Il y a quatre ans, lors de la précédente campagne dont il était sorti (par un tour de magie dont plus personne ne veut parler) vainqueur, les complotistes de l’époque disaient que Biden n’était là que pour ouvrir la route à sa vice-présidente Kamala Harris. Un « boute-en-train », en somme. Ils pensaient que le vieux Joe, fatigué et déjà intellectuellement très diminué, ne parviendrait pas au terme de son mandat, et que la sénatrice de Californie le remplacerait au pied levé. Ils ne s’étaient pas tellement trompés, sauf que Biden a presque réussi son pari de rester jusqu’au bout, et même de rempiler…

D’un point de vue religieux, l’identité de Kamala est parfaite pour un certain courant de pensée. Mère hindoue, père chrétien, mari juif.

Elle est également une fervente partisane de la liberté d’avortement et des « droits » des homosexuels.

En 2020…

14 août 2020

Quatre ans plus tard

Aux États-Unis des embrouilles.

Et voilà comment le projet Kamala va arriver à bon port

Si vous ne vous faites pas vacciner, vous tombez malade, et vous mourez.

Ainsi parlait Mario Draghi « le meilleur d’entre nous ».

Et aujourd’hui, face à l’affaire Biden, on a envie de le paraphraser : si vous vous faites vacciner, vous tombez malade quand même, et vous sortez de scène

Aux États-Unis de l’an de grâce 2024, comme dans l’Union soviétique du bon vieux temps (vous vous souvenez des Andropov et des Tchernenko ?), on ne sait rien ou presque de Biden. Il a disparu de la scène. Sera-t-il encore en vie?

En tout cas, le Covid est arrivé à point nommé. Exit le vieux Joe Biden, place à la jeune Kamala Harris.

S’agit-il d’une histoire d’incompétents de compétition ou d’une ruse sans précédent ? Eh bien…

Notons tout de même que le soupçon de tricherie pèse à nouveau sur la démocratie étoilée, toujours occupée à donner des leçons au monde entier. Exactement comme pour les élections de 2020. Et le règne de Biden, né de votes douteux et de manœuvres pour le moins ambiguës, se termine de la même manière.

Dans le camp démocrate, le processus normal de sélection des candidats a été bouleversé. L’homme qui, quelle qu’en soit la manière, avait été élu disparaît de la scène, et une nouvelle figure, portée par le climat d’urgence, prend le relais.

La vérité sur l’état de santé de Joe Biden était connue et documentée avant même qu’il n’annonce sa candidature. Mais le parti l’a imposé, l’a fait se présenter et maintenant, tout aussi cavalièrement, l’a écarté au profit d’un autre cheval. Il s’agit là d’un bel exemple de démocratie efficace et de participation populaire.

D’abord, ils ont laissé Biden s’épuiser, puis, maintenant qu’il est trop tard pour la procédure normale de sélection d’un candidat, arrive Kamala Harris, la femme providentielle. « Que pouvions-nous faire ? », se justifient les démocrates en pleurant. « Qui aurait pu imaginer un tel déclin physique et cognitif ? » Et tous de remercier le vieux Joe pour ses précieux services et la noblesse de son choix de se retirer. Il n’y a qu’à gauche qu’ils sont capables de telles manigances.

Urgence, confusion, incertitude. Des conditions idéales pour les « pouvoirs forts ». Les règles ne sont plus valables, les procédures peuvent être simplifiées ou contournées. Et ensuite ils disent que l’ennemi de la démocratie serait Donald Trump !
Aux États-Unis, la conviction répandue est que Kamala Harris, dans des conditions normales, n’aurait jamais pu passer les primaires. Mais voilà, elle est là, l’ultra-progressiste.

D’un point de vue religieux, l’identité de Kamala est parfaite pour un certain courant de pensée. Mère hindoue, père chrétien, mari juif. Dans sa jeunesse, elle a fréquenté l’église baptiste et le temple hindou. Avant son élection à la vice-présidence, elle a fréquenté la troisième église baptiste de San Francisco, dont le pasteur, le révérend Brown, l’a qualifiée de « personne spirituelle ». Elle est également une fervente partisane de la liberté d’avortement et des « droits » des homosexuels.

Jusqu’à présent, les sondages la pénalisent. Trop à gauche, peu fiable. Son rire nerveux, affiché dès qu’elle se trouve dans une situation qui la met mal à l’aise, ne plaît pas aux Américains. Mais ceux qui l’ont voulue ne prêtent pas attention à ces détails. Et de toute façon, ce serait une erreur de la sous-estimer. Ses puissants alliés, dont de généreux donateurs pro-avortement, savent comment la soutenir.

God bless America!

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