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VOIX ENTENDUES À MADRID
 

Dans l'Avvenire, des jeunes racontent l'expérience vécue lors de la veillée aux Quatre Vents (24/8/2011)

Manifestement, l'envoyée spéciale du journal de la Conférence des évêques d'Italie n'était pas au même endroit que certains journalistes français. Le témoignage des jeunes qu'elle a rencontrés rappelle celui de la jeune belge citée par Belgicatho... (cf Les JMJ vus par un martien )




 
 

«La veillée? Je m'en souviendrai toute ma vie»
Du correspondant à Madrid de L'Avvenire, Annalisa Guglielmino
23 août 2011
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Fermes dans la foi, c'est précisément ainsi qu'ils se sont sentis. Tout est devenu soudaiment clair après huit heures, ce soir que tout le monde qualifie d'«inoubliable», comme si la pluie avait lavé tout doute. «La pluie? Le plus beau moment, car il y avait nous, le Pape et la force du ciel». «Il y avait un vent terrible, mais il ne nous a pas déracinés». «J'ai pleuré: plus fort il pleuvait, et plus fort nous scandions le nom du Pape».

Voix de la veillée des Cuatro Vientos. Voix de jeunes qui ont attendu, exulté, prié et adoré à l'unisson avec deux millions d'autres jeunes. Cette veillée madrilène a été une conquête. «Un souvenir pour la vie». D'abord, des heures au soleil, sur le grand espace ouvert de la base aérienne, où l'air était resté presque immobile durant tout l'après-midi. Puis l'enthousiasme pour l'arrivée du Pape; l'émotion, pour le début de l'instant tant attendu, la veillée, point culminant de tout le parcours. Tournant d'un voyage avec une destination précise. Et le but a été atteint.

«Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi: le thème de la Journée mondiale de la jeunesse a pris forme en face d'eux. «Nous sommes tous restés fermes, à attendre les paroles du Pape - dit Giulia, de Bareggio, dans le diocèse de Milan -. Le silence était impressionnant, chargé d'émotion, la réponse la plus belle aux polémiques que nous avons lus dans les journaux et de ceux qui ont protesté».

Et les paroles de Benoît XVI sont arrivées, claires et fortes, et se sont instantanément imprimés leurs cœurs avec l'encre indélébile de la foi.
Le Pape a décrit à cet instant leur «désir de réaliser quelque chose de grand dans la vie, quelque chose qui vous donne plénitude et bonheur».
La pluie qui a mis les micros hors d'usage n'a pas rompu le lien entre le successeur de Pierre et sa multitude de jeunes. Le vent qui s'abattait sur eux «était le symbole des forces qui veulent nous éloigner de notre foi - pour Matthia, de Rome. Mes parents ont tout vu à la télé, et ils ont pensé la même chose».
La chaleur a tout séché, et l'inconfort d'une nuit passée dehors n'a pas effacé le sourire du réveil. Les jeunes ont chanté joyeusement et entonné à gorge déployée, en espagnol: «C'est la jeunesse du pape».
«Si nous avions réagi différemment - sourit Giulia - nous n'aurions pas vraiment été enracinés et fondés dans le Christ. Fermes dans la foi».




Un concert vraiment "benedetto" | L'attention de Pierre aux plus faibles