Le pape en Australie, et les medias

A la veille des JMJ, une capture d'écran sur Google qui se passe de commentaires, hélas (10/7/2008)




Qui a dit que les medias ne s'intéressent pas aux affaires de l'Eglise, parce qu'elles ne sont pas "vendeuses"?

Je me souviens que, juste après le voyage de Benoît XVI aux Etats-Unis, John Allen, très soucieux de dédouaner sa profession et théoricien zélé du "man bites dog" avait développé un raisonnement alambiqué pour nous convaincre que l'attitude de la presse face à l'actualité catholique ne relevait pas du parti-pris ( http://benoit-et-moi.fr/USA/), mais en quelque sorte de la demande. Et de préciser comme preuve:
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Voici un moyen rapide de faire le point là-dessus. Examinons les trois questions suivantes:

- S'il y a une primaire démocrate mardi soir, vous attendez-vous à un compte-rendu dans le journal de Mercredi?
- S'il y a un match de football samedi, vous attendez-vous à un reportage dans les pages sportives du dimanche?
- Consultez-vous instinctivement le journal du lundi pour la couverture de ce qui s'est passé dans les lieux de culte pendant le week-end?

Les réponses habituelles à ces questions - "oui", "oui" et "non" - en disent long sur ce qui est considéré comme des nouvelles dans la grande presse. ...

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Ah bon!
Et ça, alors?
Je ne crois pas un instant que c'est l'anomalie, qui suscite l'intérêt. Ce n'est même pas le scandale, il en faut plus pour choquer les gens aujourd'hui, et ce milieu en particulier. C'est la volonté délibérée de "savonner la planche" au Pape, et de mettre l'Eglise dans l'embarras, ce qui est très clairement indiqué ici: "Pope under pressure" .
Une course à handicap pour le Saint-Père, en quelque sorte.
A chacun de ses déplacements, sans aucune exception, on nous refait un coup semblable!
Et à chaque fois, à leur grand dépit, il s'en tire triomphalement. Mais qui sait au prix de quel stress pour lui.


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