La situation générale de la famille aujourd'hui

Intervention de Mgr Grzegorz Kaszak, Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Famille, à l'occasion de l'Assemblée Plénière du Conseil Pontifical de la pastorale pour les migrants et itinérants, (Cité du Vatican, 13-15 mai) sur le thème “La famille migrante et itinérante”.
------------------------
Dans mon rapport, j'ai cherché à rassembler les idées que le Cardinal López Trujillo (ndt président du Conseil Pontifical pour la famille, mort en avril dernier) privilégiait, et nos propres expériences.
Il aimait à dire que nous sommes comme un observatoire de ce qui arrive à la famille.

1) Définition (concept de famille)
-------------------
Je voudrais citer, pour commencer, les paroles du Sénateur Marcello Pera (it.wikipedia.org/wiki/Marcello_Pera , il a co-écrit un livre avec Joseph Ratzinger) qui, selon moi, introduisent très bien le thème étudié :
« Le document "Famille et procréation humaine" du Conseil Pontifical pour la Famille (2006) met en évidence le fait qu'aujourd'hui, plutôt que parler de la famille, on parle de modèles de famille : famille de fait, famille à l'essai, famille homosexuelle, famille lesbienne, famille monoparentale, et même famille polygame. Avec beaucoup de variantes : famille avec deux parents ou plus, avec un seul, avec adoption, avec fécondation homologue, avec fécondation hétérologue, avec mère porteuse, ou avec quelque autre moyen que la technique reproductive moderne met à la disposition de qui désire des enfants. Quelques uns de ces modèles sont déjà fixés par la loi, d'autres sont à l'état de revendication. Certains sont acceptés, d'autres sont tolérés. Certains se consolident, d'autres font encore scandale. Mais en général la route semble tracée : l'inconcevable devient concevable, le concevable possible, le possible réalisable. À la fin, ce qui autrefois semblait contre la nature et contre la culture devient un fait, et ce qui semblait une bizarrerie devient un droit ».

Il pourrait sembler répétitif de réaffirmer la définition de la famille, mais, face à la confusion décrite par le Sénateur Pera, cela devient nécessaire.

Suivant de près Gaudium et Spes, l'encyclique Familiaris Consortio considère la famille, fondée sur le mariage, comme communauté de vie et d'amour (de toute la vie, « totius vitae »), comme un tout qui est à la racine du don réciproque des époux, et qui fait que la communion du « je » avec le « tu» est une communion ouverte à la vie. La famille est communauté originelle fondamentale, base de la société, antérieure et supérieure à l'État.

Au cours de la IIème Rencontre Mondiale des Familles, contemplant la beauté de Rio de Janeiro, Jean Paul II s'était exclamé : « La famille est comme cette ville : architecture de Dieu et architecture humaine ».
La famille est architecture de Dieu, plan de Dieu, son dessein, et pour cela inviolable ; à son sujet, on ne peut négocier ni faire des transactions de quelque nature, comme le voudrait au contraire un monde sécularisé. La famille est une identité sacrée, mais en même temps, aussi architecture humaine, devoir et engagement de l'homme. C'est une rencontre entre Dieu et l’homme, qui se produit dans cette identité de la famille et qui donne son origine à la réalité de sa mission, dans laquelle se joue le futur de l'humanité.

Notre regretté Président, le Cardinal Alfonso Lopez Trujillo, aimait souligner : « Cela doit être clair : s'il s'agit de droits et de devoirs ancrés dans la nature de l'homme, si ce qui est en jeu est l'institution naturelle, et pas le consensus social ; si la vérité n'est pas variable, ni la morale accommodable, non seulement le chrétien, mais aucun homme, ne peut éluder ces questions. La raison même doit les affronter. La foi donne une plus grande profondeur et luminosité, une plus grande sensibilité perceptive, et même une plus grande responsabilité, cependant, les questions concernant la famille, le mariage et la vie ne sont pas l'exclusivité du croyant ou de l'Église».
L'Église est très ouverte au dialogue sur la famille, pourtant, il faut une base sur laquelle puisse se développer un tel dialogue.

