Vatican, Nicolas Sarkozy ne laisse pas indifférent.
La visite de Nicolas Sarkozy au Vatican aura été très remarquée. Un des rares Président français à avoir été applaudi lors de son discours au Palais du Latran.
Le passage de son discours qui a le plus marqué est celui où, avec simplicité il parle de sa vocation à être Président. On connaît tous les écarts de Nicolas Sarkozy avec la morale catholique dans sa vie personnelle, mais ils ne font que ressembler aux errements de toute vie humaine. Ainsi les cardinaux rassemblés auront retenu l'homme ouvert à la question spirituelle, l'homme qui croit et qui se livre sur sa foi, plutôt que l'homme qui pèche car cette dernière constatation est banale (ce qui n'enlève rien à la faute).
Plus largement, les catholiques de France devraient entendre dans le discours de Nicolas Sarkozy un appel à participer davantage encore à la vie de leur pays. Les tâches et les échéances ne manquent pas : aide aux plus démunis, révision de la loi de bioéthique en 2009...
Sur certains blogs catholiques on lit, à l'issue de cette visite, que l'on attend des preuves de la part de Nicolas Sarkozy. Mais ceux qui disent cela doivent être sourds, car l'appel qu'a lancé le Président est un appel à l'engagement des chrétiens, comment pourrait-il suivre des orientations en faveur de l'Homme tel que le décrit la morale catholique s'il n'y a personne pour défendre cette morale. Comment pourrait-on adhérer à cette morale si la présence de Dieu n'est pas assurée par des croyants sincères et engagés ?
Aujourd'hui, il est temps pour les catholiques de France de cesser d'être en opposition systématique avec une société dont ils pensent trop souvent qu'elle est trop éloignée d'eux pour qu'ils puissent s'y engager. L'homme n'est jamais trop loin pour Dieu. Le Président nous demande de nous faire entendre, qu'attendons nous ?
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