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Le simulacre moralisateur

Une réflexion du site Sedcontra sur ce que je nomme plus simplement "la fausse compassion" (6/4/2009)

A propos de la malheureuse affaire de la fillette brésilienne violée et avorté, Gérard Leclerc avait mis en garde contre la fausse compassion, dénonçant Les exploiteurs de la détresse humaine .
C'était en effet parfaitement perceptible dans l'unanimité des premières réactions.
C'est ce que théorise cet article du site sedcontra qui démonte avec lucidité "le mensonge du simulacre moralisateur":

Le simulacre moralisateur
http://www.sedcontra.fr/
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... La mobilisation émotionnelle et sensitive de la conscience contemporaine au crédit des brumeux lointains de “l’information” débouche, dans la pratique, sur un égocentrisme d’un genre absolument nouveau : à la fois inconscient et organisé. Ce phénomène, ... on serait tenté de lui donner aujourd’hui son véritable nom : le mensonge du simulacre moralisateur.

Simulacre, parce qu’il s’agit ici de feindre, avec ou sans cynisme, les attitudes de la justice et de la générosité, en concentrant toute la force de ces vertus sur des objets lointains, inaccessibles, qui en font l’impuissance personnifiée : conséquence ressentie comme telle en effet par la majorité de nos concitoyens, sous la dénomination blafarde de “morosité”…

Moralisateur, parce que le simulacre en question se donne bonne conscience et force de loi : il se réclame du consensus unanime, s’imposant dans chaque foyer (par quel odieux mensonge) comme l’urgence humanitaire numéro un, l’esprit civique universalisé, la communion fraternelle, le partage du bien et du mal. En l’absence de tout enseignement authentique sur les droits et les devoirs de la charité, cette singerie de l’amour du prochain qui a pour elle les sortilèges technologiques de l’audiovisuel, analogique ou numérique, s’impose en effet au groupe comme la plus haute attitude morale que l’Évolution, l’Histoire et le Progrès en personnes attendent de chacun.

Je m’étonne que nos pasteurs œcuméniques saisisent si rarement l’occasion de restaurer dans leurs sermons, s’ils la savent encore, la véritable définition du prochain ; et les exigences imprescriptibles de la nature, dans l’ordre de la charité. En fait d’action sociale, d’ouverture et d’assistance à tous les laissés pour compte du désordre établi, ils trouveraient là matière à une fameuse révolution.

Gabriel de Seinemont

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