Jean Paul II affirmait que la loi morale universelle, écrite dans le coeur de l'homme, est cette sorte de « grammaire » qui sert au monde pour affronter la discussion autour de son propre futur.

La grammaire inscrite dans le coeur de l'homme exige le plein respect de la dignité de chaque être humain et correspond au respect de « la loi naturelle ».
Aujourd'hui, dans beaucoup de lieux, cette grammaire est assujettie à des retouches arbitraires de caractère exégétique, et souvent aussi à l'ambiguïté d'un langage à travers lequel on entend manipuler, en les déformant, des concepts comme « famille », « mariage », « personne », « genre ». Une fausse anthropologie se réfugie dans l'ambiguïté qui s'infiltre dans le discours à travers la manipulation du langage. En insinuant différentes significations, elle donne aux mots clé un sens insuffisant, incomplet, qui engendre la crise conceptuelle que nous connaissons. Et un tel comportement n'est pas bon.

2) Le contexte culturel aujourd'hui
-------------------------
Comme il résulte des différents contextes, la situation de la famille aujourd'hui est multiple. En général, cependant, nous pouvons dire que les nouveaux termes, forgés par l'éthique globale, ont endommagé et endommagent la famille. Des mots comme liberté culturelle, éducation de qualité, gender (*), émancipation de la femme, homophobie, droits sexuels et reproductifs, démocratie participative, etc., sont imprégnés par la nouvelle façon de comprendre, que la post-modernité influence et veut à tout prix répandre sur la famille. Pour certains, il en résulte que des termes comme père, fils, mari, épouse, et, par conséquent, paternité/maternité, filiation, fraternité, vérité, morale, conscience, foi, chasteté, service, autorité, ont désormais une connotation démodée.

Des tels défis, beaucoup plus profonds que ce qui peut sembler à première vue, présentent aujourd'hui un panorama passionnant pour notre travail, pour le fondement de la vérité, pour notre espoir, et pour donner des réponses profondes et intégrales à cette société de l'histoire momentanée et fugace.

Cette terminologie, à peine perceptible dans quelques-unes de ses concrétisations, cherche à changer la réalité. Il n'y aurait plus une nature qui nous est donnée, mais c'est nous qui, à travers le langage, renouvelons les réalités et les choses.

Pour donner un exemple concret et actuel, je me référerai à la situation légale, vraie clé de la nouvelle révélation culturelle, qui prétend modifier la famille aujourd'hui.
En bref, à cause de l'utilisation, par la démocratie participative, du consensus à tous les niveaux et du paroxysme du positivisme juridique, dans plusieurs résolutions juridiques, le délit se transforme en droit. Ainsi les femmes sont-elles assurées du droit et des services reproductifs, parmi lesquels se détachent la contraception et l'avortement. Cet exemple est à relier au sombre horizon démographique du monde occidental, à propos duquel les experts, depuis des années, parlent de collapsus qui produira à brève échéance l'hiver démographique. Ce n'est ici ni le lieu ni le moment d'aborder un phénomène aussi complexe, qui a cependant quelque chose à voir avec la peur de l'enfant, ou son refus, basés sur un certain préconcept de la réalité et de l'homme. Les pouvoirs publics doivent favoriser socialement la maternité et, sûrement, la femme, naturellement appelée à être mère, qui pourra exercer dans sa vie cette dimension essentielle. Cependant, sans une claire identité anthropologique, ce qui, du point de vue conjoncturel, peut être susceptible de résoudre un problème social ou économique, restera une conduite pragmatique.

3) Attaques contre la famille aujourd'hui
---------------------------------
Dans le contexte actuel dans lequel nous vivons, la famille est soumise, de toutes parts, à des risques et à des attaques.

