La nouvelle divulguée hier par le quotidien The Australian aurait dû (devrait?) faire l’effet d’une bombe, mais pour le moment, comme les circonstances de la mort du cardinal qui aurait sans doute été le leader de la contestation anti-Bergoglio , elle reste surtout enveloppée de la chape de plomb du silence médiatique.
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Décidément, après les années de prison, la persécution du pauvre cardinal sur cette terre, jusqu’aux circonstances de l’autopsie (pourquoi une autopsie?) n’a pas pris fin, rien ne lui aura été épargné, et il a vraiment bu le calice jusqu’à la lie.

L’ex-auditeur général du Vatican, Libero Milone (*), a déclaré aujourd’hui au journal @australian que la mort du cardinal George Pell l’année dernière restait « entourée de mystère ». Le journal rapporte que des rumeurs « tourbillonnent autour du Saint-Siège depuis des mois » selon lesquelles le corps de Pell a été « laissé dans le désordre post-autopsie et mal habillé, suscitant de nouvelles inquiétudes concernant ses dernières heures ».

The Australian a ajouté qu’il avait demandé à l’hôpital Salvator Mundi de Rome, où le cardinal Pell était décédé après avoir subi une opération de routine de la hanche, « de commenter les affirmations de sources haut placées selon lesquelles les caméras de vidéosurveillance internes ne fonctionnaient pas aux alentours du 10 janvier de l’année dernière et qu’aucun médecin n’était de garde le soir du décès du cardinal.

Au moment de la publication de l’article, l’hôpital n’a pas répondu.

Il y a quelques mois, Milone a envoyé une liste de six questions au même hôpital demandant à son directeur de santé, le Dr Luigi Macchitella, des éclaircissements sur les circonstances de la mort du cardinal Pell, mais il n’a pas non plus répondu.

L’ex auditeur général du Vatican, Libero Milone, a dit à The Australian qu’il avait fait le vœu solennel lors des funérailles du cardinal l’année dernière de « découvrir la vérité » sur la mort de Pell.

(*) En tant qu’auditeur , Milone était un proche collaborateur de Pell dans la réorganisation des finances de l’Église au sein du Secrétariat aux affaires économiques. En 2017, Milone a été licencié par l’archevêque Giovanni Angelo Becciu, alors adjoint de la Secrétairerie d’État. Cette mesure a été prise dans le cadre du scandale immobilier qui a depuis été porté devant les tribunaux du Vatican. Becciu a été condamné à cinq ans et demi de prison et à une amende pour fraude et détournement de fonds en 2023.
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L’ex-auditeur se considère comme une victime de la corruption et des conflits d’intérêts au Vatican.


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