Les (télé)spectateurs et les médias sont unanimes: la cérémonie d’ouverture a été un grand succès, la plus belle de tous les temps. Magnifique, génial, grandiose, les commentaires dithyrambiques pleuvent. Ce qui n’a rien de surprenant. Formaté par les médias, le quidam lambda ne possède pas les codes culturels qui lui permettraient d’avoir un regard critique. La Cène, la Révolution, la Reine prisonnière à la Conciergerie puis décapitée?… connais pas. Les « trouples »? Les drag queens? On est au XXIème siècle, non? Cette succession frénétique d’images kaléidoscopiques évoque pour eux une espèce de discothèque géante, et les messages subliminaux (même pas trop, en fait) conçu par des gens certes cultivés mais forment idéologisés et partisans du métissage sans limites passent très au-dessus de leur radar personnel.
.
Aldo Maria Valli, lui, avait les yeux bien ouverts, et l’équipement intellectuel et spirituel idoines. Et il est effaré

Ils n’ont pas vu la même chose que moi
(Formidable Christian Vanneste)

Jeux Olympiques de Paris

Cérémonie d’ouverture ? Non, gay pride

Nous savions déjà que nous ne pouvions rien attendre de bon de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Comme nous l’avons écrit ici, les prémisses pour qu’elle devienne l’occasion d’une promotion de l’homosexualisme et de l’antichristianisme étaient toutes réunies. Et c’est ce qui s’est passé.

Regardez l’image que je propose : un dernier repas revisité dans le style queer. J’aurais préféré ne rien publier à ce sujet, mais au point où nous en sommes, le silence est une complicité.

Le rapport entre la parodie de la Cène et l’esprit olympique reste à prouver, mais il est évident que les organisateurs ne se souciaient guère de l’esprit olympique. Ce qui les intéressait, c’était la dérision démoniaque de la foi chrétienne.

La cérémonie s’est révélée être un long carnaval de type gay pride, destiné à glorifier la France de la Révolution d’une part et les stéréotypes LGBTQ d’autre part. Et les réactions ne se sont pas fait attendre.

Sur les réseaux sociaux, on pouvait lire : « Merci, ça suffit !

Les équipes nationales participantes, transportées le long de la Seine comme des denrées alimentaires sur des bateaux bringuebalants, ressemblaient à des trouble-fêtes. Les protagonistes sont devenus des figurants et la rhétorique de l’ « inclusion » et des « droits » a pris le devant de la scène. Dans ce sabbat monstrueux, rien n’a été épargné, y compris Dionysos. Jamais une cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques n’a été autant exploitée à des fins idéologiques.

Les Jeux, le sport, les athlètes : tout cela a été utilisé à d’autres fins, pour d’autres buts, devant un Macron jubilant. Et comme toutes les opérations idéologiques, celle-ci s’est révélée d’un ennui mortel.

Hier soir, l’Occident décadent, ce cadavre ambulant, s’est célébré dans une orgie de fin d’empire. Et il était inévitable que tout cela se déroule à Paris, la ville des prétendues Lumières et de la Révolution.

Miserere nobis, Domine.

Share This