J'étais à Bressanone

... et j'ai pu faire quelques photos.
Parmi elles, deux ou trois dont je suis assez satisfaite, surtout celle-là! (15/8/2008)



Mais ce que les images ne peuvent définitivement pas traduire, c'est l'ambiance.

Lorsque le Saint-Père arrive pour prier l'Angelus ( II. Angelus du 10 août: la ville en fête ) puis, le lendemain, quitte la cour d'honneur du séminaire pour se rendre à Bolzano où il doit prendre l'avion qui le ramènera à Castelgandolfo (III. Départ du Saint-Père: la ville en émoi ), toutes les cloches de la ville sonnent à la volée pour le saluer.
C'est un instant magique, que j'ai déjà vécu l'année dernière à Lorenzago.


Lundi 11 août:
La voiture du Pape, immatriculée SCV1, avec ses deux fanions aux armes du Vatican (près de lui, l'évêque Mgr Egger) vient juste de démarrer, et passe très lentement devant moi.
J'ai pu bénéficier d'une circonstance providentielle, à laquelle j'avoue avoir souvent rêvé. A mes côtés, en effet, une jeune femme tient dans ses bras son bébé endormi, le petit Giaccomo, âgé de deux mois et demi - il sera même question de lui dans le compte-rendu de l'Alto Adige, le journal local. Juste avant l'arrivée du Saint-Père, un agent de la sécurié était venu informer la maman qu'il viendrait chercher le petit, le moment venu, afin qu'il puisse être béni. D'autres bébés ont pu profiter de l'aubaine, dont un, à ce qu'il m'a paru, assez mécontent d'avoir été tiré de son sommeil.
Une scène souvent vue à la télévision, lors des audiences, et dont j'ai (presque) été le témoin charmé, au milieu des applaudissements vraiment émus de la foule présente. Je dis "presque", car la large carrure du garde du corps m'a malheureusement en partie masqué les détails.

L'impression d'ensemble est que cette foule nombreuse mais très disciplinée ne vient pas voir une star, mais un homme bon et doux, une figure lumineuse de paternité idéale, et peut-être aussi une certaine image de sainteté, pour qui elle éprouve une affection sincère. Une jeune femme de la région, avec qui j'ai eu l'occasion de bavarder assez longuement en attendant le Saint-Père m'a dit "Ici, il est très aimé, la gente gli vuol molto bene."
Et au moment où il est passé très près de nous, j'ai été très frappée d'entendre autour de moi, à plusieurs reprises le superlatif "bellissimo". Il faut croire que les gens qui l'ont vu, contrairement aux medias, ne s'y sont pas trompés.


I. Préparatifs: la ville en attente

II. Angelus du 10 août: la ville en fête

III. Départ du Saint-Père: la ville en émoi


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