Accueil

Les Papes et l'islam

Le site Notre Dame de Kabylie, porte-parole des musulmans convertis au christianisme et de leur inquiètude face aux deux alinéas d'Evangelii Gaudium consacrés aux relations avec l'Islam (14/9/2014)

     

Monique attire mon attention sur un document extrêment intéressant, publié sur le site Notre-Dame de Kabylie (NDDK).
Un texte déjà ancien, puisqu'il date du 15 décembre 2013, mais qui revient aujourd'hui au premier plan de l'actualité, avec l'avancée (qui semble) inexorable du Califat en Irak et la situation dramatique des chrétiens au Moyen-Orient. Un texte qui mérite donc une seconde vie.
Je me suis efforcée d'en extraire la substance la plus accessible au profane (comme moi), en lui donnant une mise en page qui je l'espère en facilitera la lecture.

>>> Le texte complet reste bien sûr irremplaçable, avec ses multiples liens et citations: www.notredamedekabylie.net

Mais avant de nous pencher sur l'article proprement dit, il me semble important de reproduire l'avertissement qui le précède:

Ce site a été conçu dés le départ dans le but de donner la parole aux convertis venus des traditions musulmanes, qui ont forcément un point de vue différent sur la religion qu'ils ont quittée pour adhérer à Jésus Christ et à Sa Bonne Nouvelle. Toutefois les hérétiques qui s'ingénient à concilier la foi islamique et la foi chrétienne nous évitent, et nous sont même hostiles parce que nous déclarons qu'il faut abjurer l'islam pour être chrétien.

EVANGELII GAUDIUM, POINTS 252 ET 253: LES CONVERTIS ISSUS DE L'ISLAM SONT TRÈS INQUIETS
NNDJ, 15 décembre 2013
------
Le texte a été écrit par deux administrateurs du site NDDK (dont l'un se prénomme Mohammed-Christophe Blek et se range donc clairement parmi les convertis) au lendemain de la publication de l’exhortation apostolique Evangelii gaudium (EG), premier document vraiment personnel du Pape François, en principe conclusion et synthèse des travaux du synode des évêques sur la nouvelle évangélisation d'octobre 2012, mais en réalité document programmatique du nouveau Pontificat.

Le texte s'intéresse plus particulièrement aux §252 et 253, qui traite de la relation avec l'islam (qui ne figurait pas spécialement parmi les thèmes du Synode), et qu'il convient de relire avant de passer au contenu proprement dit:

252. La relation avec les croyants de l’Islam acquiert à notre époque une grande importance. Ils sont aujourd’hui particulièrement présents en de nombreux pays de tradition chrétienne, où ils peuvent célébrer librement leur culte et vivre intégrés dans la société. Il ne faut jamais oublier qu’ils « professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour ».[198] Les écrits sacrés de l’Islam gardent une partie des enseignements chrétiens ; Jésus Christ et Marie sont objet de profonde vénération ; et il est admirable de voir que des jeunes et des anciens, des hommes et des femmes de l’Islam sont capables de consacrer du temps chaque jour à la prière, et de participer fidèlement à leurs rites religieux. En même temps, beaucoup d’entre eux ont la profonde conviction que leur vie, dans sa totalité, vient de Dieu et est pour lui. Ils reconnaissent aussi la nécessité de répondre à Dieu par un engagement éthique et d’agir avec miséricorde envers les plus pauvres.

253. Pour soutenir le dialogue avec l’Islam une formation adéquate des interlocuteurs est indispensable, non seulement pour qu’ils soient solidement et joyeusement enracinés dans leur propre identité, mais aussi pour qu’ils soient capables de reconnaître les valeurs des autres, de comprendre les préoccupations sous jacentes à leurs plaintes, et de mettre en lumière les convictions communes. Nous chrétiens, nous devrions accueillir avec affection et respect les immigrés de l’Islam qui arrivent dans nos pays, de la même manière que nous espérons et nous demandons à être accueillis et respectés dans les pays de tradition islamique. Je prie et implore humblement ces pays pour qu’ils donnent la liberté aux chrétiens de célébrer leur culte et de vivre leur foi, prenant en compte la liberté dont les croyants de l’Islam jouissent dans les pays occidentaux ! Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence.

