13 mars, six ans de pape François

... et la lune de miel médiatique persistante. Il est temps de publier un long article datant de 2013, écrit par Lawrence England, le responsable du blog <That the bones...> que j'avais traduit à l'époque mais pas mis en ligne, car le doute était encore permis. Plus aujourd'hui (13/3/2019)

Lawrence England avait vu clair très tôt, dès 2013: il n'avait pas anticipé les épreuves de l'Eglise (comme le duo Palmaro/Gnocchi, cf. 5ème anniversaire de la mort de Mario Palmaro) mais percé à jour la bienveillance suspecte des médias, et aujourd'hui, ce qu'il écrivait alors, fruit d'un travail de recherche exemplaire (qui aurait dû être fait par les journalistes en général et les vaticanistes en particulier, mais ceux-ci étaient trop occupés à exalter l'"humilité" de François, la facture d'hôtel qu'il payait de ses deniers, ses coups de téléphone impromptus, ses chaussures noires éculées, la serviette en cuir usé qu'il portait lui-même, et ainsi de suite, le tout contrastant tellement avec la "froideur", l'absence ce "charisme" et les goûts de luxe de son prédécesseur), nous semble étonnamment perspicace
Attention, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, l'auteur (pas plus que moi!) n'accuse pas Jorge Mario Bergoglio d'avoir été complice actif de la dictature en Argentine, et de la "guerre sale": nous n'en savons rien, et il n'y a pas de preuves. De toute façon, il est vraisemblable que c'est excessif. Mais il se sert de cet épisode pénible pour démontrer la différence flagrante de traitement médiatique entre François et Benoît XVI, compte tenu l'ample matériel qui s'offrait à un journaliste d'investigation curieux, et s'interroge sur les raisons sous-jacentes - qui font qu'aujourd'hui encore, la "lune de miel avec les médias" perdure malgré tout, avec une intensité inversement proportionnelle à la désaffection de nombreux catholiques.

Quoi qu'il en soit, je suppose que Lawrence England assume la responsabilité de ce qu'il a écrit en décembre 2013, puisque l'article est encore en ligne, librement accessible à tous.

Pourquoi les médias n'ont-ils pas "sali" le pape François?


Lawrence England
30 décembre 2013
That the bones...
Ma traduction

* * *

Ne vivons-nous pas une époque intéressante? ...
Le pontificat de François persiste à vraiment me troubler. Une raison majeure est sa popularité constante auprès des médias, ce sera l'objet de ce billet. Voilà ce qu'un chroniqueur du New York Times a écrit aujourd'hui à propos de la papauté et la crise des abus sexuels qui a dominé la couverture de l'Église sous Benoît XVI.

«... Il est troublant, et éloquent, de voir les médias accorder à un pape apparemment plus libéral un "sauf-conduit" sur un problème qu'ils martelaient à son prédécesseur à chaque occasion».


Je suis profondément déconcerté par la popularité persistante de notre Pape auprès des organes de médias habituellement catégoriquement opposés à l'Église catholique. Sa popularité constante avec la presse est tout simplement bizarre et sans précédent par son ampleur. Je ne veux pas répandre des rumeurs, ni accumuler des soupçons sur l'actuel successeur de Pierre, mais faire part de mes appréhensions concernant la relation de popularité médiatique dont continue de jouir un pape en des temps objectivement sombres où le caractère sacré de la vie humaine, le mariage, la famille, le sacerdoce et le Magistère de l'Église sont sous attaque diabolique. Je ne veux pas accuser le pape François de quoi que ce soit, mais seulement exposer mes craintes personnelles concernant une période de lune de miel avec les médias, qui ne montre aucun signe de ralentissement.

La période de lune de miel qui n'en finit pas ...


Il ne s'agit pas seulement des interviews bavardes du Pape, ni de l'attaque étonnante contre les FFI, ou d'autres questions relatives à la papauté - ce sont toutes des questions secondaires qui restent confuses et parfois pénibles. Ce qui continue à me rendre perplexe, c'est le «love-in» persistant avec les médias dont le Successeur de saint Pierre bénéficie à ce jour.