L'absence du principe de subsidiarité (ndt: maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d'elle-même....C'est donc le souci de veiller à ne pas faire à un niveau plus élevé ce qui peut l'être avec autant d'efficacité à une échelle plus faible, c'est-à-dire la recherche du niveau pertinent d'action publique. Source: wikipedia ) devient une menace pour le foyer domestique.
Le Sénateur Marcello Pera a affirmé à ce sujet : « Ici, depuis un certain temps, un effet paradoxal est en cours: plus l'État devient paternaliste, plus il menace la famille. La raison tient en ceci. L'État paternaliste n'assiste pas la famille seulement matériellement. En fixant des règles - par exemple en décidant au moyen de lois comment faire des enfants, s'il faut supprimer les embryons ou les foetus, comment procréer, à quel moment poser un terme à une vie, etc. - il se substitue moralement à elle, en subroge l'autonomie et trahit les devoirs de sa charge (…) Si l'État paternaliste s'occupe de questions éthiques, s'il ne le fait que pour arranger des intérêts, et si l'éthique que l'État impose pour loi est sans Dieu ou sans vérité, les interventions de l'État paternaliste sur la famille deviennent inévitablement des interventions contre la famille. L'étique de l'État met à risque l'étique de la famille »

Les attaques à la famille sont :



- Équivalence des divers types d'unions et de la famille, en garantissant les mêmes lois et privilèges, par exemple, fiscaux.
- Création de la séparation entre la famille et la transmission de la vie, et la vie elle-même.
- La vie non plus transmise par la famille, mais « produite » dans les laboratoires.
- La vie non plus formée et éduquée dans la famille, mais par exemple dans le cadre du jardin d'enfant, de la crèche, ou bien de l'école. Des telles institutions doivent aider la famille, mais ne pas se substituer à elle.
- Un autre problème grave est l'adoption des enfants par des couples homosexuels ou lesbiens, ou bien une personne isolée homosexuelle ou lesbienne. Par exemple en France, un juge a refusé l'adoption à une lesbienne et le tribunal européen a défini une telle décision comme discriminatoire.
- Si la vie humaine est étroitement connexe à la famille, alors l'avortement et l'euthanasie, dans un certain sens, sont des attaques contre la famille. La nouveauté est qu'ils passent désormais à travers les tribunaux, les cours constitutionnelles, etc.

Le Sénateur Pera poursuit ainsi: « C'est la magistrature (la Cour suprême) qui a introduit le droit d'avortement aux Etats Unis, qui garantit l'euthanasie en Hollande, qui autorise les formes de mariage homosexuel partout. C'est la magistrature qui fixe toujours plus ce qui est moralement licite. Et qui légifère de façon impropre, comme ce cas récent de la Cour de justice européenne en matière de pension de réversion aux couples gay. Devenus pouvoir diffus et s'étant dotés d'une théorie ad hoc pour l'exercer (l'autonomie et l'indépendance), les magistrats sont les vrais protagonistes, décideurs et arbitres, des « nouveaux droits » ou de tous les « droits de nouvelle génération », ainsi qu'ils sont définis »

- Le concept du « gender » (fr.wikipedia.org/wiki/Gender_studies ) représente un autre défi, au niveau anthropologique, vis-à-vis de la famille.
Nous devons garder présent à l'esprit qu'il y a beaucoup d'études aujourd'hui (aux Etats Unis, mais aussi en France) sur cette complexe et délicate question. Lorsque le concept de « gender » a émergé dans le contexte international (dans le domaine de la recherche universitaire, il était déjà présent aux Etats-Unis, depuis les années 70), à l'occasion de la Conférence sur la Femme, qui s'est déroulée à Pékin en 1995, on n'en connaissait peut-être pas encore toute la dangerosité. (*)
Aujourd'hui on peut mieux constater qu'il s'agit d'un élément stratégique de l'idéologie du féminisme radical, selon lequel l'identité sexuelle serait un problème de structure, pas au niveau de la nature, mais d'un choix produit par des pressions ou le contexte culturel. Donc, l'identité sexuelle deviendrait un choix et ce choix « libre », dans sa variété, devrait être respecté. Selon la nouvelle idéologie de « gender », si le choix d'une identité libre - et c'est la voie pour rendre possible les PACS à caractère homosexuel - n'est pas respecté, alors la societé doit changer (ce choix doit, de toute façon, refuser l'image de la femme comme esclave de la famille, de la maternité et de l'homme, mais aussi d'une sexualité qui ne soit pas totalement libre).

