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Halte au terrorisme de la capote

Une réaction au trop-plein (27/3/2009)

Je ne suis pas en passe de devenir un DEC (docteur ès capotes), non, vraiment.
Le sujet ne m'a jamais intéressée, même pas comme fait de société. Je me trouve simplement "normale" (je me demande si les guillemets sont opportuns, je les mets au cas où).
Mais trop, c'est trop.
Aujourd'hui, on apprend qu'un évêque français, ayant osé émettre l'opinion que le virus du sida pouvait passer à travers les "pores" d'un préservatif, a été sommé de se rétracter, sous la bronca des "spécialistes" (?) des médias, et de l'association/lobby SC (sortez couverts).
J'ai déjà parlé de totalitarisme (Le faisceau d'inimitiés décrypté ) .
Chacun peut désormais se faire son opinion, et, pour parler familièrement, exprimer finalement son ras-le-bol.
Toutes les radios, et les télés, tous les journaux de France et de Navare, veulent faire conjuguer à l'ensemble des français, mais bien sûr avant tout aux jeunes, le verbe "mettre (une capote)" à tous les temps et tous les modes. Ce serait d'ailleurs un exercice périlleux - je veux ici parler de la conjugaison - vu les compétences en grammaire de la plupart des gens.
- A l'instant, on vient d'avoir droit, sur E1, à des séminaristes (28 ans) à qui on a fait dire que c'était une question de générations : mais c'est bien sûr! l'Eglise du Christ, qui a 2000 ans, c'est une question de génération!
Les jeunes qui se sont exprimés ainsi ont-ils été instrumentalisés à leur insu? alors, à eux aussi, il faudra apprendre à communiquer...
- Et sur France Info, une inconnue, "théologienne", directrice d'une publication encore moins connue que ce site, animatrice d'une association au titre... qui se passe de commentaire, "Le comité de la jupe" (se mettent-elles en jupe, et ont-elles au moins de jolies jambes pour le faire, ces femmes? ce seraient les mêmes qui réclameraient le droit pour les femmes à porter le pantalon, au nom de la parité: les deux me vont passablement, ouf!), est venu enjoindre au pape et aux évêques, célibataires âgés, selon elle, de laisser les gens libres d'agir à leur guise dans leur chambre à coucher. Mais comment donc! On l'en prie! Qu'elle fasse ce que'elle veut dans ce sanctuaire, personnellement, cela me laisse de marbre... mais qu'elle ne se répande pas dans les médias, car ce qu'elle fait dans sa chambre, justement, tout le monde s'en f... (pardon, saint-Père).

Stop, donc! Ce totalitarisme est suspect, et comment! Car ce sont clairement deux idéologies qui s'opposent. Ou plus exactement, un mensonge qui s'oppose à l'unique vérité. On ne peut pas faire n'importe quoi avec son corps, la nature est là pour nous le rappeler, et le sida est l'une de ces cruelles réalités.
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Il faut lire ici toute la documentation qui a été rassemblée: http://www.sedcontra.fr/

Imaginez que la télé vous martèle ce message: soyez chaste. Ou que vous voyiez défiler en permanence, en sous titre, sur votre télévision, le neuvième commandement : En pensées, désirs veilleras à rester pur entièrement.
Par un esprit de contradiction assez répandu en Occident , où simplement par une saine réaction de résistance, ,vous pourriez avoir des doutes, et penser qu'il s'agit de propagande, ou même vous rebeller. Même moi...
Mais c'est exactement ce dont il s'agit ici: de la propagande, et de la pire espèce.
Donc pour résister, lisez ceci, au moins:

“Dépravomorphisme”
(Gabriel de Seinemont)
Les mœurs d’une société se dépravent, au sens propre, lorsqu’elles se coupent de tout jugement moral sur les vertus et les conséquences individuelles ou collectives de nos comportements.
Si le sexe n’a d’autre loi que l’assouvissement du désir des sens, toutes “orientations” confondues, la diffusion du préservatif devient en effet l’urgence et l’arme numéro un dans la lutte mondiale contre le sida.
L’efficacité de cette arme est contestée pour l’Afrique par de nombreuses études épidémiologiques, qui relèvent des taux d’échec contraceptifs de 3 à 14% et des taux d’échec contre les maladies sexuellement transmissibles de 15 à 30%, selon la “qualité de l’utilisation” du préservatif ?
Le “dépravomorphisme” occidental met cette objection à l’index, parmi beaucoup d’autres, car il n’a pas d’autre logique qu'hédoniste et copulatoire ni donc de plus sûr remède à proposer aux populations.
Il refuse de considérer que les campagnes en faveur du seul préservatif puissent constituer un encouragement public à la prise de risque du vagabondage sexuel, notamment face au virus du sida dont le diamètre est vingt fois plus petit et la stratégie de pénétration cent fois plus performante que ceux d’un spermatozoïde (voir dossier du jour).
Il ne concède pas un regard aux statistiques des progrès du sida dans les pays du Tiers-Monde qui se sont livrés pieds et poings liées aux propagandes de l’OMS et de l’ONU, ni à celle des régressions spectaculaires du virus dans les nations – majoritairement catholiques – qui ont entrepris de combattre le fléau autrement.
Il va jusqu’à taxer de criminels (Benoît XVI inclus) ceux qui soutiennent que la seule loi du sexe compatible avec la santé et l’épanouissement des personnes doit être celle de l’amour, incluant l’exclusivité du partenaire, la vertu de l’attente et celle de la fidélité.
Comme c’est commode, le ”dépravomorphisme” ! Face à son dogme unique de jouissance autisto-immédiate, voici que l’éducation, l’histoire, la nature, les statistiques, la science même ne comptent plus pour rien…