Cela fait un moment que je lis les blogs de commentateurs catholiques suggérant qu'«à tout moment désormais» la mince vitre qui protège le pape François des eaux glacées, infestées de prédateurs, de la diffamation médiatique, va se briser. Depuis que ces commentateurs ont fait ces déclarations prophétiques, le Souverain Pontife a gagné le titre de Personnalité de l'année non seulement de Time Magazine, mais celle de The Times. Le Prix Nobel de la paix l'attend peut-être l'année prochaine et Sa Sainteté a même été récompensée comme personne de l'année par une publication homosexuelle militante. D'autres applaudissements l'attendent sûrement.

Le jour de Noël, mes propres parents m'ont qualifié de «subversif», alors que je parlais avec eux du pape François. En réponse, j'ai demandé à ma mère si le Pape François lui avait donné envie de devenir catholique. Elle m'a répondu que rien ne la ferait devenir catholique, mais que le pape François lui semblait être une bonne chose et que si elle devait devenir quelque chose, elle deviendrait quaker.

Par conséquent, à ceux qui affirment que le pape François est un évangélisateur extraordinaire, je n'ai rien à ajouter. Le Pape François a beaucoup de qualités et des vertus personnelles remarquables, mais il faut noter que Sa Sainteté se contente de laisser chacun exactement où il est, neutralisant ainsi la grande force spirituelle et morale que fut la papauté et, avec elle, la mission de l'Église catholique de salut sur Terre.

Pourquoi j'attends que les médias "allument" le Pape François ...


Si je dis que j'attends que les médias "allument" Pape François, ce n'est pas parce que je veux qu'il cesse d'être le grand «bâtisseur de ponts», mais plutôt parce que je désire qu'il soit Pape, Berger et Pasteur pour moi, plutôt que celui du monde et des médias, puisque je suis catholique et que le monde et les médias ne le sont pas. Les premières personnes que le pape devrait nourrir, ce sont les brebis du Christ et en tant que baptisé catholique, peu importe ce que mes faiblesses personnelles sont, je rentre dans cette catégorie. Les médias et le monde, non.

Qu'est-il arrivé au "Quatrième pouvoir"?


Qu'est-il exactement arrivé à la presse autrefois violemment anti-catholique? La représentation médiatique du pape Benoît XVI comme sympathisant nazi (alors qu'il avait été contraint d'adhérer aux jeunesses hitlériennes en son jeune âge, et les avaient quittées pour dénoncer l'une des idéologies hideuses du 20e siècle) a été rarement oubliée (bien que sous forme abrégée) dans les comptes-rendus des divers organes de presse, à chaque moment de son pontificat. Tout comme la prétendue «couverture» des criminels pédophiles par le pape Benoît XVI, qui avait proclamé peu après son élection qu'il était déterminé à nettoyer la «saleté» qui s'était infiltrée dans l'Église.

Et pourtant, avec ce que peut être considéré comme l'absolution des médias, le pontificat de François a bénéficié de l'effacement complet de son passé «trouble» de prélat dans la «guerre sale» en Argentine. Je suppose donc que les médias de masse ont été poliment sollicités d'ignorer les allégations de crimes et délits du cardinal Jorge Bergoglio sous la junte militaire, même si des gens se sont présentés pour l'impliquer personnellement dans la «disparition» de prêtres et de laïcs au cours du régime militaire en Argentine après le gouvernement péroniste. Pourquoi, je le demande simplement, cette accusation crédible n'est-elle jamais annexée aux commentaires ou articles concernant le «pape du nouveau monde»? Avec Benoît XVI tout - même des choses qui ne pouvaient pas être attribuées à sa culpabilité - tombaient sur lui. Alors, pourquoi ce changement?

