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Lettre de Guareschi à don Camillo

En 1966, tout de suite après le Concile, le "père" de don Camillo, Giovanni Guareschi, écrivait symboliquement à sa "créature"

>>> Le dessin ci-dessous, très éloquent, est de Guareschi, qui savait manifestement tout faire.

Le nom de Guareschi n'est pas forcément familier aux oreilles françaises, don Camillo n'étant populaire chez nous qu'à travers le personnage joué au cinéma par Fernandel, et le tandem savoureux qu'il formait avec Peppone, et quiconque n'a vu que les films aura peut-être du mal à imaginer quelle profondeur de réflexion atteignait le romancier originaire de la Plaine du Pô (protagoniste omniprésent de ses romans), qui est aujourd'hui vénéré dans les milieux catholiques tradis italiens.
Pour situer cette lettre, il faudrait peut-être relire les pages que j'ai consacrées durant l'été 2013 à Giovannino Guareschi et à son don Camillo (benoit-et-moi.fr/2013-II) - et en particulier une autre lettre (benoit-et-moi.fr/2013-II/livres-dvd/don-camillo-ii-le-pape-sappelle-joseph) qui donne un aperçu du contexte politico-religieux.

La figure du "petit prêtre", archétype du prêtre conciliaire, don Chicchi, apparaît dans le livvre traduit en français sous le titre "Don Camillo et les contestataires". Plusieurs articles lui sont consacrés ici: benoit-et-moi.fr/2014-I/actualites/don-chicchi .
Voir également: benoit-et-moi.fr/2014-II-1/actualites/la-prophetie-de-don-camillo-guareschi.

Enfin, pour comprendre les multiples allusions au "Rite Bolognais" et au "Lercaro Show" (signalées dans le texte par une astérisque), il faut savoir que l'archevêque de Bologne (donc le diocèse auquel appartenait Guarreschi) était alors Giacomo Lercaro (1891-1976), sans doute ce que le clergé italien comptait de plus progressiste. Il fut en particulier le premier à populariser la théorie de «l'Église des pauvres», qui s'est répandue ensuite en Amérique latine avec la Théologie de la libération, et qui est redevenue très à la mode ces temps-ci. Durant le temps où il fut archevêque de Bologne, période où le parti communiste italien était le plus populaire, il tenta d'établir un dialogue avec les membres de ce parti. Manifestement, Guareschi ne le portait pas dans son coeur.
Peu importe les noms, d'ailleurs. Les hommes sont oubliés, mais il n'est pas difficile de transposer aujourd'hui.

* * *

Texte en italien difenderelafede.freeforumzone.leonardo.it.
Tiré de TUTTO DON CAMILLO — VOLUME 5, Giovannino Guareschi (ed Rizzoli)
Ma traduction.

Brescello, 1966

Révérend,

J'espère que ma lettre parviendra juqu'à l'exil reculé de montagne où vous a confiné votre impétuosité, qui ne diminue décidément pas avec le passage des années.
Je connais l'histoire qui a commencé quand le camarade maire Peppone vous a salué en public: «Bonjour, camarade Président». Puis il est venu vous rendre visite au presbytère avec [ses accolytes], pour vous dire que, comme il envisageait d'embellir la Maison du peuple avec un beau balcon pour les discours, il achèterait volontiers les colonnes de marbre de la balustrade du maître-autel et les deux anges placés des deux côtés du tabernacle. Ceux-là, vous a-t-il dit (si mon informateur dit vrai), il voulait les placer au-dessus de l'arc du portail d'entrée, pour orner la plaque avec l'emblème du PCI (parti communiste italien).

