Laissons la tempête s'apaiser...



Je lis sur le site Liberté Politique une analyse de François de Lacoste Lareymondie, par ailleurs remarquable, mais dont la conclusion pourrait fort bien tout résumer:
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Apaisement ? « Il monta dans la barque, suivi de ses disciples. Et voici qu’une grande agitation se fit dans la mer, au point que la barque était couverte par les vagues. Lui cependant dormait. S’étant approchés, ils Le réveillèrent en disant : “Au secours, Seigneur, nous périssons !” Il leur dit : “Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ?” Alors, s’étant levé, Il menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Saisis d’étonnement, les hommes se dirent alors : “Quel est Celui-ci, que même les vents et la mer Lui obéissent ?” » (Mt VIII, 23-27).

A propos de la "communication" du Vatican, il écrit mieux que je ne l'ai fait ce que j'ai tenté de formuler ici:
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...on ne rappellera jamais assez que la communication de l’Église est d’abord une affaire de communion et qu’il lui est essentiel de ne pas céder à la tyrannie du médiatique : « Le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit. »

(image:
http://francinecoss.free.fr/ )


Un mot encore sur ce sujet:
Lorsque le saint-Père a eu 80 ans, un formulaire avit été mis en ligne sur le site du Vatican, où l'on pouvait lui envoyer des souhaits d'anniversaire
Et après la visite manquée de l'an dernier à l'Université de la Sapienza, le cardinal vicaire de Rome, Camillo Ruini, avait organisé un grand "rassemblement" de soutien sous les fenêtres du saint-Père, lors de la prière de l'Angelus.
Quelque chose de semblable aurait pu être organisé en ce moment, et aurait probablement eu un immense succès qui aurait cloué le bec aux opposants. Un peu comme la manifestation du 31 mai 1968.
Il m'étonnerait beaucoup que personne n'y ait pensé.
Et pourtant, cela n'a pas été fait, justement parce que le Saint-Père ne veut pas diviser, et que le tintamarre médiatique ne l'impressionne pas.
Saluons l'immense courage de Benoît XVI, qui a accepté et même choisi d'être un pape impopulaire dans "ce" monde-là. Il suffit de comparer le traitement médiatique qu'on lui a réservé, avec celui d'Obama pour comprendre.
Andrea Tornielli avait récemment titré sur "La Passion de Benoît XVI": c'est là qu'il est le plus grand.















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