Des amis haut-placés


Ce qui me déconcerte, ce n'est pas de savoir si oui ou non le pape François a contribué à l'arrestation et à la torture ultérieure des catholiques qui ont disparu dans la "guerre sale" en Argentine, puisque le "jury" semble ne pas retenir cette accusation. Je suis heureux de croire qu'il est parfaitement innocent de toutes les accusations et qu'il a agi pour sauver autant de vies que possible. Je suis heureux, même, de croire qu'il peut avoir agi héroïquement. Ce qui me déconcerte, c'est que tout à coup, quelques jours après son élection, les médias ont été «rappelés à l'ordre» contre cette ligne potentiellement explosive d'enquête anti-pape et anti-catholique.
Il suffit de considérer que, si les médias avaient voulu attaquer ce pape, il y avait une grande quantité de «munitions» à jeter sur internet; que ce soit par un coup de maître de public relation d'un inattaquable, intouchable, populaire pape du peuple, ou par une décision collective volontaire de garder le silence sur le passé du cardinal Jorge Bergoglio, nous n'avons rien entendu. Je dis cela seulement pour l'opposer à l'expérience de son prédécesseur dont la réputation a été clouée au pilori par les médias de masse.
Pourquoi ce changement avec le pape François? Le silence des médias sur ce sujet à la suite de son élection est d'autant plus déroutant dans des médias principalement peuplés de «gauchistes» qui haïssaient l'élimination des socialistes et des communistes pendant la "guerre sale". Pourtant, l'accusation que le Père Jorge Bergolio a remis des membres «de la gauche», clercs et laïcs à la junte militaire pour expérimenter un vol en hélicoptère vers l'enfer est passée sous silence après le premier jour du pontificat de Bergoglio. Je pose seulement la question: pourquoi? Ce n'est pas comme si les allégations - même non prouvées - n'avaient pas été faites.

Les «connexions» cordiales du cardinal Jorge Bergoglio avec le général Jorge Videla sont peut-être ce qu'on peut attendre d'un prélat d'Amérique du Sud œuvrant pour le "découragement" du communisme et des formes extrêmes de socialisme dans une Argentine idéologiquement déchirée. Pourtant, cela a été noté par d'autres, et je ne sais pas si l'accusation est juste ou non, au Chili, l'Eglise catholique a refusé de coopérer avec la répression draconienne du général Pinochet contre les socialistes et aurait sauvé des milliers de vies. En revanche, en Argentine, quoi que vous pensiez des socialistes (et personnellement, je ne les aime pas) 30 mille personnes ont été portées«disparues».
Le «fog of war» est une chose, mais cela me paraît une très étrange anomalie que l'élection d'un prélat avec un palmarès de complicité ou de silence supposés dans la «disparition» d'êtres humains et leur torture ou même leur mort ultérieure ait été blanchi à la chaux dans le discours public sur ce «pape du peuple», alors qu'une telle accusation aurait pu être une tache sur le dossier «pro-vie» d'un prélat.
En fait, on pourrait facilement se poser la question: après la boue jetée sur Benoît XVI, quel petit futé a pu avoir l'idée de faire élire à la Chaire de Pierre quelqu'un qui aurait été impliqué dans la fourniture de renseignements et même de personnes recherchées, à la junte militaire en Argentine pendant la "guerre sale" dans ce pays?
À mon avis, l'élection d'un tel individu à la papauté n'a de sens que si cette personne bénéficie d'une protection spéciale, une protection "de première classe" dès le début. Comme je le disais, peu importe si les allégations sont fausses. Avec Benoît XVI, tout ce dont les médias avaient besoin, c'étaient de fausses allégations, et ils les utilisaient à satiété jusqu'à ce qu'aucun non-catholique et même parfois catholique, ne puisse penser au pape Benoît XVI, sans penser abus d'enfants et nazis.

Le général Jorge Videla et l'infiltration maçonnique P2 du gouvernement argentin.