Don Camillo: vous avez décroché le fusil du mur et vous l'avez brandi devant Peppone & cie, leur faisant retrouver en vitesse le chemin de la porte. Mais, croyez-moi, ce ne fut pas une réponse digne d'un bon joueur.
Quand éclata la bombe de la déstalinisation, ne l'oublions pas, n'êtes-vous pas allé trouver Peppone dans son atelier pour l'informer que vous achèteriez volontiers les portraits et le buste en bronze de Staline se trouvant dans la Maison du Peuple, ainsi que la plaque de marbre «Place Staline», parce que vous vouliez les utiliser pour décorer vos toilettes?
Révérend, à présent qu'a éclaté la bombe de la dépacellisation et que vous devez adapter l'Eglise aux exigences spécifiques du nouveau Rite Bolognais (*), Peppone avait le droit de répondre du tac au tac.

Vous êtes dans les ennuis jusqu'au cou, révérend, mais cette fois c'est entièrement par votre faute. Le jeune vicaire que vos supérieurs vous ont envoyé pour vous instruire sur le Rite Bolognais (*) et vous aider à mettre l'Église à jour, n'est pas un quelconque Peppone, et vous ne pouviez pas le traiter aussi rudement que vous avez traité ce dernier.
Il venait chez vous avec un mandat clair, et comme votre église n'a pas de valeur touristique ou artistique particulière, le digne jeune prêtre avait pleinement le droit d'exiger la démolition de la balustrade de l'autel, l'élimination des chapelles latérales et des niches avec leurs ridicules saints de plâtre et de bois, ainsi que les plaques votives, les chandeliers, bref, toute la pacotille de bois et plâtre doré qui, jusqu'à la réforme, transformait les églises en arrière-boutiques de recéleurs.
Vous, Don Camillo, vous aviez pourtant vu à la télévision le «Lercaro Show» (*) et la concélébration de la messe selon le Rite Bolognais (*). Vous aviez bien vu la pauvreté suggestive de l'environnement et la touchante simplicité de l'autel réduit à une table prolétarienne. Comment pouviez-vous espérer placer au milieu de cet humble Sainte Table un outil haut de trois mètres comme votre célèbre (et même tristement célèbre) Christ crucifié auquel vous êtes si attaché?
Vous aviez même vu à la télévision quelques jours plus tard, comment avait été dressée la Sainte Table autour de laquelle le Pape et les nouveaux cardinaux ont concélébré le banquet eucharistique (1).
N'aviez-vous pas remarqué que le Crucifix placé au centre de la table était si petit et si discret qu'il pouvait être confondu avec les deux micros?
N'aviez-vous pas vu, en somme, que tout dans la maison de Dieu, devait être humble et pauvre pour faire ressortir au mieux le caractère communautaire de l'Assemblée liturgique, dont le prêtre n'est qu'un concélébrant avec une fonction de président?
N'aviez-vous pas entendu, dans le second «Lercaro Show» (*) télévisé, à quel point les fidèles étaient satisfaits, et même enthousiastes, du nouveau rite de la Messe Bolognaise (*)?
N'aviez-vous pas vu combien ils étaient tous heureux, surtout les jeunes et les femmes, de concélébrer la messe au lieu d'y assister passivement, subissant l'abus de pouvoir du mystérieux latin du célébrant, et de la satisfaction légitime de ne plus devoir s'humilier en s'agenouillant pour recevoir l'hostie et de devoir l'avaler debout, traitant Dieu comme un égal comme l'a toujours fait l'honorable Fanfani (1908-1999, homme politique italien, membre de la Démocratie chrétienne, sans doute ancêtre des 'chrétiens adultes')

Don Camillo: ce jeune prêtre avait raison et se battait pour une Cause Sainte parce que l'aggiornamento a été voulu par le grand Pape Jean afin que l'Eglise, «Epouse du Christ, puisse montrer son visage sans tache ni ride».
C'est l'Église qui, jusqu'à récemment simplement catholique et apostolique, devient (rappelez-vous toujours Lercaro) Église de Dieu. Et vous, Don Camillo, vous êtes resté en retard de quelques siècles, vous êtes toujours coincé au dernier pape médiéval, à ce Pie XII qui est aujourd'hui publiquement vilipendé sur les scènes de théâtre avec l'approbation des étudiants catholiques - voir la représentation du "Vicaire" à Florence - et qui, quand le producteur aura obtenu la subvention de l'Etat, sera également vilipendé sur les écrans de cinéma et de télévision.

