Un article blasphématoire sur Jésus de cinq pages dans Libération daté des 16 et 17 juillet 2011 (17/7/2011)

Le Salon Beige s'en fait l'écho ici:
"S'ils avaient écrit le cinquième sur la religion juive, ils seraient déjà en procès, ou sur la religion musulmane, ils seraient sous protection rapprochée. Mais contre la religion chrétienne, on ne risque rien".

Un ami m'a complaisamment transmis la version pdf complète de cette compilation scatologique en 5 pages copieusement illustrée par Serrano, Warhol, et autres icônes de la culture gay.
A chaque fois qu'un tel cas se présente, la question se pose: doit-on, ou pas, répondre? Le cas s'est encore présenté tout récemment en France avec le "Piss' Christ" du même Serrano, exposé à Avignon.
En général, on choisit le mépris, donc la seconde option (qu'on ne me parle surtout pas de la publicité gratuite qu'on pourrait faire en en parlant, il est évident que ces provocations ne peuvent que fonctionner que comme des repoussoirs, pour quiconque est à peu près sain d'esprit...), et c'est précisément ce qu'il importe de savoir à ces ennemis déclarés, dans une guerre qui n'est certes pour le moment que culturelle, avec des balles en papier, mais qui n'entend peut-être pas s'arrêter là.
Car il s'agit certes d'un acte gravement blasphématoire, mais surtout d'un test. Les lecteurs de Libé, se fichant de Jésus comme de leur première capote (leur dieu à eux est plutôt en latex), ne liront probablement même pas ce texte qui se prétend peut-être drôle mais qui n'est que pitoyable, comme en témoigne l'échantillon ci-dessus, il s'agit juste d'insulter les catholiques et de tester leur degré de passivité, ou de résistance.
Si je faisais de la psychanalyse de bazar, je dirais que les deux misérables qui ont écrit ce chapelet d'ordures sont probablement "dans une grande souffrance", comme on dit pudiquement. Comme je suis encore malheureusement un "chrétien en chemin", j'espère que le Bon Dieu me pardonnera de n'avoir aucune envie de leur tendre la main!!

J'ai écrit à Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France.
J'attends une réaction de l'Eglise, et d'une certaine presse "catholique" (ou de certains blogs) toujours prête à grimper aux rideaux dès qu'on s'en prend à "nos frères et soeurs d'autres religions"!