Et surtout, cela:

Préservatifs : les vrais mobiles sont immoraux
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Les gens qui promeuvent l'usage des préservatifs (affirment) que ceux qui parlent contre les préservatifs sont des criminels parce qu'ils mettent en danger de mort des victimes innocentes qui auraient autrement été protégées. Ils disent aussi que la valeur la plus importante au monde est celle de la vie, et donc que le fait de sauver des vies vaut plus que celui de respecter une licéité morale dont la valeur est certainement inférieure à celle de la vie humaine.
La réponse à ces objections est très facile: il existe en effet un excellent moyen, parfaitement sûr, parfaitement efficace, de prévenir le sida, bien plus sûr et bien plus efficace que le préservatif: l'abstinence et la fidélité dans le mariage. Cette méthode est 100% efficace, et elle est la seule à l'être. Ceux qui se targuent de vouloir respecter et sauver avant tout la vie humaine en la plaçant au dessus de toute autre valeur devraient donc, s'ils étaient logiques avec eux-mêmes, être les avocats les plus farouches de l'abstinence, de la fidélité dans le couple et de la vie familiale normale. Ils devraient en même temps militer avec férocité contre toute vie sexuelle dissolue, toute promiscuité, toute homosexualité, tout rapport sexuel avant le mariage. Malheureusement cette logique semble leur échapper, puisqu'ils se refusent absolument à tout changement dans les habitudes sexuelles à risque et s'élèvent avec indignité contre toute proposition en ce sens. Ils semblent avoir bien plus peur du "retour de l'ordre moral", ainsi qu'ils le disent, que de la mort de millions de personnes par le sida.

La réalité derrière ces protestations, accusations et mises en scènes est que les partisans du préservatif, se sentant et se sachant coupables de la diffusion du sida, liée aux effets pervers de la dite "révolution sexuelle", attaquent les gens de bon sens dont ils font leur bouc émissaire. Plutôt que de devoir changer soi-même on préfère projeter sur l'autre sa culpabilité.

Le développement de toute la propagande pour les préservatifs, à la télévision, dans les spots publicitaires, sur les affichages publicitaires, a très peu à voir, quant à lui, avec l'éthique et beaucoup plus à voir avec les impératifs financiers. Les préservatifs sont promus sur le devant de la scène pour des "raisons humanitaires", derrière la scène à cause des très importants bénéfices tirés de la fabrication des dits préservatifs.

Mais il y a encore une autre raison, non dite, et peut être encore plus perverse à ce déluge de propagande sur un protecteur qui ne protège que partiellement et qui, de plus, est très souvent mal utilisé: l'idéologie du contrôle des populations, qu'on ne doit jamais sous-estimer, ni dans sa puissance financière, ni dans sa totale immoralité, comme les "conférences" du Caire et de Beijing l'ont montré à visage découvert. Si la banque mondiale, le fond monétaire International, les différents organismes d'aide, les innombrables ONG toutes plus ou moins affiliées à l'IPPF, exigent des gouvernements des pays en développement la diffusion des contraceptifs, de l'avortement et des préservatifs en échange de leur aide financière, ce n'est pas par amour des peuples, mais bien par désir fondamental de réduire les populations de ces pays. Si ces ONG, ces organismes de lutte contre le sida ont tellement insisté sur les distributions massives de préservatifs dans les pays sous-développés, alors mêmes que l'on connaît bien aujourd'hui le caractère limité de la protection ainsi offerte, c'est moins pour freiner le sida que pour donner aux peuples ainsi traités une habitude, et, l'espèrent-ils, un besoin de contraception. Les promoteurs des préservatifs pensent – et ils ont probablement raison sur ce point – que, une fois que l'idée d'utiliser les préservatifs aura fait son chemin dans les esprits et aura abattu les résistances et corrodé la façon de concevoir l'union sexuelle, alors ces peuples seront prêts à pratiquer tout mode de contraception – ou même la stérilisation et l'avortement – sur une très large échelle (…)

L'épidémie actuelle du sida est donc utilisée - et même parfois grossie dans son impact réel par une politique de la peur - afin de faire passer le contrôle des populations. Le but est d'installer dans les esprits des peuples des pays sous-développés ou en voie de développement une "mentalité contraceptive" du type de celle qui conduit les pays industriels à leur hiver démographique, mentalité associée à une bonne dose d'immoralité, à un comportement sexuel contraire au sens de la sexualité humaine, et à la dégradation de la structure familiale, des valeurs familiales et des liens familiaux. Une fois un tel résultat obtenu, la bataille pour eux sera gagnée. Ces pays sous-développés n'auront plus d'enfants, ils ne poseront plus de problème de développement, et ne seront certainement plus une menace potentielle - économique ou politique - pour les pays industrialisés. (…)

Source : “Sida et bioéthique” (document de la Congrégation pour la Famille publié par le Vatican à la fin du pontificat de Jean-Paul II)

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Nouvelles des évêques de France (II) La voix du Pape au G20