Don Camillo: ne l'avez-vous même pas remarqué en assistant, à travers la télévision, à la consécration des nouveaux cardinaux (1)?
N'avez pas entendu le tonnerre d'applaudissements de théâtre adressé au néo cardinal-ouvrier Cardjin? (2)
N'avez-vous pas entendu le Révérend Présentateur de la Télévision préciser que le néo-cardinal tchécoslovaque Beran était simplement sorti de son «état d'isolement»? (3)
N'avez-vous pas remarqué l'indignation retenue qui vibrait dans sa voix quand le Révérend Présentateur Télé a dénoncé l'injustice commise par le dictateur Franco en prétendant utiliser le privilège fasciste, médiéval, qu'ont les chefs d'État catholiques d'imposer personnellement la barrette aux nouveaux cardinaux appartenant à leur Pays?
N'avez-vous pas non plus remarqué la louable diligence avec laquelle le Révérend Présentateur Télé - comme, d'ailleurs le Saint-Père lui-même - a ignoré l'existence de ladite «Eglise du silence» ou «Eglise Martyr» derrière le rideau de fer?
Don Camillo, n'avez-vous pas remarqué combien les hiérarchies supérieures de l'Église évitent de parler du cardinal hongrois Mindszenty (4) qui, avec une coupable indiscipline, persiste à ignorer la conciliation entre l'Eglise catholique et le régime soviétique, et à refuser de rendre l'Hommage dû au «communisme athée», considérant même comme valide une excommunication papale désormais objet de risée dans tous les oratoires paroissiaux?

Don Camillo, pouquoi refusez-vous de comprendre?

Pourquoi, quand le jeune prêtre que vous a envoyé l'Autorité Supérieure vous a expliqué que vous deviez nettoyer l'église et vendre anges, chandeliers, Saints, Christs, Madones et toute cette pacootille y compris votre fameux Christ crucifié, pouquoi l'avez-vous attrapé par les habits pour le claquer contre le mur?
N'avez-vous pas compris que ce sont les principes les plus sacrés de l'économie qui sont en jeu? Que sont en jeu des milliards et des milliards et même la Sainte Intégrité de la Monnaie?
Quelle famille «comme il faut», aujourd'hui, se priverait du plaisir de décorer sa maison avec un objet sacré? Qui peut renoncer à avoir dans son entrée un Saint-Michel converti en porte-manteau, ou dans sa chambre à coucher une paire d'anges dorés comme lustre, ou dans son salon un tabernacle transformé en petit bar?
Don Camillo, la mode est une puissance qui fait marcher des milliers d'usines et des milliers de milliards: la mode exige que chaque maison respectable possède quelque objet sacré. La recherche est si enragée que si on ne met pas sur le marché de l'ameublement des saints, des anges, des retables, des chandeliers, des crucifix, des Tabernacles, des Christs, des madones et ainsi de suite, les prix atteindront des sommets exorbitants. Et cela compromettra la Sainte intégrité de la Lire, honorée par les étrangers de l'Oscar de la monnaie.

L'Eglise ne peut plus rester à l'écart de la vie des laïcs et en ignorer les problèmes.

