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OSLO
 

Attentats du 22 juillet 2011 en Norvège
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Le 22 juillet 2011, la Norvège est la cible de deux attaques terroristes coordonnées. La première est une explosion à la bombe survenue à Regjeringskvartalet, le quartier gouvernemental de la ville d'Oslo, le vendredi 22 juillet 2011 à 15 h 26 à l'extérieur du bureau du ministre d'État (travailliste) Jens Stoltenberg et d'autres édifices gouvernementaux. L'explosion a tué huit personnes et blessé plusieurs autres. La seconde attaque a suivi environ deux heures plus tard dans un camp de jeunes organisé par la Ligue des jeunes travaillistes (AUF) du Parti travailliste norvégien (AP), sur l'île d'Utøya. Au moins un tireur armé déguisé en policier a ouvert le feu sur les campeurs, tuant soixante-huit participants, d'après un bilan encore provisoire au soir du 25 juillet 2011.

Le principal suspect appréhendé le jour même est Anders Behring Breivik, un Norvégien de 32 ans. Il ne serait lié à aucune organisation terroriste, mais serait "proche de l'extrême droite". Il adhérait à une loge maçonnique.
Il est décrit par la police norvégienne comme un fondamentaliste chrétien ayant des opinions politiques de droite, la police se basant sur plusieurs messages qu'il aurait postés sur des forums comme document.no où il se dit « pro-Israël », « anti-raciste », et très critique vis-à-vis de l'Islam et du marxisme qu'il compare au nazisme comme « des idéologies basées sur la haine ».

Source: Wikipedia.

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Pourquoi en parler dans un site dédié à Benoît XVI?
Eh bien tout simplement à cause du bout de phrase mis en gras dans le paragraphe précédent, une information sur laquelle les medias se sont jetés avec délectation, allant jusqu'à parler de "catholique". Et accessoirement parce que, dans son mémoire délirant, le tueur s'en est pris au Pape lui-même à qui il reproche, selon une rhétorique classique d'une certaine mouvance extrémiste, de ne pas être "le pape de la Reconquête".

Massimo Introvigne a immédiatement relevé l'incohérence du vocabulaire, redonnant à l'expression "fondamentaliste chrétien" son sens éthymologique:

[Elle]remonte à la publication aux Etats-Unis entre 1910 et 1915 des brochures "The Fundamentals", une critique militante des théologies protestantes libérales, de la méthode historico-critique dans l'interprétation biblique, et de l'évolutionisme biologique. Un fondamentaliste est un protestant - généralement, entre autres choses, très anti-catholique - qui insiste sur une interprétation littérale et traditionnelle de la Bible, refusant toute approche herméneutique qui prenne en compte les sciences humaines modernes, et de cette interprétation, déduit des principes moraux et théologiques ultra-conservateurs.


Pour José-Luis Restàn:

Non. En Anders Brejvik, il n’y a pas l’ombre de la tradition chrétienne qui a sculpté le visage de l’Europe durant des siècles de semailles patientes. Il est bien plus un fruit obscur et amer de la disparition croissante de ce patrimoine, rupture de liens, vide de sens, ajoutés à un vertige technologie, sensation d’un pouvoir absolu, sans limites


Enfin, une semaine après les faits, Luigi Accattoli apporte certaines nuances qui ne manquent pas de pertinence, ne prenant pas l'expression fondamentaliste chrétien au pied de la lettre, comme Massimo Introvigne. Il interprète aussi la remarquable discrétion de Benoît XVI, à l'issue de la prière d'Angelus du dimanche à Castelgandolfo. Rappelant les multiples fois où le saint-Père a appelé à purifier la foi par la raison (c'était même le sujet de la fameuse leçon de Ratisbonne!) pour que la religion échappe à la "pathologie" du fanatisme.

(29 juillet 2011)




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Oslo, les chrétiens n'ont rien à voir Un article vraiment exceptionnel de Massimo Introvigne, qui pose les vraies questions - et apporte des réponses terrifiantes (25/7/2011)

 

Oslo: le honteux déni de réalité des medias Ils ont été tellement soulagés, en découvrant qu'il ne s'agissait pas de terrorisme islamique!! Cette question évacuée,pressés par l'urgence, ils ont pratiqué avec frénésie et unanimité un exercice qu'ils affectionnent: l'amalgame. Ou comment "les intérêts idéologiques violent la réalité, la réduisent pour la faire entrer dans leurs propres schémas". Une grande analyse de Riccardo Cascioli, pour la Bussola. (25/7/2011)

 

Oslo: des questions qui dérangent Elles ont été posées sur le site catholique espagnol <Germinans germinabit> ; nos medias font tout pour les écarter, et discréditer ceux qui les émettent. Elles n'engagent bien entendu que leur auteur… Mais elles sont respectables. Traduction de Carlota (26/7/2011)

 

Le massacre d'Oslo et la fachosphère Nouvelle arme pour discréditer ceux qui auraient des idée (et sutout pas "professeraient des idélogies"!) en opposition au multiculturalisme. (27/7/2011)

 

Oslo et le spectre du fondamentalisme Luigi Accattoli donne au terme "fondamentaliste chrétien" une définition non littérale (donc il ne récuse pas son utilisation pour l'auteur du carnage d'Oslo). Il le met en relation avec plusieurs avertissements inquiets du cardinal Ratzinger, puis du Pape (notamment à Ratisbonne), invitant à purifier la foi avec la raison. (29/7/2011)

 

D'Oslo à Madrid Dans le contexte historique de l'Occident, d'un monde déboussolé "qui craque", et dont le massacre d'Oslo est un symptôme, les JMJ prêts à s'ouvrir à Madrid sont "une grande occasion pour l'Eglise". Et Benoît XVI est l'homme qu'il faut pour nous aider à relever le défi de recommencer, "comme les moines de cette Europe désolée d’après la chute de l’Empire Romain". Réflexion de JL Restàn, traduite par Carlota (29/7/2011)

 

Breivik et les critiques du multiculturalisme Vito Punzi, dans la Bussola, réagit à un article du Corriere della Sera (qui nous interroge sur la désespérante uniformité de la grande presse, à l'échelle planétaire! on voit chez nous aussi quela classe médiatique ne s'applique pas à elle-même le slogan à géométrie variable "pas de récupération"), reliant la folie homicide de Breivik à ceux qui s'opposent au multiculturalisme. Et la dure expérience de Thilo Sarrazin dans un quartier turc de Berlin (3/8/2011).

 




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