Notre Dicastère ressent la nécessité d'être présent dans la bataille qui se profile autour du « gender ».

La nature humaine, dans ce concept de « gender », n'est pas "prévue", il n'y a pas une vérité à ce sujet. L'identité sexuelle serait un produit dû à des impositions, au consensus sociologique et à la culture.
Dans un monde qui tend toujours plus vers la liberté, même le choix d'une identité sexuelle doit devenir libre.
C'est un aspect qui nous renvoie au grave et fort défi anthropologique en cours, et à la rupture du lien entre liberté et vérité. La conséquence la plus immédiate de tout ceci, y compris au niveau social, est l'hiver démographique.

Il y a quarante ans on était en plein dans le du mythe démographique de la surpopulation, selon les formes connues du neomalthusianisme. (fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme et fr.wikipedia.org/wiki/Malthus ).
Le fait que notre planète soit dangereusement surpeuplée, et menacé de famine, était considéré comme un des facteurs de la « mentalité contraire à la vie », « d'une certaine panique dérivant des études des écologues et des futurologues sur la démographie, exagérant le danger de l'accroissement démographique pour la qualité de la vie ».

Pour me limiter seulement à quelques réflexions, il me semble important de souligner les changements considérables dans les prévisions, montrant les évidentes variations de tendance qui se sont manifestées depuis quelques années. (ndt: cela fait penser aux zélateurs du réchauffement climatique).
Relativement aux projections plus anciennes, pour l'an 2025 on observe déjà une différence approximative de 3 milliards entre ce qui était annoncé alors, et ce qu'on prévoit aujourd'hui. Ce n'est pas peu si on tient compte qu'aujourd'hui la population n'atteint pas les 6 milliards et demi (selon un calcul généreux). Des institutions comme l'ONU, et plusieurs spécialistes réduisent encore plus les projections pour l'an 2050 : il me semble qu'elles ne dépassent pas les 9 milliards (et d'autres les réduisent encore plus).

Les pays plus frappés de ce phénomène sont l'Italie, l'Espagne et même la Pologne, toutefois la tendance se vérifie dans tout le continent européen. Il y en a, par exemple, qui calculent qu'en 2025 la population italienne sera de 40 millions d'habitants ! Il s'agit de la « peste blanche »

Quel sera le futur de l'Église, selon notre pastoralité familiale, s'il n'y a plus des familles ? C'est une question sans précédents dans l'histoire de l'Église. Quelle catéchèse pourra être accomplie sans la présence des familles, quelles vocations pourront fleurir ?

Voilà pourquoi nous croyons que le défi le plus radical est surtout en Europe. Si on est conscient de la centralité de ce problème, on se rend compte que le futur à l'intérieur de l'Église est vraiment en jeu.
Famille et vie ont-elles un futur ? Elles sont intimement unies, elles sont les deux bases de la société, et même de la vie et de la vitalité ecclésiale.
La reconnaissance de ce problème a une importance exceptionnelle.

Le serviteur de Dieu Jean Paul II nous a laissé, dans ses nombreux documents sur la famille, un magistère d'une grande actualité. La famille doit être reconnue comme un bien commun fondamental, pour chaque peuple et pour toute l'humanité! Aujourd'hui on comprend beaucoup mieux que la famille remplit une fonction irremplaçable dans l'Église et dans la société.

