elle était dirigée par un professeur de l’Université Catholique de Zagreb. Très positif. Nous étions quatre cents prêtres. Le groupe de quarante laïcs qui m’accompagnait a eu un programme spécial. Et surtout je soulignerais en particulier les heures de prière, d’adoration, de célébration eucharistique et de vie commune qui a rendu possible que tous découvrent l’importance de vivre de tout coeur l’amour à Dieu et à son prochain.

Je ne prends pas position sur l’authenticité de ce qui est arrivé à Medjugorje. Je soumets mon jugement à la décision de la hiérarchie, mais tout fait penser que là-bas la Vierge est en train de mener un « plan pastoral » très sérieux pour des millions de personnes et avec des fruits en abondance.
Que suggère la Vierge pour notre vie spirituelle ? Cinq choses très simples : prière, confession, eucharistie, lecture de la parole de Dieu et jeûne (ndt je pense dans le sens général et par rapport au consumérisme tout azimut et pas que dans le sens de la nourriture !). Rien de plus normal mais il faut le faire avec le cœur et la constance. Qu’Elle continue à nous aider, nous en avons besoin.

Je suis sûr que la Vierge est en train de se manifester dans d’autres parties du monde dont l’Espagne. Il faut profiter de ce qu’elle nous offre pour notre bien et que chacun mette les moyens pour s’enrichir spirituellement et faire le bien à tous.

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(*) Le Père Juan García Inza (déjà encontré dans ces pages, en particulier ici) a été ordonné prêtre en 1965 et a publié une quinzaine d’ouvrages. Il est docteur en droit canonique. Il est notamment assesseur spirituel de l’Association Marie Reine de la Paix de Medjugorje.




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