Don Camillo, ne me faites pas perdre le fil. Vous êtes donc dans les ennuis mais c'est entièrement votre faute.
Nous savons tout: le petit prêtre envoyé par les Supérieurs vous a proposé - une fois démoli l'ancien autel - de le remplacer non pas par une Table commune comme celle du «Lercaro Show» (*), mais avec un établi de charpentier que le camarade Peppone vous avait méchamment fait offrir en cadeau, vous en suggérant l'utilisation. Et rappelant ainsi que le Père putatif du Christ était un charpentier et que l'enfant Jésus l'avait souvent aidé à scier et raboter des tables.
Don Camillo: il s'agit d'un jeune prêtre, naïf, plein d'un enthousiasme touchant. Pourquoi n'en avez-vous pas tenu compte et avez-vous chassé le petit prêtre de l'église à coup de pied dans le derrière?
Beau résultat, Don Camillo. Maintenant, dans votre église, il y a le petit prêtre qui fait ce qui lui plaît, et vous, vous êtes confiné là-haut, à S., dernière misérable paroisse de montagne. Un pays sans vie parce que les hommes, les femmes et les jeunes valides sont tous partis travailler à l'extérieur et là ne vivent que les vieux et les jeunes enfants.

Et vous, Révérend, vous avez dû arranger l'église selon les nouvelles lignes directrices, et donc après avoir concélébré la première messe selon le Rite Bolognais (*), vous vous êtes entendu dire par les vieux que tant que vous resterez dans le pays, ils ne viendront plus à la messe.
Don Camillo, les choses viennent à se savoir. Rappelant les paroles du petit prêtre, vous avez dit que, désormais, la messe doit être célébrée ainsi et le vieil Antonio vous a répondu: «J'ai 95 ans et, pour le temps que j'ai encore à vivre, la réserve de messes en latin que j'ai faite en 90 années me suffit».
«C'est un histoire de fous» a ajouté la vieille Romilda. «Ces gens de la ville voudraient nous faire croire que Dieu ne comprend plus le latin!»
«Dieu comprend toutes les langues», avez-vous répondu. «La messe est célébrée en italien parce que vous devez la comprendre. Et, au lieu d'y assister passivement, vous participez à la liturgie avec le prêtre».
«Quel monde!» a ricané Antonio. «Les prêtres n'arrivent plus à dire la messe seuls et ils veulent se faire aider par nous! Mais nous, nous devons prier, pendant la messe!»
«Justement! comme ça vous priez tous ensemble, avec le prêtre», avez-vous tenté de lui expliquer.
Mais le vieil Antonio a secoué la tête: «Révérend, chacun prie pour son propre compte. On ne peut pas prier 'in comuniorum'. Chacun a ses propres affaires personnelles à confier à Dieu. Et on vient à l'église justement parce que le Christ est présent dans l'hostie consacrée et donc on le sent plus proche. Faites votre métier, révérend, et nous faisons le nôtre. Sinon, si vous êtes notre égal, alors à quoi sert le prêtre? Présider une assemblée, tout le monde en est capable. Ne suis-je pas le président de la coopérative des bûcherons? Et puis, pourquoi avez-vous enlevé de l'église toutes les choses que nous avions offertes à Dieu, nous, avec notre argent durement gagné? Pour sculpter ce Saint-Antoine en chataignier que vous avez monté au grenier, mon père a mis huit ans. On comprend qu'il n'était pas un artiste, mais il y a mis toute sa passion et toute sa foi. Tant et si bien que, comme lui et ma pauvre mère ne pouvaient pas avoir d'enfants, à peine la statue achevée et bénie, Saint Antoine lui fait grâce et je suis né. Si vous voulez faire la révolution, allez la faire chez vous, Révérend».

Don Camillo, je comprends ce que vous avez éprouvé. Mais c'est votre faute et vous vous êtes mis dans ce pétrin.

