Rencontre avec le clergé romain

Ce matin, comme de tradition à l'entrée du carême, le Saint-Père a rencontré dans la Salle des Bénédictions du Vatican les Curés des paroisses romaines et le clergé diocésain (source: VIS).
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Le site Korazym - en italien - en fait un bref résumé, avant la publication de la transcription officielle.
J'en extrais ce qui pour le moment n'a pas été forcément dit ailleurs sous cette forme.
Et j'apprécie l'humour du Saint-Père!
Le jeûne des mots, je suis évidemment obligée de le prendre un peu pour moi...


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Un face-à-face sans filet

Un face-à-face sans filet qui, chaque année, permet au pape et aux prêtres de Rome de partager évaluations, attentes et espoirs.

Lors de la rencontre avec le clergé qui s'est déroulé hier au Vatican, dix questions des prêtres, auxquelles ont suivi les réponses "a braccio" de Benoît XVI qui en une heure quarante a eu le temps de dire son sentiment sur beaucoup de sujets.
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Dans le face-à-face, on a parlé de jeunes, de dialogue interreligieux, de famille, mais aussi de la liturgie et de la Carême.

JEÛNE DES MEDIA.
Le Pape a proposé une forme "de jeûne des images et du trop-plein de mots, et aussi des medias.
En répondant à une question sur la façon de se comporter face au "laïcisme envahissant" et comment "parler des valeurs évangéliques aux jeunes", Benoît XVI a mis en évidence la valeur de la crédibilité et du témoignage, pour ensuite mettre en garde contre la "pollution et la surcharge de mots".
"Il me semble - a dit le pape - que le temps du Carême pourrait aussi être un temps de jeûne des mots et des images, parce que "nous avons besoin d'un peu de silence. Nous avons besoin d'un espace sans le bombardement permanent des images, de nous créer des espaces de silence et même sans images, pour réouvrir notre coeur à l'image vraie et au mot vrai ".

RASSEMBLEMENTS JUVENILES Et SPIRITUALITE.
Il a ensuite été question des grands rassemblement de jeunes, et du risque de dispersion. Le pape a expliqué que depuis longtemps on s'interroge sur le sens et le style de ces "concélébrations", pour "donner une profonde valeur spirituelle à des rencontres, qui de toute façon doivent tenir compte des exigences des jeunes et avoir un style qui leur soit compréhensible".
À un curé qui, à propos de l'Agorà des jeunes de Loreto, déplorait l'attente beaucoup trop longue sous le soleil , le pape a rappellé que dans cette occasion les chants avaient été confiés aux infirmes, et que s'ils avaient supporté la situation, "les prêtres pouvaient le faire d'autant plus".


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