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Agent of Disruption

L'article de Rorate Coeli écrit avant le rapport final du Synode, et le discours de conclusion du Pape n'a pas perdu de son intérêt deux jours après!! (19/10/2014)

>>> Texte final du Synode
>>> Il s'est passé quelque chose

http://rorate-caeli.blogspot.com/2014/10/important-backlash-against-manipulated.html

LA REACTION CONTRE LE SYNODE MANIPULÉ DE FRANÇOIS
Rapides images (snippets) depuis une Rome incrédule après 18 mois de pression sous la crainte.
Traduction par Anna
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"Le sentiment général est d'un immense soulagement", affirme un professeur influent d'une Université pontificale.
"Mardi, autour de midi, Jean-Paul II a fait un miracle au Synode".
C'était l'heure où le soulèvement a commencé contre l'homme soigneusement choisi par François, son premier Cardinal, Lorenzo Baldisseri - très prisé par Bergoglio à cause des inestimables services rendus avant et après le Conclave de 2013 - choisi un an avant le Synode pour orchestrer les deux assemblées, en 2014 et 2015, afin qu'elles puissent arriver aux résultats voulus par François sans aucune dissension.
C'etait une tâche ardue, mais Baldisseri s'y est attelé avec énergie; la donnée essentielle était l'opération médiatique. Aussi longtemps que les travaux restaient secrets, l'opération media aurait procédé en mouvements rapides de faits accomplis impossibles à arrêter d'aucune manière, le résultat aurait ainsi été une relatio finale révolutionnaire qui aurait été comme le grand plébiscite du Pape François par l'épiscopat mondial, presque à la manière d'un gourou, d'un leader glorieux dont la direction des événements ne peut pas être niée, ni stoppée.

Dans cette série de faits accomplis, la relatio de la première semaine, rédigée par l'Archevêque Bruno Forte avant le Synode, aurait dû être une étape éblouissante: et tout le monde ici à Rome sait que Françoit la connaissait, l'avait lue et approuvée pour la publication. Dans cette papauté très personaliste et égocentrique, rien à ce niveau n'arrive sans la connaissance directe du Pape. Ce qui était inattendu, mais n'aurait pas dû l'être, c'est qu'en dépit le la forte pression, la majorité a décidé quelle était plus Wojtylienne que Bergoglienne.

Ces dernier jours, j'ai parlé avec de nombreux prélats, parmi eux beaucoup de Pères Synodaux. Ils sont tous en colère et indignés contre François. Le Président de la Conférence des Evêques d'un grand pays africain l'a même qualifié devant moi d'"agent de perturbation" (agent of disruption).
Le mot juste pour décrire l'atmosphère générale qui règne dans la Curie et le Synode après 18 mois d'un gouvernement imposé par la peur et la persécution, est celui que j'ai entendu plusieurs fois pendant la dernière semaine: "esasperazione". L'expérience du dernier siècle montre qu'un gouvernement fondé sur la peur et la manipulation ne peut pas subsister longtemps sans rébellion, et c'est ce qui est arrivé Jeudi. C'est comme si une cocotte-minute avait explosé après 18 mois d'ébullition.

Le Synode a failli parce que ses objectifs ont été contrecarrés par cette explosion de colère sous pression, et c'est ce qui rend ce Synode Extraordinaire vraiment extraordinaire!
La protestation des Pères Synodaux contre Baldisseri le 16 octobre était du jamais vu à aucun moment des derniers 50 ans, et le silence des grands médias et stupéfiant, vu l'énormité de ce qui s'est passé. Les grands organes de la presse italienne ont été complètement pris au dépourvu et déjà ce Samedi ils essayent de sauver le prestige de François en transférant la responsabilité de l'échec sur ses collaborateurs, y compris Baldisseri, alors que tout le monde sait qu'il n'était que le fidèle et indéfectible exécutant de sa puissante volonté.

Pendant ce temps, le prestige du Cardinal Kasper a atteint son plus bas niveau possible; les chefs du soulèvement sont considérés comme des héros.

De toute façon, le Synode de 2014 n'est qu'une étape dans un parcours où François et ses alliés ont commis beaucoup d'erreurs, dont beaucoup provoquées par leur orgueil sans fin, et une résistance inattendue se révèle, minimisée par les grands media à travers le monde.

Quant au texte final du Synode, à quoi ressemblera-t-il? Assez mauvais, probablement, mais moins que celui qui avait été élaboré et était attendu. L'optimisme des "Progressistes" est en miettes, et à ce point le texte final du Synode est de secondaire importance: ce qui compte est la bataille qui sera livrée d'ici à la prochaine assemblée, en 2015. François ne prendra pas à la légère ce qui est arrivé et Baldisseri doit être sous une énorme pression d'en haut pour manipuler l'assemblée de 2015 d'une façon telle qu'elle ne puisse pas être contrecarrée par aucun autre miracle de Jean-Paul II.









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