L'islam, instrument du mondialisme
Au moment où le fantasmatique Ben Laden refait - fort à propos - mystérieusement surface, voici une forte réflexion du site Eschaton: l'idéologie mondialiste et laïciste veut utiliser l'islam pour servir sa stratégie de choc des civilisation et parachever la dissolution de l'identité chrétienne de l'Europe (28/10/2010).
Ben Laden est évidemment bien utile pour aider les gens à faire la distinction entre l'"islam des lumières" et celui de la violence aveugle. Même si ce n'est pas aussi simple.
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La dénonciation du trio maléfique Mondialisme-relativisme-laïcisme rejoint les propos du Saint Père, et encore tout récemment, dans sa méditation d'ouverture du synode: 11 octobre
L'appréciation élogieuse du rôle prophétique du Concile Vatican II (qu'il devient plus nécesaire que jamais de débarrasser de la gangue d'interprétations erronées et de mensonges dont l'avaient recouvert ceux qui veulent détruire l'Eglise de l'intérieur et de l'extérieur - c'est la tâche à laquelle le Saint-Père s'est attelé avec toute ses forces) rompt avec le discours habituel dans une certaine droite: l'auteur souligne en effet que Vatican II a "prophétiquement" mis au premier plan dans les relations avec les religions, et l'islam en particulier "une dimension de charité"... "qui ne doit pas inviter, comme de trop nombreuses publications et certains ecclésiastiques y encouragent, à niveler nos différences, mais à entrer dans une relation de respect à l’endroit des musulmans, en prenant acte, précisément, de ces différences".
J'ai juste un tout petit doute - que la stratégie de l'idéologie mondialiste est plus sinueuse que l'article ne le suggère. Des faits récents de l'actualité française sur lesquels je ne tiens pas à m'étendre brouillent en effet un peu les intentions de stigmatisation de l'islam. A moins qu'il ne s'agisse d'une alliance objective... et provisoire.
Article ici:
http://www.wmaker.net/eschaton/...
Islam et mondialisme, un regard catholique
Julien Gunzinger
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Jour après jour, en Suisse comme en France, progresse une logique de stigmatisation de l'islam.
Les années 80 et 90 ont été celles de l’encensement de la différence pour la différence. En son nom on a refusé toute politique assimilationniste et diabolisé celles et ceux qui annonçaient des lendemains qui déchantent. Or nous assistons désormais à un renversement d’alliance. Souvent les mêmes qui portaient à bout de bras le mouvement antiraciste ( BHL, Finkielkraut…) sont désormais à la manœuvre pour faire de l’islam une nouvelle figure de la barbarie. La folie qui a consisté a abandonné toute politique nataliste et familiale d’envergure pour compter sur la force démographique immigrationiste crée maintenant des situations de guerre civile larvée, les musulmans étant accablés de tous les maux. Simultanément, la situation des chrétiens en terre d’islam ne cesse de s’aggraver. Lors du Synode pour le Moyen Orient, les témoignages ont afflué faisant état du sort terrible réservé aux chrétiens dans les pays musulmans.
Dans cet état de grande confusion, les deux mâchoires d'un piège implacable semblent désormais se refermer sur nous : entre l’angélisme et la stigmatisation, difficile de s’y retrouver. A mon sens, seule la perspective catholique nous sauvera de la haine et de la violence que favorisent et l’angélisme et la stigmatisation.
Pour un catholique, l’islam n’est une réelle menace que lorsque la foi catholique est falote et infidèle, lorsqu’elle n’est plus le levain d’une civilisation, façonnant sa culture et ses moeurs.
(...) Le contexte de violence, de guerre à mort, sous la poussée du dynamisme conquérant des musulmans, a longtemps obscurci le devoir de charité que la foi catholique exige de tout chrétien à l’égard des musulmans. Ce n’est qu’à la faveur de Vatican II que cette dimension de charité a été prophétiquement mise au premier plan. Elle ne doit pas inviter, comme de trop nombreuses publications et certains ecclésiastiques y encouragent, à niveler nos différences, mais à entrer dans une relation de respect à l’endroit des musulmans, en prenant acte, précisément, de ces différences.
Sous cet angle, le concile Vatican II, présente une dimension prophétique dont il est toujours plus aisé de prendre la mesure. Car, en effet, l’islam a fait l’objet, ces dernières années, d’une double instrumentalisation funeste.
D’une part les ennemis acharnés de la civilisation chrétienne s’en servent comme d’un élément de dissolution en créant de toute pièce des Etats musulmans au sein de l’Europe (Albanie, Kosovo, Bosnie) et en favorisant une immigration massive dans les pays de tradition chrétienne ; d’autre part ils s’en servent comme épouvantail pour servir leur stratégie de choc des civilisations. Pour conduire les peuples d’Europe à se fondre dans un relativisme laïciste, ils favorisent sa présence en Europe et pour créer un état d’angoisse psychologique destiné à créer une adhésion à la stratégie mondialiste du choc des civilisations, ils s’en servent comme épouvantail sur la scène internationale.
(..)
Mondialisme, relativisme et laïcisme sont certainement ce que la civilisation occidentale sécrète actuellement de pire. Ils forment un bloc idéologique cimenté dans le refus, voire la haine, des principes et valeurs catholiques. Aucune piété naturelle comparable à celle de l’islam ne l’animant, le projet mondialiste-relativiste-laïciste représente, à mon sens et pour l’heure, une menace autrement terrible pour l’Europe que l’islam. Elle est potentiellement bien plus destructrice, car elle contribue à éloigner les peuples d’Europe de leurs racines, favorise une culture de la mort dévastatrice, et finalement expose à moyen terme la civilisation issue de la chrétienté à la bombe démographique musulmane à retardement. Le catholique est donc amené à être vigilant sur deux fronts, mais tout autant à hiérarchiser les dangers à la lumière de la vérité dans la charité. Or c’est précisément à la diffusion de cette charité à l’égard des religions défendant les valeurs de la loi naturelle que le Concile Vatican II a énormément contribué. Son souci de dialogue avec les religions naturelles permet de mieux comprendre les vérités qu’elles recèlent et le potentiel de résistance à l’idéologie hostile à la loi naturelle que constitue ultimement le relativisme mondialiste laïciste.
Addendum
Dans cette vilaine besogne, le levier du mondialisme, ce sont les medias. Sans les medias, le mondialisme serait impuissant, et la menace islamique n'existerait peut-être même pas! Les medias ont pour tâche de maintenir la fiction du "vivre ensemble", tout en instillant subrepticement le poison de la peur.
Je reproduis à ce propos un diagramme génial vu sur le Salon Beige, et issu du site Polemia, qui nous explique les différents degrés du langage codé des medias, et les personnalités qui leur correspondent (je l'ai refait, car on ne lisait pas bien les noms!).
A noter: le plus à droite, dans ce schéma, c'est Benoît XVI !!
Du vert au rouge