Les synthèses que nous offre le magistère des Pontifes sont en même temps un stimulus pour le chemin à suivre, pour la pastorale qui croît et se renforce au milieu des difficultés. Il s'agit d'une proclamation forte, qui s'ouvre à l'espoir. Devant une telle certitude, il faut abandonner toute tentation qui porte à la lassitude, à la paresse ou au pessimisme. C'est la « superbe nouveauté » que nous ne pouvons pas enterrer, mais brandir aux quatre vents comme un drapeau de dignité, de libération, ainsi que nous l'enseigne Benoît XVI dans ses magistrales interventions.

Pour finir, comment ne pas dire un mot sur l'énorme influence des mass media dans la formation de l'opinion et même des styles de vie ? Comment ne pas nous rendre compte de tant de formes et expressions de cinéma ou de téléfilms qui déforment même le caractère de l'amour humain, de la famille et parfois de la vie humaine ? (ndt: voir par exemple ici: "Plus belle la vie et la voix du pape")
Un autre grand défi apparaît à l'horizon : former des personnes qui transmettent ces valeurs familiales qui servent vraiment au bien commun et à la personne. Il existent des espoirs dans ce domaine, mais la route à parcourir devient peut-être plus longue et plus urgente.

Conclusion
------------------


Aujourd'hui, les domaines qui intéressent l'institution familiale sont très vastes, depuis le domaine législatif et politique - où la présence ecclésiale cherche à être la plus incisive et harmonieuse possible - à celui de l'éducation et de la formation.
Au-delà de ce qui vient d'être exposé jusqu'ici, j'ajoute que le sécularisme et la nouvelle révolution culturelle ont aussi pénétré dans certains milieux et dans le vocabulaire de l'Église elle-même.
Il faut affronter les choses et les appeler par leur nom.
Nous ne pourrons vaincre le sécularisme envahissant et l'idolâtrie qui leurre l'homme, qu'avec l'annonce de Christ, du Crucifié, selon ce que proclame Saint-Paul. Seulement ainsi, unis dans la Vigne - comme aime le répéter Benoît XVI -, nous sommes sûrs que l'Humanité et la Famille ont un nouveau futur, le futur de Celui qui rend toutes choses nouvelles à qui croit en Son nom.

Pour cette raison je pense que, pour parler de l'homme comme « ente familiare », rien n'est plus opportun et valide que de proposer à nouveau le très riche patrimoine de l'Église comme experte en humanité.
Il s'agit d'une annonce cohérente entre création et nature, une annonce explicite sur le fait que la légalité ne peut pas trouver d'autre place que dans la moralité objective des actions rationnelles et libres des hommes ; une annonce qui considère combien la liberté est unie à la vérité, et même existe par elle.
Nous pourrons ainsi accueillir la vérité intégrale qui vient d'en haut, qui nous donne la vie et qui nous rend libres. Ce n'est qu'à partir de cette liberté dans la vérité que l'homme pourra créer un monde nouveau, puisqu'il est lui-même nouveau, puisqu'il est fils d'un Père qui désire partager son bonheur de manière communautaire, c'est-à-dire en famille. Le mystère de Dieu est famille. L'homme, pour se trouver, et se réjouir, doit être famille, vivre comme famille et mourir en famille.
Ainsi, dans le paradigme de la famille, l'homme est appelé à participer au mystère de Dieu intimement et totalement.
Seulement de cette manière l'homme pourra combler son attente d'infini.
C'est cela que l'Église, au milieu des turbulences de l'histoire, ne fait rien d'autre qu'annoncer.
De manière différente, mais avec la même « Bonne Nouvelle » reçue il y a deux mille ans , elle proclame que la Vie a vaincu et que l'Évangile de la Famille et de la Vie doit être annoncé, pour que le monde et les hommes atteignent la vraie vie dans sa plénitude.



<<< La famille blessée au coeur (II)



Version imprimable