Bien sûr, les médias pourraient mettre le paquet sur l'aspect profondément maçonnique du régime de junte militaire avec lequel le cardinal Jorge Bergoglio est supposé avoir eu des relations en Argentine, mais, là encore, les médias ont tendance à rester à l'écart des obscurs secrets de la franc-maçonnerie de nos jours, et qui peut les en blâmer, la franc-maçonnerie étant en charge de la grande majorité des organes de presse. La maçonnerie étant monnaie courante dans la vie publique, plus particulièrement dans l'Establishment de Grande-Bretagne et des Amériques, ainsi qu'en Europe, et sous une forme particulièrement virulente en Italie, il n'est pas étonnant que le magazine Time ne souhaite pas approfondir les connaissances du père Jorge Bergoglio, devenu cardinal Jorge Bergoglio, puis pape François. Encore une fois, je ne suis pas l'accusateur de Sa Sainteté, mais je pose simplement les questions que les médias auraient probablement posées à une personnalité comme le pape Benoît XVI.
Par exemple, le général Jorge Videla est connu pour avoir été un membre de la loge maçonnique Propaganda Due (loge P2) en Italie, qui a œuvré dans certaines parties d'Amérique latine. Le scandale de la loge P2 a éclaté en Italie dans les années 1980, choquant le public italien, envoyant ses ondes de choc dans le monde entier sur la nature subversive de cette loge en termes de vie politique, économique et sociale de l'Italie. Wikipedia rend les connexions entre la loge P2 et le régime militaire en Amérique latine étonnamment claires.
Bien sûr, rien de tout cela n'implique le père Jorge Bergoglio dans l'abominable loge P2, même si les francs-maçons de Propaganda Due travaillaient sur l'ordre de l'ambitieux Licio Gelli à Buenos Aires, au moment où il se trouvait à la tête de l'ordre des jésuites en Argentine; mais alors, le pape Benoît XVI non plus n'a jamais été un SS, et il n'a jamais cautionné les actes de génocide ou d'assassinat alors qu'il était un jeune garçon de 14 ans.
Pourtant, le cardinal Jorge Bergoglio semble avoir joui de relations cordiales et même de coopération avec des francs-maçons de haut rang de la loge P2 qui effectuaient le «sale boulot» de la CIA dans les années 1970. Il se trouve que ces hommes étaient sur une liste de quelque 1000 membres de la loge maçonnique Propaganda Due en Italie, qui fut démantelée par les enquêteurs romains. De façon surprenante, son appartenance à la loge P2 n'a pas empêché Silvio Berlusconi de poursuivre sa carrière avec succès
Tout comme le cardinal Jorge Bergoglio semble avoir eu des relations amicales et de coopération avec ces infâmes individus soutenus par Kissinger-Rockefeller, bien connus pour avoir jeté leurs ennemis à la mer après un vol en hélicoptère, aujourd'hui, le pape François jouit d'une 'get out of jail free card' (carte "vous êtes libérés de la prison" du jeu du Monopoly, ndt) de la part des médias, en contraste total avec son vénéré prédécesseur, le pape Benoît XVI, qui était quotidiennement accusé d'être non seulement un nazi, mais un "protecteur des pédophiles" pratiquement depuis le premier jour de son pontificat.

Malgré tout le cirque médiatique, il me semble que je ne sais rien sur le pape François.


Dans toutes mes enquêtes en ligne, aussi amateurs qu'elles soient, j'essaie vraiment de savoir qui est le véritable Jorge Bergoglio.

Vais-je tout simplement accepter la version des médias?

Malgré le tourbillon de rapports des médias sur les grandes vertus de notre bien-aimé Pontife, j'ai toujours le sentiment que je ne le connaissa pas, qui il est, ou ce qu'il représente, à l'exception de quelques instantanés photographiques qui le font ressembler à un saint, et une exhortation qui nous dit de mettre les pauvres en premier tout en persécutant un Ordre franciscain.

Comme beaucoup, je continue à être fasciné non seulement par la personne de ce pape, mais par la réaction des médias envers lui, à un moment où les médias représentent d'obscures et incroyablement puissantes forces d'action contre les intérêts de l'Eglise catholique dans son message de salut et sa stature morale dans le monde, en termes de prédication non seulement de tolérance et d'amour, mais de repentir, et contre les enseignements du Christ gardés par le Successeur de Pierre dans le dépôt de la foi.

Pendant ce temps, tandis que les relations des médias sur sa grandeur continuent à résonner dans le monde, de publications "mainstream" en publications "mainstream", j'entends parler de la mission des Frères Franciscains de l'Immaculée, jetés de divers hélicoptères et déversés dans la mer.

The Guardian: Hâte à réécrire l'histoire du cardinal Jorge Bergoglio


Particulièrement inquiétante est la révision par The Guardian de leur propre article, en date du 13 Mars 2013, la date exacte de l'élection du Pape François à la Chaire de Pierre. L'article lui-même, écrit en 2011, déplore le silence et la complicité de l'Église catholique en Argentine au cours de la "guerre sale". Au pied de l'article apparaît maintenant un amendement à l'original, où tout ce qui implique le Cardinal Jorge Bergoglio a été retiré, comme suit ...

