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Les affinités réformatrices de Mgr Parolin

Le nouveau secrétaire d'Etat, actuel nonce au Vénézuela est interviewé par un quotidien de Caracas, et le site Terre d'America (reproduit sur Vatican Insider) résume ses propos. Ma traduction... pour info (11/9/2013)

     

Dans l'interviewe - où se déclare en forte syntonie avec le souverain Pontife - «Mg Parolin confirme de lui-même le profil d'un réformateur conscient de participer à "une oeuvre de rénovation que le pape veut faire dans l'Eglise catholique"».
Après quoi il mentionne plusieurs questions à l'ordre du jour [bien entendu, ce sont les deux premières qui comptent].

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Célibat
«On peut parler, réfléchir et approfondir ces questions qui ne sont pas des définitions de la foi, et penser à qelques changements, mais toujours au service de l'unité et tout selon la volonté de Dieu ... Dieu parle de nombreuses façons. Nous devons prêter attention à cette voix qui nous oriente sur les causes et sur les solutions, par exemple la pénurie de clergé. Donc, il faut garder à l'esprit, au moment de prendre des décisions, ces critères (la volonté de Dieu, l'histoire de l'Eglise), ainsi que l'ouverture aux signes des temps ».

Démocratisation .
«On a toujours répété que l'Eglise n'est pas une démocratie. Mais c'est une bonne chose de cette époque, qu'il y ait un esprit plus démocratique dans le sens d'écouter attentivement (n'était-ce pas le cas sous Benoît XVI?), et je crois que le pape l'a indiqué comme un objectif de son pontificat. Une conduite collégiale de l'Eglise, où toutes les instances peuvent s'exprimer. Ensuite, ce sera à lui de prendre une décision».

Corruption .
«Le Pape ressent particulièrement la question de la corruption du fait qu'il provient d'un continent où le problème est très grave et c'est l'un des grands défis de l'Amérique latine. Il l'a affronté en Argentine, et maintenant, il reprend ce qu'il a déjà condamné comme archevêque. C'est un point fondamental sur lequel il veut travailler parce que la corruption met fin à la société et aux Etats ».

Pédophilie .
«En cela, le pape est en ligne avec ce qui se fait depuis longtemps avec Benoît XVI: assumer une position forte en particulier avec les victimes, pour que de tels faits ne se reproduisent pas».

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Parolin se montre conscient des difficultés. «L'Église est un organisme complexe et à l'intérieur il y a des résistances. C'est un grand défi pour le pape parce qu'il détient le ministère de l'unité, et toutes ces décisions doivent être prises comme un moyen d'unir l'Église, non de la diviser».

http://www.terredamerica.com/2013/09/10/affinita-riformatrici-pietro-parolin-prepara-le-valigie-e-dice-il-suo-pensiero-su-un-certo-numero-di-punti-caldi/