Fête de l'Immaculée Conception

8 décembre, à Rome. Angelus, et prière Piazza di Spagna (8/12/2008)


Le 8 décembre est la fête de l'Immaculée Conception, et c'est un jour férié en Italie.
A midi, le Saint-Père a donc récité avec la foule présente Place Saint-Pierre la traditionnelle prière de l'Angelus, profitant de l'occasion pour revenir sur le thème de sa catéchèse de mercredi dernier, le péché originel, et sur les images que la Genèse utilise pour nous l'évoquer (voir ici: Le péché originel, le bien et le mal ).


Chers frères et soeurs ! Le mystère de l'Immaculée Conception de Marie, qu'aujourd'hui nous célébrons solennellement, nous rappelle deux vérités fondamentales de notre foi : avant tout, le péché originel et ensuite la victoire sur lui par la grâce du Christ, la victoire qui resplendit de manière sublime en Marie Trés sainte.

L'existence de ce que l'Église appelle "péché originel" est malheureusement d'une évidence aveuglante, rien qu'en regardant autour de nous et avant tout en nous. L'expérience du mal est en effet si réelle, qu'elle s'impose d'elle-même et suscite en nous la question : d'où provient-il?
Tout particulièrement pour un croyant, l'interrogation est encore plus profonde : si Dieu, qui est la Bonté absolue, a tout créé, d'où vient le mal ?
Les premières pages de la Bible (Gn 1-3) répondent à cette question fondamentale, qui interpelle chaque génération humaine, avec le récit de la création et de la chute des premiers hommes : Dieu a tout créé de l'existence, en particulier il a créé l'être humain à son image ; il n'a pas créé la mort, mais celle-ci est entrée dans le monde à cause de l'envie du diable (cf Sap 1.13-14 ; 2.23-24) lequel, s'étant rebellé contre Dieu, a attiré les hommes dans le piège, les poussant à la rébellion. C'est le drame de la liberté, que Dieu accepte jusqu'au bout par amour, en promettant cependant qu'il y aura Le Fils né d'une femme, qui écrasera la tête de l'antique serpent (Gn 3.15).

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Très chers, en Marie Immaculée, nous contemplons le reflet de la Beauté qui sauve le monde : la beauté de Dieu qui resplendit sur le visage du Christ. En Marie cette beauté est totalement pure, humble, libre de tout orgueil ou présomption.
Ainsi, la Vierge s'est montrée à sainte Bernadette, il y a 150 ans, à Lourdes, et ainsi elle est vénérée dans de nombreux sanctuaires.
Cet après-midi, selon la tradition, je lui rendrai hommage auprés du monument à Elle dédié, Place d'Espagne.


L'après-midi, à 16 heures, le Saint-Père s'est donc rendu Place d'Espagne, pour l'hommage annoncé.

C'est la quatrième année que j'ai l'occasion de regarder (en enregistrement sur la RAI) ce moment d'exception, la voiture du pape (cette année, pour la première fois, ce n'était pas la limousine habituelle mais la papamobile) glissant dans la rue étroite qui mène à la place d'Espagne entre deux ailes compactes de foule (je n'ai jamais vu autant de monde, et les réactions témoignent qu'il est de plus en plus aimé.).
Il faisait un temps extaordinaire, et la lumière laiteuse, voilée de brume, d'une froide fin d'après-midi de décembre rendait la scène particulièrement suggestive, dans ce cadre que je connais bien.
Avant de traduire, ou de mettre le lien (dans le cas probable où d'autres l'auraient fait avant moi) vers son discours très beau, où il s'est préoccupé des "petits", c'est-à-dire des enfants, en des termes très émouvants, je reproduis ces incroyables images issues du site du quotidien La Repubblica: merci à eux (une fois n'est pas coutume!!)




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