Retour des beaux ornements liturgiques



Monseigneur Guido Marini explore en effet les trésors des sacristies, au Vatican:
Le nouveau cérémoniaire pontifical... et l'ancien
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Retour de la solennité de la glorieuse tradition de l'Église
Gianluca Barile (Petrus, traduction)

Dimanche prochain, alors que s'achève l'année liturgique, on célèbre la fête de Christ Roi, dans laquelle l'Église honore Jésus Christ comme Souverain universel des âmes, des familles, des Nations, invoquant de Dieu que tous les peuples puissent être unis dans l'unique Troupeau du Seigneur.
Au Vatican les préparatifs du Consistoire où Benoît XVI honorera de la Poupre 23 nouveaux Cardinaux, en leur remettant la barrette rouge, battent leur plein.
À la Messe qui accompagnera cette cérémonie le Saint-Père mettra une Mitre du bienheureux Pie IX, sur laquelle sont brodées les images de la Vierge Immaculée et du Sauveur : elle fut offerte au dernier Pape-Roi justement à l'occasion de la proclamation du Dogme de l'Immaculée Conception. La chasuble du Pape, déjà portée par Jean-Paul II mais confectionnée pendant le Pontificat de Paul VI utilisant le motif (?) d'un ancien piviale, représente le Christ Roi selon l'iconographie traditionnelle : la triple couronne sur la tête, le sceptre dans la main droite et le globe terrestre dans la gauche. Il est significatif que - après des décennies d'innovations osées - le Bureau des Célébrations Liturgiques du Souverain Pontife ait voulu proposer de nouveau une Mitre et un parement d'un beauté particulière, toutes deux signes de continuité doctrinale et liturgique avec cette Tradition catholique qui semblait depuis longtemps oubliée. Et si nous sommes maintenant habitués à nous entendre rappeller avec autorité par le Saint-Père l'immuable doctrine de l'Église, on ne peut que ressentir de la satisfaction à voir enfin reflétée cette doctrine jusque dans la beauté des vêtements sacrés. Le nouveau Maître des Cérémonies liturgiques, Monsignor Guido Marini, montre qu'il sait traduire en signes visibles et sans équivoque la mens de Benoît XVI, qui n'a jamais fait mystère de son attention à la beauté et à la solennité des célébrations.