La fête des morts, 2 novembre

Mon amie Gloria me rappelle ces belles paroles du Saint-Père, prononcées lors de la prière d'Angelus, le jour de la Toussaint 2005.
Ce sont des mots très personnels. Ils ont la force du vécu.
Ce sont eux qui ont inspiré à Gloria ce collage: 2 novembre - Fidèles défunts
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La vie nouvelle, reçue dans le Baptême, n'est pas sujette à la corruption et au pouvoir de la mort. Pour celui qui vit dans le Christ, la mort est le passage du pèlerinage terrestre à la patrie du Ciel, où le Père accueille tous ses fils, "de toute nation, race, peuple et langue", comme nous le lisons aujourd'hui dans le Livre de l'Apocalypse .
C'est pourquoi, il est particulièrement significatif et approprié qu'après la fête de Tous les Saints, la liturgie nous fasse célébrer demain la Commémoration de tous les fidèles défunts. La "communion des saints", que nous professons dans le Credo, est une réalité qui se construit ici-bas, mais qui se manifestera pleinement quand nous verrons Dieu "tel qu'il est". C'est la réalité d'une famille liée par de profonds liens de solidarité spirituelle, qui unit les fidèles défunts à ceux qui sont en pèlerinage dans le monde. Un lien mystérieux mais réel, alimenté par la prière et par la participation au Sacrement de l'Eucharistie.

Dans le Corps mystique du Christ, les âmes des fidèles se rencontrent en franchissant la barrière de la mort; elles prient les unes pour les autres, elles réalisent dans la charité un intime échange de dons . Dans cette dimension de foi est également comprise la pratique d'offrir des prières d'intention pour les défunts, en particulier le Sacrifice eucharistique, mémorial de la Pâque du Christ, qui a ouvert aux croyants le passage vers la vie éternelle.

En m'unissant spirituellement à ceux qui se rendent dans les cimetières pour prier pour leurs défunts, moi aussi je me recueillerai en prière demain après-midi dans les Grottes vaticanes auprès des tombes des Papes, qui forment une couronne autour du sépulcre de l'Apôtre Pierre, et j'aurai une pensée spéciale pour le bien-aimé Jean-Paul II. Chers amis, que l'arrêt traditionnel au cours de ces journées sur les tombes de nos défunts constitue une occasion pour penser sans crainte au mystère de la mort et cultiver cette attention permanente qui nous prépare à l'affronter avec sérénité. Pour cela, que nous aide la Vierge Marie, Reine des Saints, à laquelle nous nous adressons à présent avec une confiance filiale.

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