Sydney, dans la lumière de l’Esprit

A lire, sur le site Liberté Politique (1er/8/2008)


Voir ici, deux belles surprises:
http://www.libertepolitique.com/...Sydney-dans-la-lumiere-de-l%92Esprit.html

Extraits:


Sydney, dans la lumière de l’Esprit
Hélène Bodenez
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Dans un monde désorienté qui cherche un sens à ses mutations, une voix invite à la « grande espérance » qui fait « découvrir la signification véritable du renouvellement ». Une voix qui crie dans le désert ? Pas si sûr. C'est la voix du pape des catholiques et de leurs frères humains de bonne volonté, devant la jeunesse du monde, dans la lointaine Australie.
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...Affectueux et doux, le vicaire du Christ appelle et interpelle ses auditeurs « amis » : « Amis, acceptez-vous d'être introduits dans la vie trinitaire de Dieu ? Acceptez-vous d'être introduits dans sa communion d'amour ? »
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Une mystique française stigmatisée, Marthe Robin, avait la première parlé d'une « Pentecôte d'amour », à propos de la « nouvelle Pentecôte » prophétisée par Jean XXIII à l’ouverture du concile.
À écouter Benoît XVI à Sydney appelant les jeunes à être « les prophètes de cette nouvelle ère », on ne la croirait plus si lointaine.
Et si la France, terre mariale, avait un rôle particulier à jouer dans cette Pentecôte-là ? Prochaine étape du Saint-Père : la France, précisément.


JMJ : “Pas d’écologie sans respect de la vie”

Le pape européen en visite en Océanie l'avait promis, ses discours feraient une large place à la question écologique. Pour Benoît XVI, le respect de la nature est une exigence spirituelle, soumise aux lois de la morale humaine. Son premier discours aux jeunes rassemblés à Sydney en ce 17 juillet, dans ce monde « qui est le nôtre comme famille de Dieu », a mis au premier plan la splendeur de la création de Dieu, la loi naturelle, la protection de l'environnement. Mais, dit le pape, la juste préoccupation écologique ne se comprend pas sans une référence première à l’homme « sommet de la création » :
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Associée également à cette belle notion de « famille de Dieu », la « patrie spirituelle » : « La Bonne nouvelle a atteint les extrémités de la terre. Et cependant, je sais aussi qu'un bon nombre parmi vous est encore à la recherche d'une patrie spirituelle. »

L'Église comme famille, Benoît XVI avait déjà développé ce thème qui lui tient à cœur dans son livre Jésus de Nazareth. Le Saint-Père confirme en appelant tous les jeunes — et combien sont exilés ou en mal de familles — à reconnaître en l'Église leur maison ! « Personne n'est obligé de rester à l'extérieur, car depuis le jour de la Pentecôte, l'Église est une et universelle. » Lettré, Benoît XVI sait bien que l'étymologie grecque du mot « écologie » est oïkos qui signifie « la maison ». Et la maison est grande, c'est une maisonnée, un foyer, brûlant de l'amour du Christ : « Approchez-vous des bras pleins d'amour du Christ ».

Première leçon de ce voyage : si, l'Église, « une et universelle », est « la maison de tous les hommes », il faut donc clairement comprendre que le christianisme est non seulement une mondialisation mais aussi une écologie, celles-là promesses fermes d'espérance !


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