LE CRIME D'APOSTASIE

Les auteurs de l'article commencent par expliquer dans quelles circonstances le Pape François a cru devoir répondre au «message très clair de Mahmoud Abdel Gawad, conseiller pour les affaires interreligieuses de l'imam Ahmed al-Tayyeb d'Al-Azhar, la plus haute autorité religieuse du sunnisme. En effet, début juin (2013), ce conseiller d'Al-Azhar évoquait la possibilité de reprise d'un dialogue compromis par Benoît XVI (?) dans ces termes: "Les problèmes que nous avons eus n'étaient pas avec le Vatican, mais avec l'ancien pape. Maintenant, les portes d'Al-Azhar sont ouvertes, le Pape François est un nouveau pape. Nous attendons qu’il fasse un pas vers nous, en déclarant que l'islam est une religion pacifique, que les musulmans ne cherchent pas la guerre ou la violence, ce serait un réel progrès en soi"».

Préambule nécessaire, les rédacteurs de NDDK affirment leur «profond respects filial pour le Saint-Père», précisant:

«Originaire d'un pays où ce problème religieux ne se pose pas au niveau d'intérêt qu'il a en Europe, terre traditionnelle d'études historico-critiques de l'islam depuis le 19ème siècle... le Saint Père ne pouvait avoir conscience des erreurs contenues dans les §252 et 253, erreurs bien connues des islamologues, et des néo-chrétiens ex-musulmans. Ce sont ces inexactitudes, que tout catholique moyennement informé peut très respectueusement noter à propos d'un texte qui est très douloureusement ressenti par nombre de ces néo-chrétiens, erreurs susceptibles d'avoir des effets ravageurs sur les catéchumènes, ainsi que ceux qui envisagent d'en prendre le chemin. Malheureusement beaucoup de catholiques considéreront ces deux points comme liés à l'infaillibilité papale, ce qui n'est pas le cas pour une exhortation apostolique. Ils y verront donc un enseignement à accepter comme une vérité absolue».

Les craintes exprimées par «les musulmans néo-chrétiens» à la lecture d'EG se justifient par l'état d'insécurité permanent dans lequel ils sont contraints de vivre «car pour l'islam, l'apostasie est le sommet des crimes, véritable trahison pour l'oumma (communautés des fidèles)».
Par exemple, un hadith (parole du prophète) stipule que "Celui qui abandonne sa religion islamique, tuez-le."

* * *

Suit une explication de texte minutieuse des deux § en question.

     
1. LES MUSULMANS PROFESSENT AVOIR LA FOI D’ABRAHAM, ET ADORENT AVEC NOUS LE DIEU UNIQUE, MISÉRICORDIEUX (§ 252)

«Le thème d’Abraham, figure fédératrice des trois religions, est théologiquement injustifiable: on ne peut confondre l’Abraham de l’Alliance et de la promesse de l’Ancien Testament et l’Abraham modèle moral et spirituel du Nouveau Testament avec l’Ibrâhîm coranique, père généalogique et ethnique des arabes islamiques, fondateur, avec son fils Ismaël, de la Kaaba à la Mecque...»

«La miséricorde du Dieu de l'islam, Allah, est réservée aux musulmans, les infidèles ne pouvant en bénéficier. Dans le Coran, le prochain est strictement celui qui appartient à la communauté des fidèles (l'Oumma). Le Coran demande aux croyants "l'affection à l'égard des proches".., mais "l'inimitié et la haine" envers les incroyants ».

