Le Beau, le Vrai et le Bien
Ainsi peut-on résumer en trois mots la figure du Saint-Père.
C'est ce que m'écrit une lectrice et amie, Mme S. (8/9/2009)
C'est curieux.
Je ressens exactement la même chose que votre lecteur de Rambouillet. Le 1er avril 2009, à Rome, j'ai eu la grande joie de pouvoir assister à une audience générale, avec beaucoup d'Italiens et d'Allemands.
Benoît XVI rentrait d'Afrique et venait de subir le lynchage que vous savez et je me réjouissais d'entendre les jeunes Italiens crier: "Viva il Papa!.
Il est passé à deux mètres de nous, simple, sobre, avec un voile de tristesse sur son visage, sans chercher à se faire acclamer. Mais tout émus, nous l'acclamions et lui envoyions des signes d'affection.
Le cardinal Ratzinger disait que son père était un homme très rationnel, extrêmement intelligent et aussi cultivé qu'un universitaire, bien qu'il n'eût point fait d'études supérieures. Sa mère, selon lui, était pourvue d'un tempérament poétique, chaleureux et tendre.
Joseph a vraiment hérité de ses deux parents! C'est l'alliance de ces deux versants qui produit ce charme indéfinissable qui émane de sa personne.
Comme j'aime ce petit geste tendre et un peu enfantin qu'il adresse à la foule en faisant onduler ses doigts de pianiste, après avoir prononcé, comme si de rien était, un discours de haute volée!
L'incapacité de nos contemporains (même catholiques!) à comprendre et aimer cet homme à la fois sublime et attendrissant est une infirmité dans la perception du Beau ,du Vrai et du Bien.