Quoi qu'il en soit, je ne vous écris pas pour vous dire seulement des choses méchantes, mais pour vous réconforter un peu.
Le petit prêtre qui a maintenant pris votre place a déjà démantelé l'église. Il n'a pas installé à la place de l'autel l'établi de charpentier, mais une table normale parce que, courtoisement, les plus hautes autorités lui ont fait comprendre que, bien que l'idée fût belle et noble, cette préférence donnée à la menuiserie pourrait offenser les forgerons et autres artisans.
Balustrade, anges, candélabres, ex-voto, statues de saints, madones, tableaux et petites images, Tabernacle et tous les autres objets sacrés ont été vendus et le produit a été utilisé pour équiper l'église de système stéréo, microphones, haut-parleurs, chauffages et ainsi de suite.
Même le fameux Christ a été vendu comme trop encombrant, spectaculaire et profane. Mais gardez le cœur en paix: toutes ces choses n'ont pas été bien loin. Elles ont été achetées par le vieux notaire Piletti qui les a placée dans la chapelle privée de sa villa de Brusadone.
Il ne manque que la balustrade du maître-autel: c'est Peppone qui l'a achetée et il dit qu'il va en faire le balcon de la Maison du Peuple. Mais je crois savoir que les colonnes et les autres morceaux de la balustrade ont été emballés, recueillis un par un avec beaucoup de soin et placés dans un endroit sûr.
Vous savez que, bien qu'il me connaisse comme un maudit réactionnaire ennemi du peuple, avec moi Peppone se laisse aller et il m'a fait comprendre qu'il serait disposé à traiter. Il aimerait, en échange de la balustrade, le pistolet que vous lui avez fauché en 1947. Il dit qu'il n'a pas l'intention de l'utiliser parce que maintenant il est convaincu que les cléricaux réussiront à rouler les communistes en les envoyant au pouvoir sans leur donner la satisfaction de faire la révolution. Il veut le récupérer parce que c'est un souvenir.
Don Camillo, je suis sûr que quand vous reviendrez (et ils vous feront revenir bientôt parce que, maintenant, les seuls qui aillent à l'église, pour vous faire enrager, sont Peppone et ses accolytes), vous trouverez tout votre cher bric-à-brac parfaitement installé dans la petite église du notaire.
Et puis vous célébrerez une messe clandestine pour les rares fidèles qui vous sont restés. Messe en latin, bien sûr, avec plein d'Oremus et de Kirieleison .
Une messe à l'ancienne, pour consoler tous nos morts qui, bien que ne connaissant pas le latin, se sentaient, durant la messe, proches de Dieu, et n'avaient pas honte quand, en entendant s'élever les chants anciens, leurs yeux se remplisssaient de larmes. Peut-être parce qu'alors, le Sentiment et la Poésie n'étaient pas un péché et personne ne pensait que le doux et éternellement jeune «visage de l'Epouse du Christ» pourrait montrer des taches ou des rides.
Tandis qu'aujourd'hui, il nous est présenté à travers la profane vidéo, avec le visage désagréable et antipathique du cardinal Rouge de Bologne (*) et ses fidèles militants, gracieusement prêtés à la Curie par la Fédération communiste locale.

Don Camillo, tenez bon: lorsque les généraux trahissent, nous avons plus que jamais besoin de la loyauté des soldats ...

Je vous salue avec affection [..].

Votre paroissien Guareschi

Notes de traduction

(1) Premier consistoire de Paul VI, le 22 février 1965. Cf. fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_cardinaux_créés_par_Paul_VI

(2) Joseph Cardijn (1882-1967), prêtre belge, créé cardinal par Paul VI au Consistoire de 1965, il est le fondateur de la JOC. Cf. fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Cardijn

(3) Josef Beran (1888-1969) évêque tchèque, a passé dix-sept ans dans les prisons nazies puis communistes, dont il ne sortira qu'en 1963. Interdit de séjour en Tchécoslovaquie, il part en exil pour Rome où il demeure jusqu'à son décès. Le pape Paul VI le crée cardinal lors du Consitoire de 1965. Cf. fr.wikipedia.org/wiki/Josef_Beran

(4) József Mindszenty, (1892 -1975), évêque hongrois, opposant farouche du communisme et du régime hongrois en particulier dont il connut les prisons avant d'être libéré lors de l'insurrection de Budapest en 1956. Créé cardinal par ïs XII en 1946. Cf. fr.wikipedia.org/wiki/József_Mindszenty

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