Vittorio Messori

V. Messori avec le cardinal, à Bressanone, en 1984   

Les prochaines vacances de Benoît XVI à Bressanone ont été l'évènement déclenchant de ma (re)découverte de Vittorio Messori, l'auteur du fameux livre "Entretiens sur la foi", écrit précisément à Bressanone.
C'est à de petits faits de ce genre que je suis tentée de croire, comme l'a dit le cardinal Ratzinger ("Le sel de la Terre") que "Dieu nous parle à voix basse".
A la recherche de la version originale en italien d'un article écrit par Messori le 20 avril 2005 (Vittorio Messori: Il mio Ratzinger ) j'ai trouvé son site internet.
C'est plus qu'une belle surprise: http://www.et-et.it/
On y trouve entre autres les articles qu'il a publiés dans différents journaux, entre 1992 et 2007 (les articles plus récents sont disponibles dans une autre rubrique).
Les plus intéressants pour nous ici concernent évidement les années 2005-2007.
En consultant rapidement les titres des articles, on peut constater que, contrairement à beaucoup de vaticanistes, ses analyses ont conservé une fraîcheur intacte (sur la prétendue démission imminente de Jean-Paul II, sur le film de Mel Gibson, "La Passion", etc..).
Je dirais, à première vue, qu'il s'est peu trompé.
C'est par ailleurs un homme d'une grande profondeur, au parcours spirituel étonnant.
Mais ce n'est pas de lui que je veux parler ici.

J'ai décidé d'ouvrir cette rubrique pour y traduire à petit rythme les articles qui m'intéressent le plus.
Après l'interview au Corriere della Sera du 20 avril 2005, je commence par celui-ci: Un intellectuel post-moderne (il est malheureusement incomplet, et s'arrête juste au moment où est abordé le problème passionnant de l'islam).
Il se présente comme un entretien de Messori avec un journaliste du Corriere della Sera, Davide Perillo, datant de 2006, après un an de pontificat..
Il s'agit de ce que je crois être un des meilleurs portraits de Benoît XVI que j'aie jamais lus.
Il y a en particulier un bref portrait croisé des deux derniers Papes; la plupart des comparaisons entre eux m'ont toujours paru ineptes et incongrues, et pas uniquement parce qu'elles tournaient en général, par mauvaise foi ou pour des raisons superficielles à l'avantage de Jean-Paul II: ici, la comparaison est fondée sur une vraie connaissance personnelle des deux hommes. On sent que Messori a de la sympathie humaine pour tous les deux, mais que c'est Ratzinger qu'il admire.. Et on comprend ses raisons.
Le passage où il décrit les "bains de foule" de Benoît XVI, quand il regarde chacun dans les yeux, plutôt que de serrer de mains à la chaîne, est particulièrement beau.

Sur le savant qui sait se faire comprendre, le penseur "eurocentrique" et son regard simplement réaliste sur les églises extra-européennes, le rapprochement avec les orthodoxes, on jugera qu'on est très loin des statistiques de John Allen.


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Vittorio Messori: Il mio Ratzinger


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