« Cet article a été modifié le 14 Mars 2013. L'article original, publié en 2011, suggère à tort que le journaliste argentin Horacio Verbitsky a affirmé que le cardinal Jorge Bergoglio était de connivence avec la marine argentine pour cacher des prisonniers politiques sur une île appelée El Silencio lors d'une inspection par des observateurs des droits de l'homme. Bien que Verbitsky ait formulé d'autres accusations concernant la complicité de Bergoglio dans des violations des droits de l'homme, il n'a pas fait cette déclaration. L'article original a également décrit à tort El Silencio comme «la maison de vacances» de Bergoglio. Ceci a été corrigé ».


Ainsi, The Guardian a jugé bon de modifier leur article original sur l'Eglise et les disparitions un jour seulement après l'élection du pape François, n'ayant jamais jugé bon de préciser le lien entre la publication de l'article en 2011 et l'élection du cardinal Jorge Bergoglio à la papauté? Le passage prélevé peut être trouvé ICI.

Un nouveau livre affirme que le père Bergoglio a sauvé un millier de vies durant la guerre sale


Ayant semble-t-il refusé de comparaître devant le tribunal pour faire face aux différentes charges portées contre lui par un avocat des droits de l'homme, le pape François, comme le cardinal Jorge Bergoglio a rejeté les allégations portées contre lui comme «calomnie» et les médias ont, depuis son élection à la papauté, accepté cela sans mener, semble-il, leurs investigations plus loin.
Moi aussi, je me réjouis d'accepter qu'il s'agit de pure calomnie et que la calomnie est mal. Depuis son élection, un livre a été publié [ndt: La liste de Bergoglio], documentant un tout autre récit de la "guerre sale", dans lequel le père Jorge Bergoglio est présenté comme un Saint héroïque sauvant des vies d'une manière clandestine. C'est bien possible, mais s'exprimer contre les excès du régime est quelque chose que le chef de l'ordre des Jésuites en Argentine n'a certainement jamais fait - d'autres l'ont fait et ont payé de leur vie pour le faire. Si seulement le Pape Pie XII et le Pape Benoît XVI avaient eu une équipe de Public Relation comme celle du pape François, ainsi qu'un quatrième pouvoir aussi réceptif que celui que nous voyons aujourd'hui dans l'amour du Pape François, alors le premier n'aurait jamais été étiqueté «le pape d'Hitler» et l'autre un partisan nazi des «jeunesses hitlériennes».
Je ne juge pas le Pape François et je n'ai aucune connaissance quant à savoir si il est un franc-maçon, a des liens avec les francs-maçons ou a été coupable de crime ou assistance dans les disparitions pendant la "guerre sale" parrainée par la CIA. Il n'a certainement pas choisi d'être à tête de l'ordre des Jésuites en Argentine au moment où les francs-maçons opérant pour le compte de la CIA géraient le pays et tuaient 30.000 personnes, mais alors, Benoît XVI non plus n'a été idéologiquement ou à tout autre titre un soldat nazi arrêtant les juifs pour extermination. Comme la grande majorité des jeunes allemands à l'époque, il a été enrôlé dans les jeunesses d'Hitler.
Il faut dire que la grande majorité des médias de masse est dans les mains d'hommes de ces élites pour qui l'Église catholique est un ennemi juré. Sa subversion et sa destruction sont l'objectif n°1 pour eux, car ils ont leur propre agenda.
Je pose encore une fois la question: Pourquoi y a-t-il une telle différence de traitement par la presse du pape François et du Pape Benoît XVI et de ses prédécesseurs?
Quoi que sachent les propriétaires des médias du Pape François, et que nous ignorons, moi, en tant que catholique, je tiens à être informé.

Le mystère médiatique du pape François est que nous sommes passés de cela, (1) à cela (2), très rapidement ... et chaque jour (3).

* * *

NDT:
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(1) Le Spiegel International titrant "Dirty War Diaries: The Pope and Argentina's Dictatorship"

(2) Le New Yorker du 23 décembre, avec la fameuse photo selfie et le titre et le titre "WHO AM I TO JUDGE"

(3) Liens vers The independant du 29 décembre avec le titre "François peut soigner l'Eglise catholique"; vers Forbes: "Comment le pape va changer notre définition du succès" et vers le Daily Mail: "Le Pape, homme le mieux habillé de l'année pour Esquire"

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