Explication de texte
Le Pape a dit... (22/3/2009)
Je me fais vraiment honte de revenir sur cette histoire lamentable, qui masque toute la beauté du discours du Saint-Père.
Ramener son message à une considération sur ce qu'il faut bien appeler les capotes.
Mais c'est nécessaire, apparemment.
Je ne suis plus tout à fait aussi convaincue que ceux qui se sont exprimés sur ce sujet sont uniquement de mauvaise foi.
Beaucoup d'entre eux (pas les marionettistes qui les emploient) sont aussi très stupides, et ce pluriel inclut quelques hommes (femmes?) polititiques, qui ont perdu une riche occasion de se taire. Ceux-là n'auront plus jamais ma voix.
Ont-ils compris ce que le Saint-Père a dit, ou leurs cellules grises se sont-elles liquéfiées à ce point qu'ils ne sont plus capables d'assimiler un message de 20 secondes?
Répétons donc patiemment pour les "mal-comprenant" de la grosse presse (comme on dit les mal-voyants ou les mal entendant):
Le Saint-Père n'a pas cherché à mesurer la porosité du latex (même si le problème se pose d'un simple point de vue mécanique). Il a simplement voulu expliquer qu'une politique de prévention de la maladie qui consisterait uniquement à enfiler une capote pour faire n'importe quoi de son propre corps et de celui de l'autre, comme si c'était un objet, ne pouvait que conduire aux pires horreurs et aux pires catastrophes, sanitaires et morales. Ajoutons que les gens qui ont ce genre de pratiques se moquent éperdument de l'enseignement de l'Eglise (et ne mettent peut-être pas de capote, mais pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la morale catholique).
Quant à ce qu'il a VRAIMENT dit, une fois pour toutes, voici: preservatif.mp3 [134 KB]
La traduction est ici, et elle n'a pas changé (Appeler un chat un chat )
J'ai lu sur un blog que le Saint-Père a répondu en italien à un journaliste français parce qu'il tenait à être très précis.
C'est absurde. Sa pensée sur ce sujet est totalement précise, et il maîtrise le français encore mieux que l'italien, sans doute.
Il a répondu en italien, parce que la requête du journaliste de France 2 était insolente. C'est aussi simple que cela.
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Un mot encore à propos des honteuses manipulations de la presse.
Cette fois, il s'agirait de plusieurs sondages (Le Parisien, Le Journal du Dimanche) dont il resortirait que, mettons 43% de catholiques sont pour le départ du Pape.
Outre le caractère ahurissant d'un tel sondage, qui pose des questions légitimes sur les motivations d'une telle démarche (qui dit sondage dit client désireux de voir apparaître un certain résultat destiné à façonner l'opinion), NE VOUS LAISSEZ PAS INFLUENCER.
En réalité, 43% de 620, cela signifie que 266 "catholiques" français voudraient le départ du Pape (je précise pour ceux qui voudraient contester mon interprétation que je connais quelque chose en statistique).
Un chiffre qui n'a strictement aucune signification.
Il ne faut donc pas tomber dans ce panneau grossier.