2. LES ÉCRITS SACRÉS DE L’ISLAM GARDENT UNE PARTIE DES ENSEIGNEMENTS CHRÉTIENS ; JÉSUS CHRIST ET MARIE SONT OBJET DE PROFONDE VÉNÉRATION

«L'enseignement chrétien a un socle dont le reste dépend: les deux commandements de la "Loi d'Amour" énoncée par Jésus. Ils contiennent "toute la Loi, et les Prophètes" (Matthieu 22; 37-40). Les néo-chrétiens ex-musulmans, et ceux qui ont une connaissance minimale de l'islam, ne voient aucun lien avec les écrits sacrés de l'islam».

«Les musulmans vénèrent Issa qui n'est pas Jésus. Issa est le pénultième prophète de la lignée prophétique de l'islam, destiné à mettre en valeur Mahomet le dernier, en haussant son rôle au rang de Sceau des prophètes. Dès les premiers siècles les arabes chrétiens ont nommé Jésus, "Yashou" (c'est à dire "Il Sauve"), proche de "Ieschoua" en hébreux, qui se traduit par "Dieu sauve". Sous ces deux derniers noms, qui reflètent la nature profonde de l'Être, Jésus se manifeste comme rédempteur, ayant une double nature, Vrai Dieu et Vrai Homme, ce que rejette farouchement le Coran. Ainsi, dans son traité de la "Revivification des sciences religieuses", le grand théologien du XIème siècle al-Ghazâli proclame: "cent vierges forment sa rétribution au paradis en récompense de sa chasteté sur terre". Le choix d'Issa montre ainsi une volonté de dévaloriser et de faire disparaître Jésus Rédempteur, Vrai Dieu et Vrai Homme. Issa n'a aucun lien avec Jésus».

«Les musulmans vénèrent Maryam la mère d'Issa, sœur d'Aaron (sourate 19 verset 28), frère de Moïse, qui vécut quelques 1500 ans avant Jésus-Christ. La mère d'Issa est aussi fille d'Imrân. (sourate 26 verset 12, sourate 3 verset 31)».

3. ILS RECONNAISSENT AUSSI LA NÉCESSITÉ DE RÉPONDRE À DIEU PAR UN ENGAGEMENT ÉTHIQUE ET D’AGIR AVEC MISÉRICORDE ENVERS LES PLUS PAUVRES.

«La miséricorde d'Allah est réservée aux musulmans. Ainsi... le Coran demande aux croyants "l'affection à l'égard des proches" (Sourate 42 ), mais "l'inimitié et la haine" envers les incroyants (Sourate 60). Ce qu'il résume en disant que "ceux qui sont avec lui [le Prophète] sont durs à l'égard des infidèles, miséricordieux entre eux" (Sourate 48)».

«Pour un chrétien les plus pauvres, ceux qui souffrent, sont l'image de Jésus-Christ. Tout acte de miséricorde envers l'un d'eux, est un acte accompli sur la personne même de Jésus (Matthieu 25, 31-46)».

4. L'ADMIRATION POUR LA PRATIQUE DE LA PRIÈRE DANS LE §252

Les auteurs citent un musulman égyptien, ancien membre d'un groupe islamique radical devenu réformateur musulman (et professeur dans une université américaine).

«J’admets que l’enseignement actuel prodigué dans nos écoles et dans nos mosquées crée la violence et la haine contre les non-Musulmans. Nous autres Musulmans nous avons besoin de changer notre perception du monde. A ce jour, nous acceptons la polygamie, les raclées données aux femmes par les hommes et le meurtre de ceux qui quittent notre religion, par apostasie. Nous n’avons jamais eu de principes affirmés et clairs contre l’esclavage ou les guerres, contre le prosélytisme et la conversion forcée à l’Islam des non croyants, contre la taxe obligatoire de ceux qui se soumettent à notre religion (jizia). Nous demandons sans cesse aux autres de respecter notre religion, alors qu’en permanence nous maudissons à haute voix les non Musulmans, lors de nos prières le vendredi à la mosquée»

