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| Audience aux Confraternités |
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Les 40.000 membres des confraternités des diocèses italiens se sont réunis ce matin Place-Saint.Pierre pour assister à une messe et recevoir ensuite le salut du Saint-Père.
Benoît XVI leur a rappelé "l'importance et le rôle que jouent les confraternités au sein des communautés chrétiennes d'Italie depuis les premiers siècles du second millénaire", et comment elle se sont converties "en rassemblement de fidèles laïques qui mettent en valeur certains aspects de la religiosité populaire liée à la vie du Christ..., à la dévotion de la Vierge Marie et aux saints, en y unissant presque toujours des oeuvres concrètes de miséricorde et de solidarité". "Les confraternités sont nées au moyen âge quand aucune structure d'assistance publique n'existait pour garantir des interventions sociales et sanitaires pour les classes les plus faibles de la société -a expliqué le Pape- et l'on comprend mieux alors cet esprit de charité fraternelle". Mais les confraternités a dit le Saint-Père ne sont pas "de simples associations philanthropiques, mais un ensemble de frères désireux de vivre l'Evangile dans la conscience d'être une partie vivante de l'Eglise, et qui veulent mettre en pratique le commandement de l'amour, qui pousse à ouvrir son cœur aux autres, et plus particulièrement à qui se trouve en difficulté".
"Nous traversons une saison de profonds changements et l'Eglise...a également besoin de vous...pour faire parvenir l'annonce de l'Evangile de la charité à tous, en parcourant les voies anciennes et nouvelles. Que vos confraternités dignes d'honneur, enracinées sur la solide base de la foi dans le Christ, et par la multitude des charismes et la vitalité ecclésiale qui les distinguent, continuent à faire connaître le message du salut entre les peuples, agissant sur les nombreuses frontières de la nouvelle évangélisation!". "Vous pourrez accomplir cette importante mission si vous cultivez toujours un amour profond pour le Seigneur et une docile obéissance à vos Pasteurs. A ces conditions, tout en maintenant bien solides leurs caractères évangélique et ecclésial, vos confraternités continueront d'être les écoles populaires d'une foi vécue et des creusets de sainteté..., ferment et levain évangélique et contribueront à susciter le réveil spirituel que tous souhaitent".
(VIS, 10 novembre)
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Le récit d'un participant
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Tommaso a dit... (récit publié sur le blog de Raffaella, traduction) ---------------------
Nous venons de rentrer de la rencontre avec le Pape à Rome. Nous sommes encore ivres de foule, de couleurs, de sourires, d'air froid et de chaud soleil. Une journée inoubliable. Les confraternités réunies sur la place Saint-Pierre, venues de toute Italie l'ont peinte avec leurs mantes,leurs croix, leurs étendards bariolés et colorés. Arrivés sur la place ce matin à six heures, il y a déjà des gens qui font la queue. Le froid coupe le visage, mais l'enthousiasme des gens commence à se réchauffer. Il faut attendre huit heures, pour que "les grilles" soient enfin ouvertes et que les gens puissent commencer à prendre leur place. De ce moment jusqu'à dix heures, début de la messe, présidée par le cardinal Brambilla, on assiste à une procession presque médiévale de confrères et de consoeurs accompagnés de leurs "bannières". La messe est sobre et solennelle, dans le parfait style Benoît XVI. Les gens participent de manière recueillie et silencieuse. À son terme, vers onze heures, quelques témoignages de confrères se succèdent sur le podium, mais les gens commencent à s'agiter, parce qu'elle l'attend LUI, elle attend Pierre. L'arrivée est prévue à midi, mais au plus petit mouvement des gardes suisses, au plus petit bruit sur les barrières, les gens se retournent pour regarder, les têtes se lèvent pour apercevoir l'évêque en blanc. Mais rien, les minutes semblent interminables. Nos coeurs battent fort. Midi, enfin, le soleil commence à brûler, mais de lui, encore nulle trace, il faudra attendre encore jusqu'à midi et demie environ pour entendre hurler, le voilà, le voilà, il est là, il est là. Nous le voyons émerger parmi la foule, c'est vraiment lui, notre pape bien-aimé, c'est Benoît XVI. La papamobile passe à quelques mètres de nous, un instant très bref, mais juste le temps de recevoir sa bénédiction, de se mirer dans son sourire paternel et de le voir disparaître encore une fois dans la foule. Trop peu de temps. Après le bain de foule coloré (il y a environ quarante mille personnes, contre les vingt-mille prévues) le pape monte sur le podium. Après le salut du cardinal Brambilla, Benoît prononce son discours très attendu. On entendrait une mouche voler, il règne un silence irréel et très beau, seule résonnent sa voix, ses mots, qui comme d'habitude sont clairs, sincères et directs. Le pape décrit l'important virage des confraternités dans l'histoire de l'Eglise et il les exhorte à continuer leur chemin, mais en cherchant surtout "à soigner votre formation spirituelle et à tendre à la sainteté, en suivant des exemples d'authentique perfection chrétienne". Après avoir récité ensemble le Notre Père, le silence accompagne encore sa bénédiction. Il nous faut partir, nous laissons le pape qui salue quelques délégations sur le podium. La foule est très nombreuse. Nous parvenons aussi à saluer monsignor Ravasi, qui nous sourit cordialement. Quand on pense que chaque mercredi, chaque dimanche il y a toujours autant de gens pour écouter le SaintPère, comme autant de petits "jubilées".
Ce n'est qu'avec quelques heures de distance que nous réussissons à mettre en ordre nos idées et à nous rendre compte de l'importance de cette rencontre. Au fond, une rencontre de prière plus que de spectacle, discrète plus que bruyante comme celle avec Jean-Paul II pendant le jubilée, mais vraiment belle et importante parce que Benoît nous met au défi de vivre chaque chose avec plus de profondeur. Ces jeunes de l'an 2000 (ndt: l'année du jubilée) ont grandi et avec eux leur foi doit aussi grandir. L'Esprit Saint nous a confié au meilleur des maîtres, notre bien-aimé Benoît.
Merci Saint-Père.
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