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Un courtisan

Monique T a lu l'interviewe du cardinal Ouellet sur Radio Vatican. Son commentaire paraîtra sévère à certains... mais pour moi, il est tristement emblématique d'une certaine attitude répandue depuis le 13 mars (20/12/2013)

>>> Cf. http://fr.radiovaticana.va

"Le cardinal Marc Ouellet, l’un des très proches collaborateurs de Benoît XVI, et qui vient d’être confirmé par le Pape François au poste de préfet de la Congrégation pour les évêques, nous livre sa vision de l’année écoulée et nous confie quelques clés de ce nouveau pontificat".

     

Un courtisan

Monique T, 20 décembre
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Je relève quelques phrases du cardinal Ouellet, qui avait été nommé par Benoît XVI:

" La démission du Pape Benoît XVI a ouvert de grandes possibilités".
" On doit être très reconnaissant au Pape Benoît XVI d'avoir ouvert cet horizon et d'avoir rendu possible toute la nouveauté du Pape François".
" Nous sommes vraiment en présence d'un grand tournant dans l'histoire de l'Eglise".

Traduisons ces petits coups de poignard dans le dos de Benoît (qui peut-être en aura connaissance):

¤ Avec Benoît XVI, l'avenir de l'Eglise était bouché.
¤ L'Eglise se morfondait dans l'étroitesse. Son horizon était borné. Sa survie problématique.
¤ Heureusement, le Pape Benoît XVI, qui n'est pas complètement idiot (et nous devons rendre grâce au ciel pour cela), s'est rendu compte à quel point il était nuisible. Le seul intérêt de son pontificat a été de préparer la place d'un autre pontife.
¤ Remercions Benoît XVI de l'avoir compris à temps.

Quant au "grand tournant", le cardinal Ouellet devrait attendre quelques années avant de juger. Ce pourrait être en fait un retour en arrière, un retour aux années post-conciliaires, qui ont tant meurtri l'Eglise et que Jean-Paul II et Benoît XVI se sont appliqués à guérir au moins partiellement.
Tout ça pour ça!