5. L'ACCUEIL DES IMMIGRÉS DE L’ISLAM QUI ARRIVENT DANS NOS PAYS (§253)

«Les flux migratoires essentiellement musulmans en Europe, et la pression démographique résultante, entrainent un développement rapide de l'islam. Cette situation a un lien avec le fait que démographie et migration sont vivement encouragées par les textes canoniques de cette religion.
Pour la démographie, un hadith donne la conduite à tenir par les fidèles : "Un homme est venu voir le prophète et dit: 'J’ai trouvé une femme belle et de haut rang, mais elle ne donne pas naissance à des enfants. Dois-je me marier avec elle?'. Il dit: 'Non'. Il revint le voir mais il le lui interdit à nouveau. Il vint une troisième fois et le prophète dit : 'Épouse des femmes qui sont aimantes et prolifiques, que je puisse submerger les autres peuples grâce à vous'."»

Il faut savoir que la doctrine de l'Islam «apprécie la terre de manière binaire. D’une part, il y a le territoire de la croyance (dâr al-islâm) et d’autre part, il y a le territoire de l’infidélité (dâr al Kufr). Ce territoire de l’infidélité est un espace à prendre au besoin par la guerre - dâr al Harb. Cette distinction a nourri pendant longtemps, et jusqu’à nos jours sans doute, l’idéologie du Jihâd conçue comme l’activité militaire destinée à conquérir le territoire de l’infidèle».

Les auteurs citent une enquête du Gatestone Institute qui voit l'islam comme la première religion en France (note de moi: c'est bien possible, si on considère que les catholiques ne sont plus vraiment catholiques!), et ajoutent:

«Une image du devoir de procréer en dâr al Harb, pour qu'elle devienne dâr al-islâm, est donnée par un article du quotidien Le Bien Public de Dijon relatant la remise des médailles de la Famille française en 2010, à la mairie. Parmi les huit médailles d'argent (6 ou 7 enfants) ne figure qu'un seul nom d'origine non musulmane, et pour les treize médailles de bronze (4 ou 5 enfants) que trois noms. Or à Dijon le rapport population musulmane / non musulmane est de l'ordre de un à huit ».

«La plupart des musulmans sont convaincus de cette évolution, et voient un signe divin dans l'affaiblissement du christianisme en Europe. En dâr al harb très peu le disent ouvertement, taqqya oblige, i.e. dissimulation légale, assimilée aussi à une ruse pour tromper l'ennemi en "terre de la guerre", quand le rapport des forces n'est pas favorable à l'islam. Alors que le Coran (sourate 40, verset 28) interdit à un croyant de tromper d'autres croyants, il lui donne le droit de mentir si le mensonge sert au triomphe de l'islam.»

6. LA DEMANDE DE RÉCIPROCITÉ (§253)

«Le §253 aborde la question de la réciprocité dans ces termes :
"Je prie et implore humblement ces pays (de tradition islamique) pour qu’ils donnent la liberté aux chrétiens de célébrer leur culte et de vivre leur foi, prenant en compte la liberté dont les croyants de l’Islam jouissent dans les pays occidentaux".
Cette façon de présenter la réciprocité, place le Pape François, de facto, dans la position du dhimmi (chrétien, ou juif, en terre d'islam, avec un statut humiliant de citoyen de seconde zone, soumis à un impôt spécifique, et devant implorer très humblement la moindre faveur). C'est une position de faiblesse, pour l'islam signe d'abandon du soutien d'Allah, la force étant le signe de sa faveur.
Elle révèle une méconnaissance de cette religion, qui ne peut pas aller dans le sens d'une amélioration du sort des chrétiens dans les pays musulmans, et ne peut surtout pas aboutir à la liberté pour un musulman de changer de religion, dans ces pays... ».

