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Conversion: après Castro, Al Gore

C'est la deuxième personnalité politique qui dit vouloir se convertir à la religion catholique à cause de François. Information de Marco Tosatti

>>> A propos de la conversion de Raoul Castro, voir ici: François et Castro

(D'après www.lastampa.it/2015/05/13/blogs/san-pietro-e-dintorni)
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Dans une conversation publique tenue à l'Université de Berkeley, celui qui fut vice-président des Etats-Unis durant la Présidence de Bill Clinton de 1993 à 2001, puis le challenger "malheureux" de Georg W. Bush à l'élection présidentielle de 2000, avant d'obtenir en 2007 le Prix Nobel de la paix, conjointement avec le GIEC pour son engagement en faveur de la thèse du réchauffement climatique, s'exprimant justement sur le thème de l'écologie, et sur l'encyclique "verte" à sortir, a déclaré:

Je pense que le Pape François est vraiment une figure inspiratrice. J'ai été frappé par la clarté de la force morale qu'il incarne.

Et d'ajouter:

J'ai été élevé dans la tradition des Southern Baptist, mais je pourrais devenir catholique à cause de ce Pape. C'est quelqu'un qui m'inspire. Et je sais que la grande majorité de mes amis catholiques sont absolument excités jusqu'à la moëlle des os par le leadership spirituel qu'il incarne.

La nouvelle me remet en mémoire un livre de Claude Allègre - grand négationiste du réchauffement climatique devant l'Eternel, et à cause de cela très mal vu des biens-pensants malgré son appartenance à la gauche -, intitulé "Ma vérité sur la planète", paru en 2007.
Dans le livre (repris dans un entretien accordé à la revue Le Spectacle du Monde), il dénonçait une "secte verte" dont les représentants les plus éminents étaient déjà Nicolas Hulot, José Bové et Al Gore.
Il les décrivait avec un humour décapant:

Ils me rappellent ce film de Sergio Leone, Le Bon, la Brute et le Truand.
- Le bon, c'est Nicolas Hulot ; il est bourré de bonnes intentions, mais risque de nous conduire tout droit en enfer, parce que réduire de trois quarts en dix ans les émissions de CO2 comme il le suggère, cela signifie tuer notre agriculture et notre industrie.
- La brute, c'est José Bové, personnage, à mon avis, nuisible. C'est un ambitieux qui se sert de l'écologie pour prendre une revanche sur la vie et sur son propre père qui était un grand professeur d'agronomie. Son mode d'expression, c'est la violence, héritage de son activisme de Mai-68. Qu'il s'agisse de saccager un McDo ou une serre d'OGM, Bové est un casseur dont la place est en prison.
- Le truand, c'est Al Gore, parce qu'il se sert de l'écologie pour « faire du fric. Il se fait payer deux cent mille dollars plus trois billets d'avion première classe pour une conférence de quarante-cinq minutes. Aux Etats-Unis, l'écologie est un immense business et Al Gore en a fait le nerf de sa guerre politique.

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