Se recycler, ou aller en enfer?
Se recycler, ou aller en enfer? Joli titre (cute), mais inexact
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Un article de l'évêque de Calgary, au Canada, Mgr Henry, paru sur Le Calgary Herald, et transmis par Sheelagh.
Texte original en anglais ici , traduction partielle.
Sur ce sujet, voir aussi: Les "nouveaux" péchés
C'est parfois amusant lorsque les grands médias tentent de s'attaquer à une histoire impliquant l'église. Un récent exemple en est l'interview que Mgr Gianfranco Girotti, régent du Tribunal de la Pénitencerie apostolique, a donné au journal du Vatican sur l'impact social du péché dans un monde globalisé.
Dans l'interview intitulée "Le Nuove Forme del Peccato Social"», le journaliste Nicola Gori au demandé au prélat ce qu'il pensait être les nouveaux péchés de l'ère moderne.
Mgr Girotti a répondu: "Il y a différents domaines dans lesquels nous pouvons aujourd'hui voir des attitudes pécheresses, en relation avec les droits individuels et sociaux .... Surtout dans le domaine de la bio-éthique, dans lequel nous ne pouvons pas ne pas dénoncer certaines violations des Droits fondamentaux de la nature humaine, par le biais d'expériences, les manipulations génétiques, dont les effets sont difficiles à prévenir et à contrôler. "
"Un autre domaine, un problème social, c'est la question de l'usage de drogues, qui débilitent le psychisme et obscurcissent l'intelligence." Il a également mentionné les inégalités sociales: "par laquelle les pauvres deviennent plus pauvres et les riches deviennent plus riches, alimentant un insoutenable injustice sociale", et le "domaine de l'écologie".
Parmi les manchettes les plus ridicules il y avait: " Le Vatican introduit de nouvelles façons de pécher", "Sept péchés de plus, grâce au Vatican", et celle que personnellemnt je préfère, “Recyclez-vous ou allez en enfer, prévient le Vatican" ».
Rapporter que le Vatican a publié une nouvelle liste des sept péchés capitaux n'est tout simplement pas vrai.
Le péché est un mal objectif: une violation de la loi de Dieu. Ce qui est un péché aujourd'hui sera un péché demain, et un péché mortel restera mortel, que des journalistes admettent ou non le danger moral. La liste traditionnelle des péchés capitaux demeure intacte; rien ne l'a remplacée. La cupidité, la luxure et la gloutonnerie sont aussi mauvais aujourd'hui qu'is l'étaient hier ou il y a un siècle.
Un péché n'est pas est un péché simplement parce que l'archevêque proclame qu'il en en ainsi. Un péché, selon le Catéchisme de l'Eglise catholique", est une offense contre la raison, la vérité, et la conscience droite ..."
La raison et la vérité ne changent pas selon les tendances politiques, ni au gré des lubies des fonctionnaires du Vatican.
Nous avons besoin de retrouver un sens du péché et de la prise de conscience que les péchés donnent lieu à des situations sociales et des institutions qui sont contraires à la bonté divine. "Les structures de péché" sont l'expression et l'effet des péchés personnels. Elles conduisent leurs victimes à faire le mal à leur tour. Par analogie, elles constituent un "péché social".
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Parmi tant de badinages confus sur ce qu'il faut faire et pourquoi, afin de vivre une vie pleinement humaine, peut-être devrions-nous parler davantage du péché personnel, de la recherche destructive sur les embryons humains, de la dégradation de l'environnement, de la disparité entre riches et pauvres, et du trafic de drogue.
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