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L'évêque de Limbourg (suite)

Marie-Anne me rappelle qu'il comptait parmi les célébrités invitées à apporter leur témoignage dans le livre-hommage pour les 85 ans de Benoît XVI (26/10/2013)

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L'évêque "bling-bling" de Limbourg

Avais-je vu juste, en parlant tout à l'heure d'une attaque contre le Pape émérite, ou à tout le moins, contre ses proches?

     

Le cadeau d'anniversaire de Georg Gänswein pour les 85 ans du pape Benoît était un recueil de témoignages de compatriotes allemands, sous le titre «Benedikt XVI: Prominente über den Papst».
Plusieurs de ces témoignages ont été traduits par moi ici, d'après la version en italien, parue ultérieurement: benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/des-celebrites-parlent-du-pape .

Marie-Anne avait de son côté fait une synthèse du tout, à partir du livre en allemand.
Voici celle pour le chapitre relatif à Mgr Tebartz:

Franz-Peter Tebartz-Van Elst, né en 1959, docteur en théologie, en 2002 professeur de liturgie à la Faculté de théologie de Passau, de 2004 à 2008 évêque de Münster, en 2008 évêque de Limburg., depuis 2011 président de la Commission pour le mariage et la famille au sein de la Conférence épiscopale allemande, résume la pensée théologique de Benoît XVI – Joseph Ratzinger.


Je suis venu à la rencontre des hommes pour leur parler de Dieu”, disait Benoît XVI à son arrivée à Berlin, en septembre 2011. Il considère son ministère pétrinien comme une mission. Par l’annonce de l’évangile, il veut donner un visage et une voix à l’Église vis à vis du monde. “Cet humble ouvrier de la vigne a mis toute sa confiance dans le Seigneur qui est capable de travailler même avec des instruments quelconque… ”
Celui qui était un des plus proches collaborateurs de son prédécesseur a su lui succéder avec son charisme propre : sa modestie, sa sensibilité, son charme. Lorsqu’on a la chance de le rencontrer on est frappé par son regard attentif, sa mémoire phénoménale. Ses paroles d’une rare clarté nous montrent le chemin pour avancer avec notre foi au Christ, en Église. Comme il disait aux jeunes tout au début de son pontificat, le 24 avril 2005 :“N’ayez pas peur du Christ, Il ne prend rien, Il donne tout !”
Lorsqu’il était professeur, ses étudiants le qualifiaient “confesseur de la foi” ; et c’est vrai que pour ce pape, l’Église doit être une communauté de témoins, d’hommes et de femmes de conviction. Toujours le 24 avril 2005, il proclamait : “Quoi de plus beau que d’être trouvé par le Christ, de Le connaître, et de communiquer aux autres la joie de cette amitié.” Dans sa thèse sur saint Augustin, écrite en 1954, il développe sa pensée sur l’Église, fondée sur l’Eucharistie. Les membres de l’Église sont reliés dans une même communion de vie par le sang versé et la chair donnée du Christ. Si l’Église peut être appelé peuple de Dieu c’est seulement en tant que Corps du Christ. Chacun de ses membres est appelé par le baptême personnellement à être incorporé dans ce Corps. Chaque baptisé et confirmé est appelé à contribuer selon son charisme à l’ensemble de l’Église.
L’évêque de l’Église locale doit gouverner dans la collégialité avec les autres évêques. Le Nous de l’Église commence par celui qui, personnellement a confessé le Christ : l’apôtre Pierre. Il personnifie tout au long des âges l’unité de l’Église qui a sa source dans la célébration de l’Eucharistie. Cette fonction de garant d’unité se transmet d’un évêque de Rome à l’autre, tous successeurs de Pierre. La pensée de l’actuel pape théologie reflète l’enseignement du concile Vatican II sur l’Église. “Celui qui croit n’est jamais seul” : Nous portons les uns les autres, en communion avec l’Église de tous les lieux, de tous les temps au ciel et sur la terre. Nous annonçons le Christ comme source de Vie qui se donne à nous. Par Lui nous avons avec nous le Dieu d’amour, source de bonheur. Celui qui croit en Dieu a un avenir car Dieu veut nous donner la vie en abondance.”