Les images du malheureux (c’est une façon de parler) président des Etats-Unis, flageolant et visiblement « ailleurs », lors des cérémonies de commémoration du 6 juin 44 ont fait le tour du monde. Une fois passé le moment de franche hilarité prenant pour cible le pauvre vieux atteint de démence sénile (ça ne coûte rien, et c’est sans risque), personne dans le monde médiatique n’a cherché à aller plus loin, soulignant le fait que Joe Biden n’est pas N’IMPORTE QUEL vieux, mais dirige (théoriquement) la première puissance mondiale et tient entre ses mains tremblotantes le pouvoir de déclencher le feu nucléaire.

La question est: QUI dirige l’Amérique? (bien entendu, ceux qui osent poser la question sont des complotistes naïfs qui ne comprennent rien à la complexité du monde et cherchent des explications simplettes à la mesure de leurs petits esprits).


Leonardo Lugarese commente à ce sujet une autre vidéo très éloquente mettant en scène Biden et Obama.

C’est le moment de rappeler au « catholique » Biden l’évangile selon Saint Jean

En vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas.

Jean 21:18

Faire mine de rien

(…)

Le fait est documenté par les images de cette vidéo, prise l’autre soir à Los Angeles lors d’une collecte de fonds de la campagne démocrate. Ne faites pas attention à Biden, qui se comporte comme à son habitude depuis plus de quatre ans ; regardez Obama et observez comment il le traite. Le langage corporel ne ment pas et le message est sans équivoque : « Ne vous inquiétez pas si c’est un vieil homme sénile, incapable de comprendre et de vouloir: je suis là. Je le raccompagnerai en lui tenant la main et en passant mon bras autour de ses épaules pour qu’il soit clair que le président des États-Unis d’Amérique ne compte pour rien, qu’il n’est qu’une marionnette démente qui fait ce qu’on lui dit de faire ».

Je ne connais pas grand-chose à la politique, et je ne peux donc pas dire si une démonstration aussi flagrante sert à préparer le remplacement du dément par un autre candidat ou, au contraire, à réitérer la décision insensée de le maintenir maintenant à la Maison Blanche pour quatre années supplémentaires. Je sais cependant que dans les deux cas, le culot est stupéfiant : cette façon de « faire comme si de rien n’était » qui est la marque du pouvoir dans le monde contemporain.

L’autre jour encore, en Italie, c’était plein de « serviteurs fous » qui s’affairaient à débunker (comme ils disent) les vidéos de Biden « un peu perdu » au G7, pour prouver que non « il était extrêmement lucide », et voilà qu’un membre de la « famille royale » comme Obama l’humilie si ostensiblement en public, comme si rien ne s’était passé. (Un peu comme lorsque, chez nous, nous avons eu à la tête de la Commission européenne – rien de moins ! – un monsieur qui ne pouvait littéralement pas se tenir debout parce qu’il était complètement ivre du matin au soir : lors des cérémonies officielles, les autres le prenaient par le bras pour qu’il ne tombe pas … et continuaient comme si de rien n’était). Ils ne se donnent même pas la peine de cacher ce genre de choses.

« Faire comme si de rien n’était : c’est peut-être la formule magique du pouvoir.

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