Bilan de l'année

Le bilan de l'année écoulée, Benoît XVI n'a eu besoin de personne pour le dresser.
Il l'a fait lui-même, lors de la cérémonie des voeux à la Curie romaine, le 21 décembre dernier.
Le passage le plus substantiel était consacré au voyage au Brésil.

Si l'on veut vraiment savoir ce qui était important à ses yeux, il suffit donc (et il faut) le relire; on ne saurait être plus clair:



Evangélisation, disciple de Jésus-Christ

(traduction Charles de Pechpeyrou, sur le blog de Sandro Magister)
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Comme premier évènement marquant de cette période, qui s’est écoulée si vite, je voudrais mentionner le voyage au Brésil. Son but était la rencontre avec la Ve Conférence générale de l’épiscopat d’Amérique Latine et des Caraïbes et par conséquent, de manière plus générale, une rencontre avec l’Eglise du vaste continent latino-américain.
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[..] Aparecida...

C’est une bonne chose que nous nous soyons réunis en ce lieu et que nous y ayons élaboré le document sur le sujet “Discipulos e misioneros de Jesucristo, para que en Él tengan la vida”.

Bien sûr, on pourrait tout de suite demander:
Etait-ce vraiment un sujet adapté au moment de l’histoire que nous vivons? N’était-ce pas un virage excessif vers l’intériorité, à un moment où les grands défis de l’histoire, les questions urgentes concernant la justice, la paix et la liberté exigent l’implication totale de tous les hommes de bonne volonté, en particulier des chrétiens et de l’Eglise? N’aurait-on pas dû plutôt aborder ces problèmes, au lieu de se retirer dans le monde intérieur de la foi?
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A Aparecida, était-il bon de donner, dans la recherche de vie pour le monde, la priorité à l’état de disciple de Jésus-Christ et à l’évangélisation? Peut-être était-ce un repli inopportun vers l’intériorité?
Non!

C’est une bonne décision qui a été prise à Aparecida, car c’est précisément au travers de la nouvelle rencontre avec Jésus-Christ et son Evangile – et seulement ainsi – que sont suscitées les forces qui nous rendent capables de donner la bonne réponse aux défis de notre temps.



Cela n'enlève pas forcément l'intérêt d'autres "bilans" qui ont été faits ici ou là.
Comme celui de Patrice de Plunkett (Benoît XVI surprend les medias ).
Ou celui de Radio Vatican, qu'on peut télécharger ici: bilan2007rv.mp3



Une année sous le signe de l'espérance

2007 marquée par l'espérance et le dialogue interreligieux pour Benoît XVI
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L'année 2007 fut riche pour Benoît XVI.
Romilda Ferrauto dresse le bilan de cette année
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Elle revient sur l'encyclique Spe Salvi (dont le thème sert de fil conducteur), et effleure successivement le dialogue avec les musulmans, la lettre aux catholiques de Chine, la réconciliation des chrétiens...
Le "Motu Proprio" sur la messe tridentine (pour faire court) est l'occasion de souligner la fronde du clergé français, ce qui n'a pas de quoi nous rendre particulièrement fiers.
On entend en particulier assez longuement Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse, nous faire part de ses "inquiètudes", un langage que je trouve assez hallucinant dans la bouche de gens habitués à courber l'échine devant toutes les modes, et à avaler toutes les couleuvres!

La conclusion est belle et pleine d'espoir, le mot de la fin revenant au Saint-Père (dont on a le bonheur d'entendre la voix dans notre langue):
Aucun chrétien ne peut se soustraire au devoir d'anncer l'Evangile.



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