Ne plus tendre l'autre joue

Le site Notre-Dame des Neiges reproduit des propos tenus par le Cardinal Schönborn (également relayés par le Salon Beige, où je les ai trouvés).
J'aurais évidemment préféré avoir un lien précis vers la source.
Mais ne boudons pas notre plaisir, le Cardinal Schönborn, une personnalité que je trouve attachante, envoie un message d'encouragement à tous ceux qui essaient de "résister".

Le suprême argument de ceux qui tentent de réduire au silence par l'intimidation est de citer ce célèbre passage de l'Évangile selon Saint Luc (6, 27-38), rapportant les paroles de Jésus dans le sermon sur la montagne: «Je vous le dis à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. A celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre."
J'avoue que ce passage m'a toujours beaucoup frappée, et continue à me mettre mal à l'aise.
Doit-on vraiment le prendre au pied de la lettre? Ou uniquement au plan métaphorique? Ou Jésus n'a-t'il dit que cela?
Or, Mons. Schönborn ajoute ceci:
« Mais [Jésus] a aussi questionné celui qui agit injustement : "pourquoi me frappes tu?" ».

Recherchant la référence sur internet, je trouve ceci:

« Encore faut-il bien comprendre les divers recommandations de cet enseignement de Jésus. Ce serait faire preuve de manque de sens que de comprendre qu'il nous faille par exemple tendre la joue gauche lorsque quelque un nous soufflette sur la joue droite. Jésus n'a pas présenté l'autre joue au valet qui le frappait; au contraire, il le reprend en disant : "Si j'ai mal parlé, prouve-le; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappe-tu" (Jn 18:23) ».

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Les chrétiens sont dans les rues

Notre-Dame des Neiges
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Face aux persécutions, « les chrétiens sont là, dans les rues ! » (Cardinal Schönborn)

« Quelque chose est en train de bouger dans notre vieille Europe. Les chrétiens commencent à répondre au lieu de tout accepter de tout le monde. Ils manifestent dans la rue. Pas avec des slogans agressifs et encore moins avec violence. Ils viennent, nombreux et paisiblement, en grand nombre. De si grand nombre que les medias ont tendance à revoir les chiffres à la baisse. En janvier, à Madrid une gigantesque « Journée pour la Famille » a été célébrée. Cette démonstration paisible s’opposait à la politique antifamiliale du gouvernement Zapatero qui a introduit le « divorce express » et les « mariages homosexuels ». Presque deux millions de personnes étaient rassemblées, et de nombreux media en Europe n’ont mentionné que 150 000 participants. Le pape Benoît XVI avait été invité à tenir un discours dans une des universités les plus grandes d’Italie. Certains professeurs et étudiants protestèrent et annoncèrent qu’ils interrompraient le discours parce que le Pape est intolérant et ultra conservateur. Le pape annula sa visite. Dimanche dernier, 200 000 personnes, et parmi eux de nombreux jeunes, vinrent à sur la place Saint Pierre pour montrer leur soutien au Pape de manière paisible et cordiale.
Jésus a dit à ses disciples de tourner l’autre joue. Mais il a aussi questionné celui qui agit injustement : « pourquoi me frappes tu ? ». Les chrétiens en Europe commencent à questionner leur adversaires soi-disant tolérants : pourquoi attaquer l’Eglise, c'est-à-dire nous? Que faisons nous de mal quand nous défendons la famille, le droit à la vie et aidons ainsi l’Europe à avoir des enfants, c'est-à-dire un futur ? »



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