7. "LE VÉRITABLE ISLAM ET UNE ADÉQUATE INTERPRÉTATION DU CORAN S’OPPOSENT À TOUTE VIOLENCE"

«Quel est le véritable islam ? Celui de ceux qui, faisant un lecture littérale des livres canoniques, pensent que le déclin de l'Occident a atteint un tel niveau, que le fruit est mûr, et que sa conquête doit être hâtée par la violence? L'islam de ceux qui, convaincus que le Coran est bien la parole d'Allah matérialisée, jugent qu'il faut temporiser en pratiquant la taqqya (la dissimulation légale) en dar al Harb (la terre de la guerre, celle des infidèles), les lois de la démographie et de l'immigration assurant une majorité musulmane en Europe dans 30-40 ans à venir?»

8.CONCLUSION

«Les §252 et 253 peuvent avoir des effets dévastateurs non seulement sur ceux qui envisagent leur conversion, plus particulièrement les catéchumènes, mais aussi sur les néo-chrétiens ex-musulmans. En outre, afin de ne pas provoquer une nouvelle rupture avec Al-Azhar, il faut noter qu'implicitement l'Église devra renoncer à l'évangélisation des musulmans, et à l'accueil des apostats de l'islam. L'apostasie étant le sommet des crimes pour l'islam, les partenaires musulmans du dialogue islamo-chrétien refuseraient tout contact avec les complices d'un tel crime».

«Les médias dominants, ainsi qu'une majorité d'intellectuels, de responsables politiques, et les religieux engagés dans le dialogue islamo-chrétien officiel ont une perception déformée de la montée en puissance de l'islam.
Un article de François Martin aborde cette perception des "élites" sur la base de deux conférences: celle du père Henri Boulad, jésuite égyptien, ancien professeur de théologie au Caire, et ancien provincial des Jésuites du Proche Orient, et celle d'Alain Chouet, ancien Directeur du Renseignement et de la Sécurité de la DGSE.
A propos du plan islamique de conquête idéologique, et géopolitique, évoqué dans chacune des deux conférences, François Martin note que les deux conférenciers apparaissent "extrêmement étonnés (tout comme les islamistes eux-mêmes, sans doute) de la naïveté et de la cécité des intellectuels, leaders d’opinion et populations occidentales"».

«Mgr Antoine Beylouni, archevêque libanais d’Antioche, au Synode des évêques du Moyen Orient (2010) dit clairement: "Le Coran inculque au Musulman la fierté d’avoir la seule religion vraie et complète […] C’est pourquoi il vient au dialogue avec cette supériorité et avec l’assurance d’être victorieux. […] Le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu'il pense et croit".
Après avoir parlé des versets abrogés et abrogeant, des versets prônant la violence sacrée, il ajoute: "Devant tous ces interdits et d’autres semblables faut-il supprimer le dialogue? Non, certainement pas. Mais il faut choisir les thèmes abordables et des interlocuteurs chrétiens capables et bien formés, courageux et pieux, sages et prudents [...] qui disent la vérité avec clarté et conviction […]".
Cette prudence rejoint la position de Benoît XVI relative au dialogue avec les musulmans.
Loin devant les questions théologiques, les aspects pratiques sont les plus importants, tels que: commandements de la loi naturelle, nécessité de ne pas se servir du nom de Dieu pour se livrer à la violence, reconnaissance de la parité entre homme et femme, égalités des droits pour les non musulmans vivant en terre d'islam, liberté religieuse, droit de changer de religion pour un musulman, ou un non musulman. Le dialogue interreligieux n'est pas désavoué, il est simplement replacé dans le cadre de ses aspects prioritaires, sur la base d'une approche réaliste et objective des questions que ce dialogue implique.
Comme lors de la leçon de Ratisbonne, la référence du Pape est un "dialogue des cultures" orienté vers les répercussions culturelles, et éthiques, résultantes pour les différentes religions
».

  © benoit-et-moi, tous droits réservés